Vous trouverez ci-dessous les dernières prises de position de Jean-Pierre Sueur.
Outre le charme singulier que ce très beau village et sa forteresse recèlent, un détour par Yèvre-le-Châtel offre souvent d'heureuses surprises.
Ce fut le cas lorsque, à l'occasion du lancement de la restauration de l'église Saint-Gault (XIIe siècle), Colette Mercier me fit l'honneur et le plaisir de me permettre de découvrir le nouveau livre consacré, cette fois, à l'œuvre graphique de son mari, Claude Mercier. On sait que, sous l'égide d'Alain Di Stefano, maire délégué de Yèvre-le-Châtel, qui préside le comité pour la promotion et la protection de l'œuvre de Claude Mercier, qui résidait à Yèvre-la-Ville et dont le village de Yèvre-le-Châtel recèle plusieurs œuvres, un remarquable "catalogue raisonné" de son œuvre sculptée est paru en 2017.
Aujourd'hui, c'est l'œuvre graphique qui nous est restituée dans un nouveau livre publié aux éditions El Viso. Et ce livre mérite d'être contemplé et pas seulement lu... car c'est la même force d'âme qui unit l'œuvre de cet artiste, qu'elle soit sculptée ou graphique.
Et dans leurs textes d'introduction, David Caméo et Lydia Harambourg nous préviennent et nous mettent en garde, à juste titre : ce serait une profonde erreur que de reléguer l'œuvre graphique à n'être faite que d'esquisses ou d'ébauches en vue de sculptures à venir. Non ! Cette œuvre graphique existe pour elle-même, en elle-même. Mercier "explore ce que nous ne pouvons nommer comme visible et que le dessin effleure, pénètre, construit ou rétracte" écrit Lydia Harambourg.
Ce qui frappe, c'est la grande diversité des approches : monotypes noirs, monotypes couleur, plumes d'oie, encre de chine, taille douce, eaux fortes, gaufrage, gravure, lithographie, peinture à l'huile sur toile. Et au-delà de cette diversité - qui témoigne d'une intense et constante recherche - la sûreté des traits, leur sobre beauté, oui, une force - une force d'âme.
Jean-Pierre Sueur
C'est avec tristesse que j'ai appris le décès de Jacques Julliard. Ancien élève de l'École normale supérieure, Jacques Julliard s'est très tôt engagé dans le syndicalisme. Il fut secrétaire national du Syndicat général de l'Éducation nationale (SGEN), adhérent et toujours proche de la CFDT, mendésiste, grand ami de Michel Rocard et grande figure de ce qu'il fut convenu d'appeler la « deuxième gauche ». Il fut un historien remarquable, à qui l’on doit notamment une Histoire des gauches savante et lucide – et une quarantaine d’autres livres. Enfin, son talent d'éditorialiste – pendant longtemps au Nouvel Observateur – était notoire. Il défendait ses idées avec fougue, aimait la controverse, mais aussi le dialogue : il respectait ses adversaires. Ses éditos (désormais ils étaient dans Marianne) nous manqueront. Merci Jacques.
JPS
Photo Wikipedia : Jacques Julliard en 2012
Hadrien Courtemanche a publié dans le numéro 178 de la revue L’Amitié Charles Péguy un compte-rendu très chaleureux du texte La Loire de Charles Péguy publié aux éditions La Guêpine préfacé par Jean-Pierre Sueur.
>> Lire l’article d’Hadrien Courtemanche
Nous reproduisons ci-dessous le texte intégral de l’article que Jean-Pierre Sueur a publié dans cette revue, qui vient de paraître.
>> Cliquer sur l'image pour lire
JPS
Jean-Pierre Sueur sera l’invité de « Dimanche en politique » sur France 3 Centre-Val de Loire le dimanche 11 juin de 11 h 28 à 11 h 55.
Ce colloque, parrainé par la ville d’Orléans, l’Université d’Orléans et La République du Centre, aura lieu le vendredi 16 juin à l’auditorium du Musée des beaux-arts à Orléans, de 9 h à 18 h.
Inscrivez-vous dès maintenant
par téléphone au 06 83 40 32 93
ou par email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
|
La commission des lois du Sénat a décidé d’entendre le maire de Saint-Brévin, Yannick Morez, qui a exposé en détail durant une heure ce qu’il a vécu, les agressions et violences qu’il a subies pour avoir accepté de relocaliser un centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA), exerçant à cet égard une mission pour le compte de l’État, et le manque de soutien de l’État durant cette période, ce qui l’a conduit à donner sa démission.
Pour être intervenu à de nombreuses reprises auprès de Jean-Marie Bockel, président de la commission de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis, pour que la cité de l’Herveline, qui était située à Semoy soit reconnue, je me réjouis qu’elle l’ait été. Celles et ceux qui y ont été accueillis pourront donc solliciter une indemnisation.
Ayant été informé des grandes difficultés que connaissent les vacataires de l’enseignement supérieur qui ne perçoivent leur salaire qu’avec un très long retard, Jean-Pierre Sueur a posé à Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, la question écrite ci-dessous.