Sur la forme. Il apparaît au grand jour que la « concertation » sans cesse invoquée pour le «GPV» n'est qu'un simulacre. Personne n'a été consulté sur ces trois démolitions dont on apprend qu'elles sont « demandées » par la Ville d'Orléans : ni les occupants de ces immeubles, qui sont pourtant les premiers concernés, ni les habitants, ni les associations de La Source. C'est le degré zéro de la concertation, et même de l'information.
Sur le fond. Nous ne sommes pas hostiles aux démolitions mais à deux conditions. Premièrement, que l'on crée au moins autant de logements qu'on en démolit et que les nouveaux logements restent accessibles aux habitants ainsi «transférés». Deuxièmement, il faut qu'il y ait un plan, une perspective d'ensemble - en un mot, un projet. Or, c'est ce qui manque le plus à La Source. Sur un ensemble de 45 bâtiments, on en démolit six ou sept, Pourquoi ceux-là plutôt que d'autres ? Dans un certain nombre de cas, il est bien difficile de trouver une réponse à cette question faute justement de projet. Et s'il faut démolir trois bâtiments de plus que ceux initialement prévus, pourquoi ceux-là ? Ces immeubles « Pierres et Lumières » sont de bonne qualité. Les démolir est une absurdité. Si le but est de mieux voir le futur gymnase, c'est plutôt léger comme motivation... Alors, quelle autre motivation ? La vérité, c'est que la municipalité ne sait pas où elle va. Elle demande des démolitions d'immeubles de façon erratique. Lorsqu'il y aura dans le quartier de La Source concerné 10% d'immeubles en moins, en quoi cela changera-t-il l'image et la réalité de ce quartier ? En quoi cela favorisera-t-il P accueil d'activités nouvelles ? Redisons-le, faute de projet le GPV devient illisible et faute de concertation les habitants ont le sentiment d'être ballottés au gré de décisions incohérentes.
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Thème : Textes sur Orléans