Je serai court. Je connais toutes les différences qui existent entre ce qu’on pourrait appeler la « gauche contestataire » et la « gauche gestionnaire » (même si c’est moins simple que ça n’y paraît). Je connais la diversité des partis de gauche, et la diversité des ambitions. Je connais les diversités qui existent au sein du Parti socialiste et dans les autres partis. Je connais les critiques faites au chef de l’État, et à d’autres. Mais j’ai une certitude : si la gauche – toute la gauche – veut rompre avec une suicidaire conduite d’échec, si elle veut éviter d’être « pulvérisée » – pour reprendre le mot de Manuel Valls, samedi, à Tours – , si elle veut vraiment que le second tour de l’élection présidentielle ne soit pas un tête à tête entre la droite et l’extrême-droite, elle doit impérieusement, et en dépit de tout, rechercher les chemins de l’unité. Le temps presse.

JPS