Vous trouverez ci-dessous les dernières prises de position de Jean-Pierre Sueur.
Jean-Pierre Sueur a déposé un nouvel amendement pour demander la publication - cinq ans après ! - du décret à la loi de 2004 permettant aux femmes fonctionnaires ayant été exposées in utero au distilbène de bénéficier du congé de maternité spécifique inclus dans cette loi.
Suite au dépôt de cet amendement, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, a annoncé la sortie du décret pour début 2010.
>> L’amendement n°230 au projet de loi de financement de la Sécurité sociale
>> Le compte-rendu du débat sur l’amendement
Un peu plus tard dans le débat, Roselyne Bachelot-Narquin apportera la précision suivante : “Les services de M. Woerth m’informent que le décret visant à permettre aux salariées de la fonction publique de bénéficier de la disposition accordant un congé de maternité spécifique aux femmes dont il est reconnu que la grossesse pathologique est liée à l’exposition au diéthylstilbestrol sera présenté au Conseil supérieur de la fonction publique le 17 décembre prochain et publié au tout début de 2010?.
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Jean-Pierre Sueur s’est vu confier par la délégation à la prospective du Sénat la préparation d’un rapport sur « Les villes du futur ».
>> Le compte-rendu de la réunion du 25 novembre de la délégation à la prospective
Au Sénat, Jean-Pierre Sueur critique la diminution des moyens et évoque l’action de la Maison de la Justice et du Droit d’Orléans.
Jean-Pierre Sueur est intervenu le 27 novembre au Sénat sur le budget du ministère de la Justice. Il a contesté la diminution des postes de magistrats inscrite dans les chiffres pour 2011 et 2012, la réduction du nombre de greffiers, la réfaction des crédits annoncés par Rachida Dati pour la mise en œuvre de la réforme de la carte judiciaire, l’évolution à la baisse des crédits de l’aide juridictionnelle, de l’aide aux victimes et de l’accès au droit. Il a cité en exemple les consultations en « vidéo » organisées par la Maison de la Justice et du Droit dans le Loiret, mais indiqué que cela ne justifiait en rien la diminution des crédits de l’État. Il s’est interrogé, au regard des remarques précédentes, sur le bien fondé de l’augmentation des crédits de l’administration centrale du ministère de la Justice.
.Le comité d’histoire du ministère de la Culture vient de publier un ouvrage (diffusé par la Documentation Française), intitulé La coopération entre le ministère de la culture et les collectivités territoriales, sous la direction de Philippe Poirrier et René Rizzardo, qui inclut un texte de Jean-Pierre Sueur.
>> Lire l'article de Jean-Pierre Sueur
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Tels sont les principes que me guideront lors des débats qui auront lieu ces prochains mois au Sénat.
Sur ces sujets, je suis, et reste, à votre écoute.
Jean-Pierre Sueur
>> Télécharger La Lettre n°15 au format pdf
.Je tiens à signaler tout particulièrement le remarquable article publié par Guy Carcassonne dans Libération du 10 novembre 2009, relatif au mode de scrutin pour les régionales proposé par le gouvernement.
.DG Interface, la revue des directeurs généraux des services des collectivités locales, a publié dans son dernier numéro l’article que Jean-Pierre Sueur a consacré à Danièle Le Tonnelier.
.Texte paru dans les pages Rebonds de Libération du 4 novembre 2009
.A l'occasion de la Toussaint, de nombreux médias ont fait écho à l'action de Jean-Pierre Sueur pour que les lois votées soient appliquées fidèlement à leur esprit.
Ce samedi 24 octobre, représentant les salariés de LEXMARK à Orléans.
Il partage leur désarroi et leur incompréhension à la suite de l’annonce de 120 licenciements au sein de cette entreprise.
En effet, l’entreprise LEXMARK est bénéficiaire. Ses marges s’accroissent. Ses résultats sont positifs aussi bien au plan mondial qu’au plan européen, qu’en France.
Il s’agit donc une nouvelle fois de suppressions d’emplois dont la finalité est financière. Il ne s’agit pas pour l’entreprise de restaurer ses marges. Il s’agit de faire en sorte qu’une situation « profitable » aux actionnaires le soit davantage encore, au détriment de l’intérêt légitime des salariés et de leurs familles.
