Zénith d'Orléans - Discours d'accueil Je suis très heureux de vous accueillir ce matin à Orléans, pour le deuxième congrès de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie. Ce Congrès, après le congrès fondateur qui s’est tenu, l’année dernière, à l’occasion d’Equip’Hôtel, entre le 20 et le 25 novembre 1999, sera celui de la confirmation :

• aujourd’hui, l’U.M.I.H. fédère en une seule organisation, et en quatre branches professionnelles, plus de 80 000 établissements et professionnels, soit 94% de la profession.;

• l’UMIH est une organisation qui est sortie renforcée de cette restructuration. Elle permet d’améliorer les services offerts à ses membres ;

• les axes de réflexion et d’action actuels : la question de la TVA à 5% pour la restauration sur place à l’instar du taux appliqué pour la restauration à emporter, la question de l’application des 35 heures dans ces métiers, la question de l’apprentissage.

Je suis heureux de vous recevoir à Orléans, car je considère que vous remplissez un rôle très important dans nos villes et notre société. Il m’est souvent arrivé de parler de la ville, de la politique de la ville. Quand on parle de politique de la ville, on à tendance à parler des quartiers en difficulté, de l’action sociale, etc. Pour ma part, j’ai voulu restaurer une approche plus globale de la politique de la ville, une approche urbaine de la politique de la ville.

L’urbanité, c’est un mot important et beau : il désigne ce qui a trait à la ville, mais ce mot désigne aussi une forme particulière des relations entre les individus, une forme de « politesse où entre beaucoup d’affabilité naturelle et d’usage du monde ». Et je pense que vous, chacun exerçant votre profession, remplissez un rôle important pour la politesse entre les individus, pour leur urbanité. A ce titre, vous jouez un rôle primordial dans nos villes :

• un bar, un café, un restaurant, un hôtel, une discothèque sont des lieux de vie dans la ville, de rassemblement et de rencontres. Je les ai toujours défendu car un café qui disparaît, c’est un lieu de vie et de rencontres qui est supprimé (cas du « Grand Café »). Ils contribuent à faire de certains quartiers des lieux plurifonctionnels, où l’habitat, le commerce, l’activité économique, les loisirs se retrouvent et se mélangent ;

• vos établissements sont également les vitrines d’une ville qui va bien, qui se développe : j’ai été heureux lorsque la création du centre de La Source a permis l’ouverture d’une brasserie.

• ils contribuent à l’animation d’une ville. A Orléans, nous avons voulu animer la ville grâce à différentes actions. L’une d’entre elles fut l’autorisation de terrasses de café. Il y en a 175 actuellement qui sont autorisées, dans tous les quartiers d’Orléans et qui contribuent à faire vivre la ville. Il faut certes trouver un équilibre entre l’animation, l’activité commerciale et le repos des riverains, mais la charte de bonne conduite que nous avons signé avec les représentants de la profession depuis deux ans, montre le chemin.

Comme vous, le voyez, nous nous efforçons, à Orléans, de travailler avec les membres de votre profession en parfaite entente. Nous avons donc cherché à ce que le développement de la ville ait des contrecoups favorables sur certaines activités de vos professions :

• nous avons ainsi accueilli l’Université de La Poste, dont les stagiaires sont très régulièrement logés dans les hôtels d’Orléans ;

• nous avons construit un centre de Conférences qui permettra d’organiser de très nombreux congrès, qui constitueront une clientèle pour les hôtels et les restaurants d’Orléans.

• un salon de la gastronomie, qui se tient chaque année, en novembre, permet de présenter aux visiteurs les chefs de la région et leur spécialité. A l’occasion du salon qui vient de sa terminer la ville d’Orléans a soutenu la création d’une gourmandise, qui doit devenir la spécialité d’Orléans pour les pâtissiers, la macaron aux fruits d’Orléans.


Je suis donc heureux que ce congrès puisse avoir été organisé à Orléans et vous souhaite des travaux fructueux.

Thème : Archives