À tous les habitants du Loiret, je présente mes vœux les plus sincères, en pensant tout particulièrement à celles et ceux qui souffrent de la maladie, de la précarité, de la solitude, de la perte  ou de l’absence d’emploi, aux mineurs étrangers isolés... en un mot à toutes celles et à tous ceux qui ont de bonnes raisons de souhaiter que l’année 2018 soit vraiment meilleure...


2017 fut une année riche en scrutins électoraux. À l'automne, les « grands électeurs » du Loiret m’ont une nouvelle fois exprimé largement leur confiance. Je leur en suis très reconnaissant. C’est un honneur pour moi, en même temps qu’une lourde responsabilité : celle de porter leurs inquiétudes et leurs projets au Parlement, d’y défendre les convictions sur lesquelles je me suis engagé et d’être présent « sur le terrain », actif et à l’écoute des habitants de notre département.

J’espère, durant cette année nouvelle, des avancées dans plusieurs domaines. Je pense au phénomène de la « désertification médicale » qui touche et touchera particulièrement le Loiret. Les nouvelles maisons de santé sont, bien sûr, utiles et bénéfiques. Mais il est clair que les mesures incitatives ne suffiront pas et que des décisions plus courageuses seront nécessaires : je souhaite qu’elles puissent être prises en concertation avec les professionnels de santé.

S’agissant de l’éducation, je suis bien d’accord sur le fait qu’il faut une « école de l’exigence », mais je m’inquiète de voir que nous allons être l’un des pays de l’OCDE – et du monde – où il y a le moins de jour de classe par an. N’oublions jamais que c’est pour les enfants des milieux les plus défavorisés que le temps de l’école est le plus précieux.

La France est le pays des Droits de l’Homme. Ne l’oublions jamais. Accueillons comme nous le devons les demandeurs d’asile. Et faisons preuve d’humanité  à l’égard des êtres humains écrasés et broyés par des situations insupportables. Michel Rocard a dit que la France ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde. Mais n’oublions pas qu’il ajoutait : « Raison de plus pour qu’elle traite décemment la part qu’elle ne peut pas ne pas prendre. »

S’agissant de la politique, et plus particulièrement du Parti socialiste, auquel j’appartiens, je souhaite que celui-ci s’engage résolument dans la voie du renouveau. Il ne construira pas son avenir en se figeant sur ses réponses d’hier ou d’avant-hier. En revanche, il doit, dans un esprit de rassemblement, faire preuve d’une double fidélité : à ses valeurs fondamentales et à sa culture de gouvernement.

... Et n'oublions pas que, cette année encore, la justice sociale, l'égalité et la fraternité seront pour nous tous des enjeux et des défis essentiels. À toutes et à tous, heureuse année 2018 !
 

Jean-Pierre Sueur