Une fois encore, ces pratiques montrent combien il serait nécessaire d’instaurer dans notre pays des contreparties aux « licenciements boursiers » afin de dissuader les groupes industriels et financiers d’y recourir.
On doit observer que l’annonce de ces suppressions d’emploi va de pair avec la délocalisation d’une part importante de l’activité de ce groupe industriel vers Budapest. Il est incompréhensible que celle-ci intervienne alors que LEXMARK vient de quitter son site historique de Boigny-sur-Bionne pour s’installer dans un immeuble neuf dans le quartier de l’îlot de la Rape à Orléans (Coligny).
Le plan qui vient d’être présenté prévoit que seuls 60 emplois subsisteraient sur le site, la plupart des missions exercées ayant été délocalisées. Or, cette réduction à quelques dizaines d’emplois conduit à s’interroger sur la pérennité du site.
Très préoccupé par cette nouvelle annonce qui, si elle se concrétisait, porterait à nouveau préjudice au potentiel industriel et technologique d’Orléans et du Loiret, Jean-Pierre SUEUR a assuré les représentants des salariés qu’il a reçus de tout son soutien. Il les a assurés qu’il prendrait tous les contacts utiles susceptibles de les aider pour défendre la pérennité de l’entreprise LEXMARK et de l’ensemble de ses emplois à Orléans.
Jean-Pierre Sueur interroge le Gouvernement sur le renvoi d’êtres humains en Afghanistan et sur les fichiers de police. Il regrette l’absence de réponse sur ces deux sujets.
Jean-Pierre Sueur a interrogé lors de la séance de questions d’actualité du Sénat du jeudi 22 octobre le ministre de l’Intérieur sur le renvoi d’êtres humains en Afghanistan. Il a dit que cela suscitait « l’indignation » : « En quoi ces renvois sont-ils nécessaires à la sécurité dans notre pays ? Comment pouvez-vous garantir la sécurité de personnes que vous renvoyez ainsi dans un pays en guerre ? En quoi ceci est-il conforme à l’idée que nous nous faisons de la France, de son rayonnement ? ».
Jean-Pierre Sueur a également interrogé le ministre de l’Intérieur sur les fichiers de police qui ont été créés par deux décrets publiés dimanche dernier. Il a dit : « Il faut évidemment lutter contre le terrorisme et la violence organisée, et cela suppose des moyens en renseignements. Mais il faut respecter les libertés individuelles. C’est d’ailleurs pourquoi Madame Alliot-Marie avait retiré le projet de fichier « Edvige » et avait annoncé qu’il devrait y avoir un encadrement législatif par rapport à de tels fichiers. Il se trouve qu’à l’initiative de deux députés, Madame Batho (PS) et Monsieur Benesti (UMP), la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale a adopté à l’unanimité une proposition de loi prévoyant que de tels fichiers devraient désormais être autorisés par la loi. J’ajoute que les indications prévues par les décrets qui viennent d’être publiés ne sont pas anodines : il est ainsi prévu de ficher les opinions politiques, syndicales, religieuses et philosophiques des Français. En quoi cela est-il nécessaire à la sécurité publique ? ».
S’adressant à Rama Yade, Jean-Pierre Sueur a déclaré : « Pensez-vous qu’il soit nécessaire pour assurer la sécurité dans les enceintes sportives, de ficher les convictions religieuses et philosophiques des responsables sportifs ? ».
Jean-Pierre Sueur a enfin fait observer que Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, avait déclaré ce mercredi à l’Assemblée Nationale qu’il était favorable à un débat parlementaire sur ces fichiers. Il a dit à ce sujet : « Vous publiez des décrets le dimanche et vous annoncez le jeudi que vous êtes favorable à un débat parlementaire sur cette question. La logique serait donc de respecter les engagements qui ont été pris, puisque cette question relève du Parlement, de retirer ou de suspendre ces décrets jusqu’au débat parlementaire et de publier, à la suite de ce débat, des décrets qui s’inscriront dans le cadre des orientations définies par le Parlement ».
Brice Hortefeux étant absent, c’est Marie-Luce Penchard, Secrétaire d’État à l’Outre-mer, qui a répondu.
Jean-Pierre Sueur regrette que la Secrétaire d’État n’ait répondu à aucune de ces deux questions puisque, sur les renvois en Afghanistan, elle a été totalement muette et que, sur la question des fichiers, elle se soit contentée de relire la réponse qui avait déjà été faite la veille par Brice Hortefeux à l’Assemblée Nationale. Ce mutisme n’est pas conforme à l’idée qu’il se fait du débat au Parlement.
