J’ai participé ce samedi 2 février à la conférence organisée à la Fondation Jean-Jaurès par les amis d’Ibni Oumar Mahamat Saleh – et tout particulièrement le romancier Thomas Dietrich – afin de « ne pas oublier » la « disparation » – je mets des guillemets – de cet homme de sagesse qui fut étudiant en mathématiques à l’Université d’Orléans, recteur, ministre et finalement leader de l’opposition tchadienne.

Nous demandons toujours que la lumière soit faite sur les événements qui se sont produits le 3 février 2008 à N’Djamena. Nous demandons que les responsables, quels qu’ils soient, puissent être jugés.

On lira ci-dessous l’article de Charlotte Bozonnet paru dans Le Monde en 2014, qui présente de manière objective ce qu’on peut savoir aujourd’hui.

Le procureur de la République de Paris a été saisi. Un juge d’instruction a été nommé. Il vient d’être remplacé par un nouveau juge d’instruction. Il faudrait que soit délivrée une commission rogatoire qui lui permette d’aller enquêter sur place.

J’ai dit que la « disparition » ne permettait pas le deuil. Et que l’oubli serait une autre forme de mort. Nous ne voulons pas oublier. Et c’est pourquoi nous devons rester vigilants.

Jean-Pierre Sueur

>> Écouter l’interview de Jean-Pierre Sueur sur RFI

>> Lire l’article de Charlotte Bozonnet

>> Lire l’article de La République du Centre