Jean-Pierre Sueur est intervenu ce jeudi 30 mai au Sénat à l’ouverture du débat sur le premier des projets de loi de décentralisation présentés par le Gouvernement. 

Il a dit d’emblée qu’il entendait « parler vrai » et défendre une philosophie différente de celle inscrite dans la première partie du texte du Gouvernement. Il a dit : « Nous voulons plus de simplifications, de clarté, de définitions précises des compétences de chaque collectivité. Nous avons besoin de solidarité sociale et territoriale et, à cet égard, le rôle des départements et des régions est essentiel. Il nous faut des régions fortes pour l’économie et l’emploi. Nous voulons que les régions aient davantage de moyens de manière à œuvrer plus efficacement –à l’instar de ce qu’on constate dans d’autres pays d’Europe– pour soutenir la création et le développement des PME. Nous voulons créer les métropoles du futur, et donc donner plus de cohérence et d’efficacité à nos grandes agglomérations urbaines. Mais les communautés d’agglomération et communautés urbaines doivent travailler en totale synergie avec les communautés de communes qui couvrent désormais l’ensemble du territoire et contribuent efficacement à son développement. Il n’y a pas de sens à opposer l’urbain et le rural. Nous récusons ce qui pourrait être une « confusion des pouvoirs ». Nous plaidons au contraire pour la séparation et la distinction des pouvoirs, pour la simplification, pour la clarté, pour la lisibilité d’une organisation territoriale adaptée aux défis du XXIe siècle ».

>> Le texte intégral de l'intervention de Jean-Pierre Sueur en séance publique

Dans la la presse :

>> AFP
.