![Macedo 1](https://www.jpsueur.com/images/stories/images_diverses/Macedo 1.jpg)
Après un itinéraire qui l’emmènera de Porto à Lisbonne, puis à Paris, et qui le conduit de la peinture à la sculpture, « s’impose à lui », plus fort que jamais, « le besoin impératif de passer aux formes en ronde bosse », avec pour matériau le « grès cérame » qui lui permet « l’emploi de la couleur », pour lui, « viscéralement indispensable ». Mais il lui faut un atelier adapté à ce projet. Et c’est ainsi que Dimas Macedo arrive à Yèvre la Ville, où réside déjà Vieira da Silva, où il trouve une ancienne grange qui, par le « non-conformisme de son architecture », recèle « toutes les potentialités de confort et de rêve à la fois » et où il trouve enfin M. et Mme Trinquet, artisans briquetiers, qui « continuent à pratiquer la cuisson de leur production au feu de bois ».
![Macedo 2](https://www.jpsueur.com/images/stories/images_diverses/Macedo 2.jpeg)
Le résultat est éblouissant : formes épurées, significations fortes, harmonies des courbes et des couleurs… Cette exposition à Yèvre le Chatel mérite assurément le détour !
Jean-Pierre Sueur
? Les citations de Dimas Macedo incluses dans ce texte sont extraites du livre « Connaître la sculpture de Dimas Macedo », édité par Jacques Dopagne, Paris, 1991
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