Le magazine Resonance de novembre publie l'interview que je lui ai donnée.
J'y dénonce les campagnes de stigmatisation visant les professionnels du funéraire dans leur ensemble et j'évoque les sujets qui doivent encore être améliorés : les contrats obsèques et la transparence des prix.
J’ai eu la joie de me rendre dans plusieurs communes de Flandre où notre chère artiste orléanaise, Jeanne Champillou, a beaucoup travaillé dans des communes qui lui ont rendu hommage. Commençons par Bergues où à l’initiative de son directeur, Patrick Descamps, une fabuleuse collection de céramiques est présentée jusqu’au 31 octobre (voir ces 4 exemples ) au sein du remarquable musée du Mont de Piété.
Poursuivons par le musée Jeanne Devos, à Wormhout, où la si sympathique Yvonne Renou nous raconte l’amitié profonde qui unissait Jeanne Champillou et Jeanne Devos, photographe professionnelle, et où leurs oeuvres, apparaissent entre des meubles et objets flamands de toutes les époques.
Je citerai enfin la commune de Lederzeele, dont l’église, comme d’ailleurs celle de Bergues, abrite un chemin de croix, entièrement pensé et fait par Jeanne Champillou, en céramiques très colorées. Oui, c’est émouvant et c’est une joie que de redécouvrir ainsi notre chère Jeanne Champillou au plus profond du « plat pays ».
J’assisterai avec ferveur, ce jeudi, à l’entrée de Robert Badinter au Panthéon.
Je me souviendrai toujours du jour où, jeune député, j’ai voté en 1981 l’abolition de la peine de mort. Robert Badinter admirait Victor Hugo. Il citait la conclusion de son discours de 1848 : « Je vote l’abolition pure, simple et définitive de la peine de mort » - et il ajoutait : « universelle », ce dont nous sommes encore loin.
Il a mené beaucoup d’autres combats. Ainsi la dépénalisation de l’homosexualité. Ainsi, son combat incessant pour la dignité dans les prisons. Il disait : « La situation pénitentiaire est la première cause de la récidive » - et depuis, la surpopulation dans les prisons a, hélas, explosé. Il s’est battu pour la juste indemnidation des victimes de la route. Il a Introduit la possibilité de recours individuels devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Fils de déporté, il a combattu l’antisémitisme de toutes ses forces.
Au Sénat, j’ai travaillé dix ans avec lui : cela a été un honneur pour moi. En quittant le Sénat, il m’a «légué» le dossier des prérogatives du juge francais par rapport aux crimes relevant de la Cour Pénale Internationale. Nous avons bien avancé, mais nous ne sommes pas au bout du chemin.
Enfin, Robert Badinter était un très remarquable orateur, qui vivait ses interventions plutôt que de les lire. Oui, Il est tellement juste qu’il entre au Panthéon !
Mon ami Claude Bourdin nous a quittés, après avoir lutté longtemps contre une implacable maladie. Il aimait passionnément sa ville de Beaugency, ses habitants, son riche patrimoine. Il y a créé de nombreux équipements. Il aimait tout autant tous les villages et tous les habitants de son canton. Il a été fier de représenter durant deux ans le Loiret à l’Assemblée Nationale. Il était un socialiste du possible, réaliste, loin des sectarismes. Il a servi l’Education Nationale, et, en son sein, la formation professionnelle et continue. Il était un artiste, qui a beaucoup peint sa chère ville de Beaugency….Tout cela reste en nous. Merci, Claude ! Je pense fort à Claudette et à toute votre famille.