Initiée par Jean-Pierre Sueur, la loi sur la formation des élus et les syndicats intercommunaux est promulguée et publiée au Journal Officiel.
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Sous le titre Du contrat de partenariat au marché de partenariat, un livre est paru aux éditions Bruylant reprenant les actes d’un colloque organisé à l’Université de Toulouse 1.
Ce livre s’achève par deux textes conclusifs, dont une contribution de Jean-Pierre Sueur reprenant et développant des thèmes qu’il avait exposés avec Hugues Portelli dans un rapport du Sénat intitulé : « Les contrats de partenariat, des bombes à retardement ? ».
Les études incluses dans ce livre ont été coordonnées par Sylvain Caylet et Lucie Sourzat, sous la direction de Serge Regourd et Lucien Rapp.
Jean-Pierre Sueur est intervenu au Sénat pour soutenir les mesures prises en matière de renseignement.
Il a noté que la création de 2 680 postes était décidée sur trois ans pour les services de renseignement, dont 1 100 pour le renseignement intérieur.
Il a insisté sur l'importance d'une totale cohérence entre l'instance nationale, la Direction générale de la sécurité intérieure et le renseignement territorial, dont le Service central de renseignement territorial est en charge.
Il a également insisté sur l'importance de "gagner la guerre du décryptage", les dirigeants de Daech ayant de grands moyens en terme de cryptage, afin de pouvoir intercepter les communications comme celles qui ont été préalables à la réalisation des attentats Paris et de Bruxelles, et de pouvoir les empêcher.
Il a enfin évoqué l'urgence de la mise en œuvre au plan européen du dispositif "PNR"(registre des passagers des avions), et indiqué qu'il ne devait pas s'agir de 28 "PNR" juxtaposés, mais d'un dispositif cohérent et efficace au plan européen Il a conclu en exprimant sa profonde solidarité avec "nos amis belges", et en disant que la lutte contre "les horreurs" dues au terrorisme imposait l'unité et le rassemblement.
Il y a des manifestations qui donnent le sentiment d’être rituelles. Telle ne fut pas, mais pas du tout, l’impression que m’a laissée la manifestation qui a rassemblé entre 1 200 et 1 300 personnes ce samedi 19 mars à Pithiviers pour défendre le maintien de la maternité dans l’hôpital de cette commune.
On ressentait que pour toutes et pour tous, « l’hôpital – et la maternité ! – c’est vital », pour reprendre le nom de l’association qui, autour de Mijo Miret et de beaucoup d’autres, se bat depuis des décennies pour défendre cet hôpital.
Ils étaient tous là : les médecins, les personnels soignants, les habitants, les élus, de toutes tendances, totalement unis, le conseil municipal au complet, les maires et les élus de presque toutes les communes des alentours, les conseillers régionaux, départementaux, les parlementaires.
Il y avait une forte mobilisation, mais aussi une grande émotion.
Les prises de parole furent plus spontanées que ce qui était prévu. Tant mieux !
L’humour allait de pair avec l’émotion. Quelqu’un a dit : « Je suis né à Pithiviers il ya 62 ans et je ne le regrette pas ! »
Le jeune Shady Zoof, âgé de 12 ans, est monté à la tribune et a déclaré au micro : « Mettre au monde, c’est l’art de prolonger l’œuvre d’amour et de la sublimer. Et c’est à Pithiviers que nous la sublimons ! »
Des syndicalistes venus du CHRO (Orléans) et du CHAM (Montargis) sont venus apporter tout leur soutien.
J’ai rappelé mes dialogues avec Bernard Kouchner en 1997. Bernard avait compris en venant ici le profond attachement de la population à cette maternité.
Il y a eu dans cette maternité 509 accouchements en 2015. C’est-à-dire que nous sommes très au-dessus du seuil de trois cents accouchements, seuil estimé par la Cour des comptes pour qu’une maternité soit viable.
Faisant référence à une proposition récente, aussi inattendue qu’aberrante, j’ai dit : « Nous voulons une maternité, pas un aéroport ! »
J’ai aussi évoqué la nécessité de défendre les services publics dans le Pithiverais, connaissant les inquiétudes des élus qui relaient celles des habitants des communes sur le devenir des bureaux de poste et des trésoreries.
Chacun a parlé à sa manière. Il n’y a pas eu de fausse note.
Il y eut une vraie unité.
Reste maintenant à agir pour éviter l’arrêt des accouchements à Pithiviers.
A ma demande, une réunion a lieu ce lundi soir 21 mars associant l’Agence régionale de santé Centre-Val de Loire, des directeurs d’hôpitaux (Pithiviers, Orléans, Montargis) et des représentants des médecins de ces trois hôpitaux.
Nous serons également reçus prochainement au ministère de la santé.
Cette forte manifestation de samedi montre la détermination des habitants du Pithiverais et de leurs élus. Nous devons être entendus !
Jean-Pierre Sueur
Lire, voir, écouter :
Dans un rapport parlementaire récemment présenté devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, émettent l’hypothèse de la création d’un aéroport dans le Pithiverais, à Césarville-Dossainville, pour « désengorger » Orly et Roissy.
Cette annonce a surpris tout le monde.
Aussi ai-je rencontré personnellement dès que j’ai eu connaissance de celle-ci – le jeudi 17 mars – Alain Vidalies, ministre des transports. Celui-ci m’a fait la déclaration suivante en m’indiquant que je pouvais en faire état publiquement :
« Le gouvernement n’a pas commandé ce rapport, qui est une initiative parlementaire. Il n’en a pas eu connaissance. Ce rapport n’engage en rien le gouvernement. Le gouvernement n’a nullement l’intention de réaliser un tel projet. »
Voilà qui a le mérite d’être clair !
J’ajoute que les députés auteurs de ce rapport imaginaient un tel projet dans le cadre de la réalisation d’un « trajet médian » du futur TGV.
Ils semblent ignorer que la très grande majorité des élus du Loiret soutiennent le tracé ouest qui aurait l’avantage de desservir Orléans. Avec le tracé médian, notre département du Loiret serait traversé, mais nullement desservi par le TGV !
Enfin, l’un des deux coauteurs du rapport, Christophe Bouillon, vient de m’envoyer la déclaration suivante que je tiens à rendre publique :
« Christophe Bouillon, député, tient à préciser aux élus ainsi qu’aux habitants des communes limitrophes de Pithiviers le fait que ce rapport parlementaire n’engage absolument pas le gouvernement. Il contient des recommandations qui n’ont pas fait l’objet d’un vote. La recommandation relative à un aéroport à Pithiviers n’est qu’une recommandation parmi quarante-sept autres propositions. Elle n’est pas jugée prioritaire dans le rapport. Les contraintes et les arguments contre sont clairement exposés dans le document. L’essentiel des mesures contenues dans ce rapport concerne les modifications des trajets des avions et une meilleure information des riverains. »
Jean-Pierre Sueur