Interventions et prises de position

Vous trouverez ci-dessous les dernières prises de position de Jean-Pierre Sueur.

Jean-Pierre Sueur est intervenu le 18 juillet au Sénat pour rappeler plusieurs principes, pour lui essentiels, pour une bonne législation : 
 
  • Le bicamérisme : le fait que chaque texte doive être successivement examiné par chacune des deux assemblées est un bien précieux. Sans bicamérisme, pas de « navette ». Le régime de « l’assemblée unique » est appauvrissant. C’est pourquoi le bicamérisme est effectif dans la plupart des grandes démocraties.
  • La généralisation de la procédure d’urgence est délétère : la Constitution prévoit deux lectures de chaque assemblée avant réunion d’une Commission mixte paritaire et le vote du texte. Ces deux lectures sont indispensables pour peaufiner le texte de loi, pour que celle-ci réponde aux problèmes, soit juste et durable. La Constitution prévoit une procédure accélérée pour les cas d’urgence dans laquelle il n’y a qu’une lecture dans chaque assemblée avant la Commission mixte paritaire. La généralisation de la procédure accélérée à tous les textes est délétère. Elle porte atteinte à la qualité de la loi.
  • Le recours excessif à l’article 45 de la Constitution pour déclarer des amendements irrecevables porte atteinte au droit d’amendement. La Constitution stipule que, en effet, que tout amendement est recevable en première lecture, dès lors qu’il présente un rapport, même indirect, avec le texte.
  • Enfin, s’agissant des ordonnances : procédure par laquelle le Parlement se dessaisit de ses prérogatives au bénéfice du gouvernement, la Constitution prévoyant depuis 2008 que leur ratification par le Parlement  doit être expresse. Il est indispensable que cette disposition constitutionnelle soit mise en oeuvre.
Jean-Pierre Sueur a enfin profité de cette intervention pour rendre hommage à la grande compétence et au dévouement des administrateurs, administrateurs adjoints, personnels des trois comptes-rendus et à tous les personnels du Sénat.
 
 
 

 

Jean-Pierre Sueur a interpellé le ministre chargé des transports sur le statut des dépouilles mortelles transportées par voie aérienne. En effet, lorsque celles-ci sont transportées par avion, elles sont actuellement l’objet d’une pesée avant leur embarquement. Il considère que cette assimilation de transport de défunts au transport de marchandises est choquante. Il rappelle en outre que la loi dispose que les restes humains doivent donner lieu à « respect, dignité, décence. » Il lui a demandé quelle disposition il compte prendre pour mettre fin à cette pratique choquante et irrespectueuse.
 

  • un rapport intitulé : « Osons le retour de laménagement du territoire : les enjeux de loccupation des sols dans les prochaines décennies » ;
  • un rapport rédigé conjointement avec Philippe BAS et François-Noël BUFFET sur la Nouvelle-Calédonie intitulé : « Nouvelle-Calédonie : renouer avec la promesse dun destin commun au service de lensemble des Calédoniens» .
 
« Osons le retour de laménagement du territoire : les enjeux de loccupation du sol dans les prochaines décennies »
 
 
 
Dans la presse :
 
« Nouvelle-Calédonie : renouer avec la promesse dun destin commun au service de lensemble des Calédoniens »
 
Dans la presse :

Jean-Pierre Sueur a interpellé le ministre de l’Éducation nationale sur cette question. Ce dernier a répondu. C’est l’une des dernières réponses qu’aura faite Pap Ndiaye, en tant que ministre de l’Éducation nationale.
 

 

Le rapport des États généraux de la Justice compte un tableau qui présente les effectifs de magistrats et de greffiers ainsi que les moyens affectés à chaque cour dappel et aux tribunaux de son ressort.
Le tableau fait apparaître que la Cour dappel dOrléans est, à cet égard, la moins bien dotée de toutes les Cours dappel de France.
Cest ce qui ma conduit à interpeller le gouvernement pour demander davantage d'effectifs et de moyens pour cette Cour dappel, lors de la séance de questions orales du 4 juillet dernier.
Mmela Ministre Isabelle Rome ma répondu au nom du gouvernement. Elle a évoqué la réduction des postes vacants et a aussi annoncé des créations de postes en restant toutefois très générale à ce sujet.
Dans le texte quelle a lu, il est question, à trois reprises, de labstention de mon groupe ( et de moi-même) sur ce texte (deux autres groupes se sont abstenus). Quil me soit permis de préciser par rapport à ces propos quelque peu polémiques, que nous avons constamment approuvé tout au long des débats les créations de postes et laugmentation des moyens. Notre abstention ne portait pas sur ces points, mais sur les point suivants :
 
- Le refus absolu d’évoquer dans ce texte de loi de programmation le sujet essentiel de la surpopulation carcérale et donc de la nécessaire régulation carcérale.
 
- Le refus de prendre en compte le traitement des violences intrafamiliales.
 
- La possibilité dactiver à distance des appareils connectés, y compris pour les journalistes - ce qui pose un vrai problème eu égard à la liberté dinformer.
 
- Des formulations pouvant porter atteinte au principe dindépendance et dimpartialité des magistrats.
 
Afin que chacun puisse juger de ce que je viens dexposer, je publie ci-dessous lexplication de vote faite au nom du groupe socialiste du Sénat par ma collègue Marie-Pierre de la Gontrie lors de la séance du 13 juin dernier.
 
                                                                                                                            Jean-Pierre Sueur
 

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