Jean-Pierre Sueur est intervenu le 16 février au Sénat dans le débat sur le devenir de l'Union pour la Méditerranée. S'adressant à Mme Alliot-Marie, il a dit qu'il fallait "d'abord remonter la pente par rapport aux erreurs diplomatiques récentes : la France doit être aux côtés des peuples qui se battent avec leurs mains nues pour la liberté.  Cessons de considérer que les dictatures seraient des remparts contre l'islamisme radical et l'intégrisme, alors que les vrais remparts sont la démocratie et la laïcité".
Sur l'Union pour la Méditerranée, Jean-Pierre Sueur a considéré que la structure à 43 pays était lourde et paralysante et produisait surtout des "conférences". Il a fait part des craintes des pays du sud de la Méditerranée de voir le centre de gravité de l'Europe se déplacer vers l'est au détriment de la nécessaire coopération nord-sud : "Nous voulions aller au delà du processus de Barcelone. Ne sommes-nous pas en deçà ?"
Il a plaidé pour une relance de la politique méditerranéenne sur la base de projets concrets clairement définis, financés et "gouvernés". Il a pris l'exemple des projets universitaires et scientifiques, exposant qu'il fallait aller bien au delà du million d'euros affectés au projet d'une université euroméditerranéenne en Slovénie."
>> Le compte-rendu du débat
>> La République du Centre du 18 février
.