J’ai suivi, comme chacun, l’actualité de notre métropole orléanaise. Et les événements récents me conduisent à exprimer toute mon amitié à l’égard de Christophe Chaillou et à témoigner de ses solides compétences.
D’ailleurs, ce qui me frappe, c’est qu’un grand nombre d’élus de gauche, de droite et du centre… que je rencontre me font part du sens du dialogue et de l’intérêt général dont il a fait preuve à la présidence de la Métropole.
Si bien qu’on ne voit pas bien pourquoi il n’aurait pas pu, ou il ne pourrait pas, continuer d’exercer la responsabilité qui lui a été confiée.
Ah si, je sais ! Il y a la politique. Mais je sais aussi que tant que les élus des agglomérations seront élus comme ils le sont aujourd’hui, il faudra travailler ensemble, entre élus de tendances différentes, sur des projets à mettre en œuvre. C’est absolument nécessaire pour aller de l’avant.
Et c’est bien sûr possible.
J’ai, pour ma part, présidé durant douze ans notre agglomération avec d’abord un premier vice-président communiste et ensuite un vice-président centriste. Il m’est aussi arrivé de réaliser avec mes collègues élus un tramway avec l’accord et le soutien décisifs de trois maires, l’une UMP, le second centriste et le troisième (moi-même) socialiste.
Preuve que ça peut fonctionner. Et je puis, sans prendre de grands risques, assurer que les choix que Christophe Chaillou avait mis sur la table et par rapport auxquels il proposait plusieurs scénarios, le seront toujours demain : augmenter les ressources fiscales pour réaliser les investissements demandés par les communes – ou réduire le programme d’investissements pour maintenir la pression fiscale.
Depuis quelques décennies que je parcours le Loiret en tous sens et exerce des responsabilités électives importantes, je sais qu’on peut être, et qu’on doit être, fidèle à ses convictions tout en travaillant avec d’autres dans l’intérêt commun, hors de toute forme de sectarisme.
JPS