Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès de Guillaume Pépy, président de la SNCF, pour lui faire part des vives réactions et inquiétudes que suscite le projet de mettre fin à la liaison ferroviaire directe entre Paris et Malesherbes par le RER D.
Il lui a fait observer que la commune du Malesherbois est la seule du Loiret reliée directement à Paris par le RER, que la ligne est fréquentée par environ 600 personnes par jour et que celles-ci doivent aujourd’hui effectuer un trajet qui est relativement long eu égard aux nombreux arrêts, et sur lequel on compte un nombre de retards trop élevé.
Il lui a exposé que le projet de mettre fin à cette liaison directe et d’imposer un changement de train à Corbeil aurait immanquablement pour effet de dégrader les conditions dans lesquelles les usagers du Malesherbois effectuent leurs déplacements, et d’en augmenter sensiblement la durée ; que, de surcroît, il apparaît qu’environ 12 000 usagers, qui prennent leur train dans les gares situées au Sud de Corbeil seraient impactés et verraient, eux aussi, leurs conditions de circulation dégradées et qu’en outre, un tel dispositif se traduirait immanquablement par un report des circulations du train vers la voiture, nombre d’usagers du Malesherbois choisissant alors de se rendre à Etampes pour retrouver une liaison directe avec Paris – ce qui n’irait pas dans un sens favorable au respect de l’environnement, puisque cela accroitrait la circulation et les besoins en stationnement. Et un tel transfert serait également préjudiciable à tous ceux qui doivent se rendre, chaque jour, à Paris pour y travailler.
Il a conclu en se faisant l’interprète des nombreux habitants et des élus concernés : il lui a demandé le maintien impératif de la ligne directe SNCF Paris-Malesherbes.

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