>> Voir la vidéo sur Video Sénat
.Jean-Pierre Sueur posera cet après-midi une question à M. Brice Hortefeux, Ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités locales au sujet de la création de fichiers pour la police.
A voir en direct sur le site du Sénat www.senat.fr (séance/dérouleur vidéo).
.Nous aurons l’occasion de revenir en détails sur le projet de réforme territoriale présenté par Nicolas SARKOZY. Ce sera l’objet du débat parlementaire.
Dès à présent, je souhaite faire quelques remarques.
1- Que des réformes soient nécessaires, c’est évident. Je ne suis pas un adepte du statu quo. Mais il faut améliorer la décentralisation et non pas recentraliser, ce qui serait un retour en arrière.
2- Je désapprouve la campagne menée au plus haut niveau de l’État consistant, en fait, à mettre en cause les élus locaux, qui seraient coûteux et dispendieux. Il y a 550 000 élus locaux en France. Les Français savent qu’ils sont dévoués et proches du terrain. Et quand on voit les niveaux d’endettement respectifs de l’État et des collectivités locales, on mesure que les secondes n’ont pas forcément de leçons à recevoir du premier.
3- La fusion des élus des départements et des régions, qui est sans précédent historique ni équivalent géographique, me paraît engendrer une grande confusion. Je préfère la clarté.
4- Pour ce qui est des ressources des collectivités, les réformes annoncées et celle de la taxe professionnelle auront pour conséquence d’accroître encore la part des dotations de l’État dans les ressources des collectivités locales. C’est un choix recentralisateur et contraire à la Constitution, qui a été modifiée afin que soit inscrit le fait que les ressources propres des collectivités locales doivent rester significatives. Comme on a pu le constater depuis des décennies, les compensations de l’État évoluent inéluctablement à la baisse et ne compensent bientôt plus les recettes retirées à ces collectivités.
5- Le paradoxe, c’est que, alors que les dotations de l’État ne cessent de croître, la péréquation entre collectivités est toujours notoirement insuffisante. La seule justification des dotations de l’État devrait, au contraire, être de permettre une juste redistribution des ressources entre collectivités. Car chacun sait que les ressources des communes – pour ne prendre que cet exemple – ne sont pas proportionnelles à leurs charges. En un mot, il faut plus de justice. Cela vaut pour les collectivités comme pour les ménages. La fiscalité locale des ménages est notoirement injuste. Mais je ne vois dans la loi de Finances pour 2010 aucune mesure permettant de traduire dans les faits les innombrables effets d’annonce - à nouveau réitérés - sur la nécessaire réforme de la fiscalité locale.
6- Il est bien d’achever la réforme de l’intercommunalité. A mon avis, cela doit se faire – y compris dans les agglomérations urbaines – dans le respect des communes et en développant la démocratie. Les vrais débats – lors des élections notamment – sur la ville du futur portent sur les enjeux de l’agglomération.
7- Les modes de scrutin à deux tours font partie de nos traditions démocratiques. Ils sont tout à fait compatibles avec une juste représentation des différentes sensibilités. A ma connaissance, aucun parti politique n’a inscrit dans son programme le scrutin à un tour. Il n’est jamais bon – et parfois risqué ! – d’inventer des modes de scrutin pour des raisons purement circonstancielles – et c’est un euphémisme !
Jean-Pierre Sueur a adressé un message le 15 octobre à Michel Masson, président de la FDSEA du Loiret et à Jérôme Tinseau, président des jeunes agriculteurs du Loiret, dans lequel il écrit notamment :
« Je tiens à apporter mon soutien aux agriculteurs du Loiret au moment où dans notre département comme dans toute la France, ils manifestent pour exprimer leurs grandes inquiétudes, leur désarroi et pour présenter au Gouvernement des propositions concrètes et urgentes.
Tous les secteurs de l'agriculture, toutes les productions connaissent aujourd'hui une crise et des difficultés sans précédent.
Cette situation exceptionnelle doit appeler des mesures exceptionnelles.
La régulation et l'organisation des marchés sont absolument nécessaires. La France doit peser de tout son poids au plan européen pour refuser les dogmes de la dérégulation et de la désorganisation qui entraînent les marasmes et mettent en péril nombre d'exploitations pourtant totalement viables.
