J’aime Orléans. Profondément. Je pense l’avoir montré depuis très longtemps, par les actes et non par les paroles. Je n’accepte pas qu’on écrive que j’œuvre contre cette ville. Je ne l’ai jamais fait et ne le ferai jamais. M. Grouard ferait donc bien de cesser d’être obsédé par son prédécesseur et de voir en lui l’auteur des ses propres échecs.
S’agissant du cinéma de la Place d’Arc, je rappelle que M. Grouard déclarait dans La République du Centre du 13 octobre 2008 : « On arrive d’une manière inéluctable à la fermeture ». Il ajoutait : « Cela nous échappe ». Dans le même article, je marquais mon total désaccord avec ce fatalisme. Je disais que je prendrais tous les contacts utiles pour sauver ce cinéma et défendre le pluralisme. C’est exactement ce que j’ai fait.
Ce n’est visiblement pas ce qui intéresse mon contradicteur qui tente de masquer son inaction en traitant d’autres sujets. Mais il est complètement « hors sujet » et ses digressions ne m’impressionnent nullement.
M. Grouard est en fonction depuis dix ans. La seconde ligne de tramway a pris 10 ans de retard. Qu’il s’en prenne à lui-même ! J’ai montré pour ma part qu’on pouvait faire une ligne de tramway deux fois moins chère, en site propre intégral, en deux fois moins de temps, malgré toutes les oppositions, tous les obstacles et toutes les campagnes de dénigrement.
Si la Halle de la Charpenterie est vide depuis dix ans, je n’y suis pour rien. Elle avait une fonction. M. Grouard n’en a pas voulu. Il a trouvé, pour un temps, un autre projet qui s’est complètement effondré pour des raisons qu’il connaît parfaitement. Depuis, rien. Sinon des mots, toujours des mots.
Quant au commerce du centre commercial de La Bolière à La Source, ce serait encore de ma faute s’il est fermé depuis deux ans. C’est grotesque. Je n’ai jamais rien fait pour porter atteinte à ce centre commercial que je connais et apprécie, tout au contraire. Je  persiste à penser que les choses iraient mieux si la ville y avait acquis quelques locaux commerciaux comme elle n’a pas hésité à le faire en centre ville.
La diatribe de mon contradicteur n’a donc rien à voir avec la question que je pose, qui est celle du pluralisme des complexes cinématographiques dans notre agglomération. C’est le sujet dont il faudrait enfin songer à s’occuper. Il serait plus positif de traiter cette question que de s’énerver inutilement. D’ailleurs, l’énervement est toujours inutile.

Jean-Pierre Sueur

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