Ce fut un plaisir pour moi de participer à deux salons du livre destinés à la jeunesse, le salon « Livrami » à Dadonville (photo ci-desous à droite) le 18 mars et le salon de Beaugency (photo ci-contre à gauche) organisé par « Val de lire » le 31 mars. Dans les deux cas, beaucoup d'enthousiasme ! Et un objectif que je partage tellement : inciter, habituer nos enfants, nos jeunes, à lire. Leur dire que les livres sont des amis précieux. Il est des amis fidèles, et d'autres infidèles. Les livres sont fidèles : ils nous permettent de communiquer avec des auteurs vivants ou disparus depuis longtemps, mais qui, par la magie du livre, vivent et revivent.
Qu’on m’entende bien : je sais que les IPhones et iPads ont pris une place considérable, que nos adolescents y sont souvent « scotchés ». Il ne s'agit pas de refuser la modernité. C'est d'ailleurs illusoire. Et puis les moyens numériques permettent aussi de fabuleux progrès pour la connaissance, la science, la communication.
Non : il faut en revenir à Victor Hugo et à son texte célèbre dans Notre-Dame de Paris intitulé « ceci tuera cela ». Il exprime la crainte que l'arrivée de l'imprimerie, et donc de la presse et du livre, ne tue la culture préexistante, et donc les livres de pierre que sont les cathédrales. Mais cela ne s'est pas produit. La sculpture a subsisté. De même que la télévision n'a pas tué la radio. Et que, comme je le disais samedi dernier lors de l'inauguration du salon du Photo-ciné-club orléanais qui fête ses 130 ans (c'est ouvert toute la semaine) le cinéma n'a pas tué la photo. Et de la même manière, le numérique ne tuera pas le livre.
Ainsi l'usager du numérique que nous sommes tous et toutes peut rester et restera amoureux du livre et des livres.
Ces livres qui sont des objets singuliers, mystérieux, attachants, familiers, qui sont une part inégalable de notre culture – et de nous-mêmes.
JPS