La situation actuelle appelle des mesures aujourd'hui indispensables, comme l'exonération ou le report de charges sociales et de taxes. Elle appelle des mesures pour réduire les distorsions de concurrence.
Il faut aussi lutter efficacement contre les pratiques commerciales abusives. Je puis attester que nombre de consommateurs ne comprennent pas les écarts scandaleux qui existent entre le prix des produits de notre agriculture qu'ils paient dans les surfaces commerciales et le prix qui revient au producteur.
Il faut enfin que certaines règles s'appliquent à tous de la même manière. Alors que les producteurs français sont soumis à des normes sanitaires et environnementales précises, comment comprendre que certaines productions qui ne respectent aucune de ces normes sanitaires et environnementales soient très largement importées dans notre pays ? Les règles doivent être les mêmes pour tous.
J'ai participé récemment à la réunion organisée par la FNSEA à l'intention des parlementaires au cours de laquelle M. Lematayer, président national, nous a présenté, en détail, vos positions sur ces différents points.
Je suis à votre disposition pour intervenir très concrètement au Parlement et auprès du Gouvernement pour obtenir les mesures exceptionnelles pour nos agriculteurs et notre agriculture qui sont aujourd'hui nécessaires. »
Jean-Pierre Sueur est intervenu au Sénat, il a dit que si la possibilité donnée aux justiciables de saisir directement le CSM constituait un réel progrès du droit, cela n’enlevait rien aux graves défauts du nouveau texte de la Constitution pour ce qui est du mode de désignation des membres du CSM et surtout de l’absence d’indépendance du parquet à l’égard du pouvoir exécutif. Il a indiqué que, quels que soient les avis du CSM, les nominations et évolutions de carrière des magistrats du parquet restaient déterminées par le pouvoir exécutif. Il a souligné que les instances européennes avaient fortement insisté sur le fait que cet état de choses était en contradiction avec les conditions auxquelles doit répondre un « procès équitable ». Il a dit : « Notre vote est un vote de cohérence. Il faut rompre le cordon ombilical et mettre fin à cette dépendance du parquet par rapport au pouvoir exécutif ».
Jean-Pierre Sueur est intervenu à de nombreuses reprises au Sénat dans le débat sur le projet de loi organique relatif au nouvel article 61-1 de la Constitution, qui permet à tout justiciable de saisir le Conseil Constitutionnel pour vérifier la conformité aux droits et libertés constitutionnellement garantis de l’ensemble des lois promulguées.
Jean-Pierre Sueur a indiqué d’emblée que son groupe et lui-même voteraient pour ce projet de loi. En effet, l’instauration de ce nouveau droit donné à tous les justiciables – et qui est reconnu depuis longtemps dans de nombreux pays d’Europe – était demandée depuis longtemps par Robert Badinter. Le Gouvernement de Michel Rocard avait déposé un projet de loi en ce sens qui s’était - alors - heurté au refus de principe du Sénat.
Il a regretté certaines dispositions du projet de loi organique. Ainsi, des « filtres » très lourds sont prévus - la juridiction saisie, mais aussi la Cour de Cassation ou le Conseil d’État – avant que la requête soit transmise au Conseil Constitutionnel ; le juge ne peut pas procéder à une saisine d’office de celui-ci, directement ou indirectement ; il n’est pas prévu que 60 députés ou sénateurs puissent faire valoir leur point de vue, comme c’est le cas depuis 1974 pour la simple saisine du Conseil Constitutionnel.
Il a enfin redit le désaccord de son groupe avec les modalités de désignation des membres du Conseil Constitutionnel aujourd’hui en vigueur.
Tout en soulignant ces limites, Jean-Pierre Sueur a apporté son soutien à cette incontestable avancée du droit pour les justiciables, et donc pour les citoyens de ce pays.
>> La vidéo du point de Jean-Pierre Sueur diffusé sur Public-Sénat
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Jean-Pierre Sueur est intervenu lors de l’examen en dernière lecture du projet de loi pénitentiaire.
Il a dit sa satisfaction de voir, le principe de l’encellulement individuel inscrit dans la loi.
Il a insisté sur l’importance de la création d’un observatoire « indépendant » sur les questions relatives notamment à la récidive et aux suicides en prison.
