Séisme, tsunami, catastrophe nucléaire : disons d’abord notre émotion, notre compassion, notre solidarité à l’égard de ce peuple si durement éprouvé. J’ai téléphoné aux amis d’Utsunomiya avec qui j’avais signé le jumelage qui les unit à Orléans. S’ils n’ont été que faiblement touchés, ils partagent la peine et l’angoisse de leurs compatriotes.
La catastrophe nucléaire, après celles de Three Mile Islands et de Tchernobyl, appelle de sérieuses analyses, réflexions et « remises à plat ». Je ne comprends pas ceux pour qui cette catastrophe n’appellerait aucune remise en cause de leurs certitudes. Je pense qu’il faut avoir la lucidité de reprendre l’analyse et la réflexion sans a priori.
Jean-Pierre Sueur
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