L'Edito de La Lettre numéro 7

Au moment où vous recevrez ce septième compte-rendu de mon activité parlementaire, l’actualité sera « estivale », comme on dit.
Que ce soit pour moi l’occasion d’avoir une pensée pour tous ceux qui travaillent pendant cette période et dont on ne parle pas toujours suffisamment. Je pense aux médecins et aux membres du personnel des hôpitaux, à tous ceux qui veillent à la sécurité de tous – gendarmes, policiers, sapeurs-pompiers, personnels de l’administration pénitentiaire –, aux professionnels du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Je pense aux agriculteurs. Je pense à celles et ceux qui ne peuvent pas partir en vacances parce que leurs revenus ne le leur permettent pas, ou parce qu’ils sont malades ou handicapés… Et je suis sûr d’en oublier beaucoup d’autres. Qu’ils me pardonnent ! Mais je n’oublierai pas les élus de nos communes, maires, adjoints, conseillers municipaux, car je sais que l’activité municipale ne s’arrête jamais et que nos concitoyens font appel à leurs élus par tout temps et à tout moment. Cette observation m’incite à rappeler que si les élus ont choisi d’être candidats, et si ils ont l’honneur d’avoir été choisis par le suffrage, ils ont néanmoins droit à une vie de famille et à une vie personnelle.
Les événements récents doivent, en cette période plus calme, nous inciter à la réflexion.
- La Grande-Bretagne a connu, à son tour, les effets dramatiques du terrorisme. Il est prioritaire que les Etats d’Europe et du monde conjuguent leurs efforts pour lutter contre ceux qui portent la responsabilité de telles horreurs.
- L’Europe est en crise. Il faut, car c’est la base de la démocratie, écouter ce qu’a dit la majorité des Français. Cela ne signifie pas pour moi, renoncer à l’Europe, mais inventer d’autres chemins pour continuer à construire une Europe qui soit solidaire et qui se dote des règles nécessaires pour peser dans le monde tel qu’il est et faire prévaloir un commerce, une économie mieux maîtrisés au niveau mondial, au service des citoyens du monde et d’abord des plus pauvres.
- L’emploi reste notre grand souci. On voit aujourd’hui qu’il ne suffisait pas de défaire ce qu’un précédent gouvernement avait fait pour créer des emplois. Je rêve, sur ce sujet, d’une forte mobilisation nationale, associant tous les acteurs concernés et prenant le problème dans toutes ses dimensions. Cette nécessaire mobilisation, il faut – ou il faudra – en créer les conditions.
A toutes et à tous, je souhaite un bon été !
 
Jean-Pierre Sueur

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