Il a indiqué que ce projet de loi n’aurait d’efficacité que si les moyens étaient donnés, en particulier pour préparer les détenus à leur réinsertion. Il a dit : « Le milieu carcéral et la condition pénitentiaire sont les premières causes de la récidive. Il ne faut plus qu’il y ait de « sortie sèche » de prison. Et il faut que ceux qui sortent de prison soient suivis afin de se réinsérer vraiment dans la société, ce qui suppose des conditions matérielles, sociales et professionnelles ».
Il a dit : « Il ne faut pas qu’il y ait d’un côté une politique pénale qui aboutit à surpeupler les prisons avec toutes les conséquences négative que cela entraîne – alors que des peines alternatives existent – et de l’autre côté, une politique pénitentiaire qui nécessite des prisons non surpeuplées et des moyens pour préparer la réinsertion des personnes incarcérées ».
A la demande des Artisans du Bâtiment, Jean-Pierre Sueur était intervenu auprès de Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, pour appeler son attention sur les risques de distorsions de concurrence entraînés par le statut de l’autoentrepreneur.
Christine Lagarde lui a répondu.
Jean-Pierre Sueur et Aldo Filippi, directeur du site de Gien de l’entreprise PROMA ont été reçus ce mardi 6 octobre 2009 par Gideon Jewel, président du groupe LEAR pour l'Europe.
Gideon Jewel était accompagné de Jean-Louis Riou, directeur des ressources humaines et d'Alexandre Brue, conseiller.
L’entreprise PROMA de Gien (sous-traitant de rang 2) travaille intégralement pour le groupe LEAR (sous-traitant de rang 1 du groupe PSA).
Au terme de l’entretien, Gideon Jewel a assuré Jean-Pierre Sueur et Aldo Filippi que le groupe étudierait très prochainement en interne toutes les possibilités pour accroître la charge de travail confiée à l’entreprise PROMA de GIEN.
Jean-Pierre Sueur a également évoqué des contacts avec les pouvoirs publics visant à rechercher une évolution positive compte tenu des situations respectives de LEAR et de PROMA.
>> La République du Centre du 7 octobre
>> Le Journal de Gien du 8 octobre
.Ce fut une très belle idée que de conserver la halle d’Auvilliers et de la réinstaller à côté du Château de Chamerolles. Cette halle est d’une architecture remarquable par sa sobriété, qui ont fait un si bel ouvrage.
Merci donc au Conseil général du Loiret de l’avoir sauvegardée et restaurée avec le concours de la Région Centre et de l’Etat. C’est une excellente idée que de la conserver aux côtés du château de Chamerolles, ce qui confortera l’attrait de ce site.
Cette halle abrite une très instructive exposition de découvertes faites par les archéologues lors des travaux préparatoires à l’autoroute A19. Un film nous avait déjà présenté ces découvertes. Mais l’exposition, dans la halle, permet de voir et d’apprendre davantage. C’est passionnant.
Il arrive souvent que certains de mes collègues élus soient indisposés par les « fouilles archéologiques » qui ont un coût et prennent du temps. La meilleure réponse, c’est cette remarquable exposition.
Et M. le préfet du Loiret et de la région Centre a touché juste lorsque, en son style inimitable, il a rendu hommage aux archéologues et aussi aux architectes des Bâtiments de France, eux aussi parfois décriés. Les uns et les autres veillent sur notre passé et protègent notre patrimoine. Cela crée d’inévitables contraintes. Cela nous incite à rechercher le bon équilibre entre le nécessaire respect du passé et la non moins nécessaire préparation de l’avenir. Mais on mesure combien certains combats d’arrière-garde sont à cet égard quelque peu dérisoires !
M. Grouard me reproche de « politiser » la question du rétablissement de l'avis conforme des Architectes des Bâtiments de France. Je tiens à lui préciser que ce rétablissement, au Sénat, a été soutenu par le groupe socialiste, le groupe UMP, le groupe centriste, le groupe communiste, les Verts et les radicaux. Il y a donc eu une unanimité pour rendre aux Architectes des Bâtiments de France les moyens de protéger l e patrimoine, l'architecture et les sites. Il est bien difficile d'y voir une opération « politicienne ». C'est au contraire une position de fond, très largement partagée, comme l'ont montré les débats, qui sont publics !
