Merci à Laurent Coignard qui a organisé un concert somptueux ce dimanche 23 juin avec la soprano Aline Kutan, dans l'église de Boiscommun.
JPS
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Merci à Laurent Coignard qui a organisé un concert somptueux ce dimanche 23 juin avec la soprano Aline Kutan, dans l'église de Boiscommun.
JPS
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Communiqué de la Commission des lois du Sénat.
Réunie le 19 juin 2013 sous la présidence de Jean-Pierre Sueur la commission des lois a examiné, dont l’objet est de renforcer les garanties d’indépendance de la justice.
La commission a considéré que la réforme introduite par ces deux textes ne pouvait plus aujourd’hui être différée et qu’elle devait être confortée afin de lever définitivement les suspicions qui pèsent notamment sur l’indépendance du parquet.
A l’initiative de son rapporteur, elle a adopté plusieurs amendements destinés à asseoir la légitimité du CSM et à préserver son indépendance.
Elle a, en particulier, souhaité conserver au premier président de la Cour de cassation et au procureur général près cette cour, la présidence du CSM.
Elle a, en outre, confié la désignation des membres extérieurs du CSM, aux trois plus hautes autorités de l’Etat (président de la République et présidents des Assemblées), plutôt qu’au collège de personnalités, proposé par le Gouvernement. Ces désignations seraient soumises à l’accord des 3/5e des membres des commissions parlementaires compétentes, comme l’Assemblée nationale l’avait prévu.
Enfin, elle a ouvert aux magistrats la possibilité de saisir le CSM des pressions de tous ordres sur leur indépendance et proposé d’apporter de nouvelles garanties d’impartialité aux membres du Conseil supérieur de la magistrature.
La commission a, par ailleurs, approuvé les dispositions introduites dans le projet de loi relatif aux relations entre la Chancellerie et le parquet. Elle les a complétées en indiquant que les missions du ministère public doivent s’exercer, non seulement, en toute impartialité, mais aussi dans le souci de l’intérêt général.
A l’issue de ses travaux, la commission des lois a adopté ces deux textes, qui seront examinés en séance publique le 3 juillet.
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Communiqué de presse de Jean-Pierre Sueur, et Jean-Louis Carrère, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat
Jean-Pierre Sueur Jean-Louis Carrère se réjouissent des annonces que vient de faire Manuel Valls, ministre de l’intérieur, et qui reprennent plusieurs des préconisations du dernier rapport de la Délégation parlementaire au renseignement.
Ainsi en est-il de la transformation de la Direction centrale des renseignements intérieurs (DCRI) en Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et du recrutement de 430 personnels supplémentaires en cinq ans, ainsi que de la nécessaire « souplesse » dont bénéficiera la nouvelle Direction générale pour diversifier son recrutement et gérer ses personnels.
C’est ainsi que cette Direction générale se renforcera, verra ses compétences s’accroître, en particulier dans les domaines techniques et linguistiques.
Ils se réjouissent également du fait que le ministre de l’Intérieur ait insisté sur le nécessaire « approfondissement » des possibilités de contrôle parlementaire et sur le fait que celui-ci devra aller de pair avec le renforcement du « cadre juridique du renseignement ».
Ils seront vigilants et attentifs quant à la définition de ce cadre juridique qui, pour eux, devra accroître la capacité de contrôle du Parlement tout en garantissant la fiabilité et l’efficacité des services de renseignement.
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Jean-Pierre Sueur est intervenu en qualité de rapporteur sur le projet de loi organique visant à appliquer les dispositions introduites en 2008 dans l’article 11 de la Constitution et qui a été débattu en seconde lecture par le Sénat.
Les propositions de son rapport ont été adoptées par le Sénat. Il s’agissait pour lui d’être le plus fidèle possible à la lettre de la Constitution. Jean-Pierre Sueur n’a toutefois pas dissimulé qu’il s’agit d’une procédure en « trompe l’œil » puisque si elle en a les apparences, elle n’est pas un « référendum d’initiative populaire ». Le nouvel article 11 de la Constitution dispose en effet qu’il faut qu’une proposition de loi soit signée par un cinquième des parlementaires et par un dixième du corps électoral soit 4 500 000 personnes. Après quoi le texte ne peut être soumis au référendum que s’il n’est pas « examiné » dans les six mois par les deux assemblées du Parlement, ce qui a toute chance d’avoir lieu, chacun des six groupes de l’Assemblée Nationale et du Sénat pouvant facilement l’obtenir… Et c’est seulement si cet examen n’a pas lieu que le Président de la République est tenu de procéder au référendum. Autrement dit, cette procédure a très peu de chance d’être mise en œuvre. C’est pourquoi Jean-Pierre Sueur a parlé de « trompe l’œil » et de « faux semblant ».
>> Le rapport
>> L'intervention de Jean-Pierre Sueur en séance publique
>> La proposition de loi de Jean-Pierre Sueur sur "diverses dispositions relatives aux collectivités locales" inscrite à l'ordre du jour du Sénat ce mardi 18 juin.
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Un article de Jean-Pierre Sueur intitulé « Décentralisation : des avancées au Sénat » sera publié dans le prochain numéro de Communes de France.
>> Lire l’article
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