« La décision prise à la fin du débat sur le Grenelle I de supprimer l’avis conforme des Architectes des Bâtiments de France dans les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager était une tache » a déclaré Jean-Pierre Sueur, au Sénat, dans la nuit de jeudi à vendredi.
« En effet, l’environnement ce n’est pas seulement l’environnement naturel, c’est aussi l’environnement urbain, c’est la défense du patrimoine. Les Architectes des Bâtiments de France ont pour tâche d’y veiller. Leur enlever tout pouvoir effectif dans 600 zones sensibles de ce pays, c’était renoncer aux prérogatives de l’Etat et de la puissance publique en matière de protection du patrimoine. C’était un pan entier des prérogatives du ministère de la Culture qui était remis en cause ».
Jean-Pierre Sueur s’est réjoui qu’un très large accord ait pu être obtenu – après de nombreuses concertations au sein du Sénat – puisque la rédaction qui a été adoptée a été soutenue par les trois rapporteurs du texte « Grenelle II » et par tous les groupes politiques au Sénat. Elle a été adoptée à l’unanimité moins une voix.
Jean-Pierre Sueur estime que ce vote est important dans la mesure où il fait prévaloir l’intérêt général de préservation du patrimoine sur toute autre considération.
Il pense que le vote du Sénat « pèsera fortement » au moment de l’adoption définitive du « Grenelle II ».
Il a exposé en séance, cette nuit, qu’il était positif que le ministère de la Culture ait créé une commission sur le rôle des Architectes des Bâtiments de France. Il a demandé que la réflexion progresse sur la question des voies de recours suite aux décisions des Architectes des Bâtiments de France : « Je me réjouis que le texte de consensus établi par le Sénat renvoie ces recours vers le préfet de région plutôt que le préfet de département. Il me paraît toutefois nécessaire qu’en cas de recours, la Commission régionale du patrimoine et des Sites soit saisie ».
>> Lire La République du Centre du 18 septembre
Jean-Pierre Sueur
.Jean-Pierre Sueur était intervenu auprès de Bruno Le Maire, ministre de l
Gaëtan Gorce, au sujet de la disparition au Tchad d’Ibni Oumar Mahamat Saleh pour exprimer leur attachement à ce que la vérité soit faite sur les conditions de cette disparition, que les responsabilités soit établies et que toutes les conséquences en soient tirées par la Justice.
Nicolas Sarkozy leur a répondu.
Responsable politique de l’opposition tchadienne, ancien recteur, ancien ministre, Ibni Oumar Mahamat Saleh avait fait ses études à Orléans où il avait préparé et soutenu sa thèse de doctorat en informatique.
>> La réponse de Nicolas Sarkozy
.Jean-Pierre Sueur dénonce les licenciements boursiers
Jean-Pierre Sueur a tenu ce mardi 4 août une conférence de presse pour faire le point sur les conclusions qu’il tire du suivi qu’il a effectué durant les douze derniers mois de la situation d’une vingtaine d’entreprises du Loiret qui ont connu des difficultés – ce qui s’est traduit par des licenciements et dans certains cas par la fermeture de sites – ou qui sont dans une grande incertitude quant à leur devenir.
Il a, en particulier, critiqué les « licenciements boursiers » citant le cas de cinq groupes qui ont licencié ou fermé des entreprises alors que leur situation financière est bonne ou très bonne. C’est le cas, a-t-il dit, pour 3M Santé, Gemalto, Novartis, Mc Neil et Rohm and Haas.
La « palme » revient, pour lui, à Gemalto, qui a obtenu le prix du meilleur rendement boursier l’année même où le groupe fermait le site de Saint-Cyr en Val, supprimant 370 emplois.
Jean-Pierre Sueur a dit qu’il était nécessaire que l’Etat impose des contreparties suffisamment fortes et contraignantes aux groupes qui entendent procéder à des « licenciements boursiers » au seul bénéfice des actionnaires afin de les dissuader de le faire.
Il a également dit : « Je n’accepte pas ces décisions où la finance et le profit passent toujours devant l’humain ».
Il demande un soutien de l’Etat beaucoup plus efficace à la filière des équipementiers et sous traitants de l’automobile
Au cours de la même conférence de presse, Jean-Pierre Sueur a fait le point sur la situation des sous-traitants et équipementiers de l’automobile.
Il a regretté que rien n’ait changé depuis la question orale avec débat qu’il a posée en mars dernier au Sénat.
Il a dit que le Fonds de Modernisation des Equipementiers Automobile (FMEA) était notoirement sous doté (600 millions d’euros contre 6,5 milliards de prêts pour Renault et PSA) et que son attribution était beaucoup trop sélective, aucune entreprise du Loiret en ayant bénéficié à sa connaissance (mais il souhaite se tromper !).
Il a une nouvelle fois demandé que ce fonds voie son montant accru et que les conditions d’accès à celui-ci soient revues.
Il a rendu publique la lettre qu’il a écrite au Préfet du Loiret à ce sujet.
La proposition de loi sur l'extension du travail du dimanche n'a été votée au Sénat qu'avec ... 6 voix de majorité.
Cela témoigne du réel malaise qu'a suscité cette proposition au sein du groupe majoritaire du Sénat lui-même.
Pour ma part, comme je m'y étais engagé, j'ai clairement combattu cette proposition de loi.
C'est pour moi une question de civilisation : veut-on absolument céder au "culte du caddy" au mépris de la vie familiale, culturelle, spirituelle, sportive, des loisirs partagés, du "vivre ensemble", etc.
Chacun comprend que le travail le dimanche est nécessaire dans un certain nombre de métiers et de circonstances. Mais comment ne pas voir que l'objet de la proposition de loi est, en fait, de la généraliser.
C'est pour moi une question de société et de civilisation.
Dans quelle société voulons-nous vivre ? Quelles sont nos valeurs ?
Jean-Pierre Sueur.
A lire, la dépêche de l'AFP qui retrace les enjeux du débat au travers des diverses interventions (dont les miennes).
.Jean-Pierre Sueur a défendu deux amendements tendant à ne pas appliquer les nouvelles dispositions relatives au travail du dimanche auw zones commerciales non desservies par les transports en commun. (Ces amendements n'ont pas été adoptés, pas plus qu'aucun autre... la majorité du Sénat ayant décidé d'adopter conforme le texte issu de l'Assemblée Nationale afin qu'il soit adopté plus rapidement !).
Lire l'intervention.
.A la demande de la CAPEB du Loiret et aussi de nombreux artisans du Loiret, Jean-Pierre Sueur avait écrit à François Fillon, Premier ministre, au sujet des effets pervers du statut de l'auto-entrepreneur, qui crée une réelle inégalité entre des personnes exerçant la même activité et n'étant pas soumises aux mêmes charges, et donc de préoccupantes distorsions de concurrence.
François Fillon lui a répondu.
.Le bulletin du réseau DES France (qui rassemble les victimes du distilbène) consacre dans son numéro de juillet deux pages à l'action de Jean-Pierre Sueur.
.Jean-Pierre Sueur a interpellé le ministre chargé du tourisme à ce sujet.
Lire la question publiée dans le JO du Sénat du 16 juillet 2009, page 1780.
.Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès du ministre des Affaires étrangères au sujet d'AUNG SAN SUU KYI, opposante birmane, prix Nobel de la Paix, prisonnier politique.
Bernard KOUCHNER lui a répondu.
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Un grand coup de chapeau à Olivier JOUIN et à son équipe de 170 bénévoles qui nous offrent à Cléry-Saint-André leur quatrième spectacle "Son et Lumière" consacré cette année au destin des femmes dans la Révolution Française !
Ce sujet est assurément une bonne idée. Le moins qu'on puisse dire est, en effet, que la place des femmes dans la Révolution Française a été des décennies - des siècles ! - durant, non seulement minorée, mais même totalement ignorée ! Il est donc juste et salubre de faire revivre, comme le fait ce spectacle, les deux grandes figures d'Olympe de Gouges et de Théroigne de Méricourt.
Mais le spectacle ne s'arrête pas au destin de ces femmes d'exception. Il met aussi en scène - et ce n'est pas son moindre intérêt - la vie des femmes de la France rurale : les filles qui sont la proie des seigneurs locaux ; les femmes qui travaillent, se révoltent et vivent dans leur village les espoirs et les désillusions de cette période exaltante et tragique ; celles encore qui appartiennent à une noblesse éclairée par les philosophes des Lumières...
Le spectacle nous conduit donc incessamment de Paris à Cléry, qui sont le point et le contrepoint d'une histoire restituée avec une grande ferveur.
Merci à tous... et à toutes !
.A la demande de l'UFC Que Choisir, Jean-Pierre Sueur a interpellé le Ministre de l'Economie et des Finances sur l'avenir des directions départementales de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Lire sa question et la réponse du ministre.
.Jean-Pierre Sueur a questionné la Ministre de l'Intérieur sur l'intérêt que présenterait, pour une meilleure prise en compte du pluralisme, la présence des oppositions municipales au sein des conseils communautaires des communautés d'agglomération. La ministre lui a répondu.
Lire la question et la réponse.
.C'était prévisible. La première mise en application à l'Assemblée Nationale du nouveau règlement (issu de la réforme constitutionnelle) instaurant le "temps global" a produit des effets très négatifs, comme le montre la simple lecture des débats.
Il fut, en effet, durant ces débats, beaucoup question du chronomètre ! Un groupe politique - devinez lequel - crut subtil de n'utiliser que le moins possible le temps qui lui était dévolu, par pure tactique. Un autre - devinez lequel - eut bientôt épuisé le temps qui lui était imparti. Ses amendement furent donc mis au vote sans débat, sans explication, sans plaidoyer pour ou contre lesdits amendements.
C'est caricatural, surtout sur un sujet aussi important !
Je redis qu'il est préjudiciable à la démocratie de vouloir ainsi limiter, encadrer, anesthésier le débat parlementaire.
Et cela d'autant plus que la Constitution de la Cinquième République - même amendée - est ainsi faite que le pouvoir exécutif dispose de larges prérogatives pour mettre en oeuvre sa politique et qu'aucune "obstruction" (ou prétendue telle) n'a jamais empêché un gouvernement de faire passer un texte auquel il tient !
Le Parlement doit être le lieu du débat. Il doit être le coeur battant de la démocratie. Cela s'accomode mal de l'obsession du chronomètre.
Le "temps global" n'a heureusement pas été instauré au Sénat. J'espère que cela durera et qu'on reviendra à l'Assemblée sur cette innovation néfaste.
Pour ce qui est du fond du débat sur le travail du dimanche, j'y reviendrai à la suite du débat qui aura lieu à ce sujet au Sénat à partir du 21 juillet.
.Jean-Pierre Sueur a posé le 23 juin 2009 une question orale au Gouvernement – en séance publique au Sénat – au sujet de la carence d’infirmières et d’infirmiers dans plusieurs secteurs géographiques du Loiret.
Il s’est référé à l’accord intervenu entre les Caisses d’Assurance maladie et les syndicats d’infirmières et d’infirmiers qui prévoit, des mesures incitatives à l’installation et au maintien en exercice dans les zones « très sous-dotées » (soutien matériel à l’installation pour l’équipement du cabinet, prise en charge des cotisations d’allocations familiales, etc.).
Il a rappelé que « le département du Loiret comprend 37 zones, parmi lesquelles aucune ne s’avère « surdotée » ou « très sous-dotée », excluant ainsi le Loiret du dispositif d’incitation à l’installation ou au maintien en exercice, alors même que ce département souffre, dans certaines zones, d’un manque flagrant d’infirmiers.
En effet, avec une densité de 52 infirmières pour 100 000 habitants, le Loiret constitue un des départements les moins bien dotés en France en nombre d’infirmiers, dans la mesure où la moyenne nationale s’élève à 85 pour 100 000 habitants.
Ainsi, l’accès aux soins infirmiers est considéré comme normal dans ce département malgré d’importants déséquilibres et la situation très critique à cet égard de cinq cantons classés « sous-dotés » où l’insuffisance du nombre d’infirmiers et d’infirmières est flagrante. Il s’agit des cantons de Patay, Briare, Châtillon-sur-Loire, Châtillon-Coligny et de Château-Renard ».
Jean-Pierre Sueur Sueur a demandé « quels sont les modes de calcul qui ont conduit à l’exclusion du Loiret de ce dispositif » et « quelles mesures » le Gouvernement comptait « prendre afin de remédier à cet état de choses qui porte préjudice aux habitants des cantons du Loiret qui viennent d’être cités et favoriser l’installation et le maintien des infirmiers et infirmières en leur sein ».
Répondant au nom de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, Bernard Laporte, secrétaire d’État, lui a notamment répondu : « Les cinq cantons que vous évoquez et qui sont situés dans le Loiret, ont été considérés comme sous-dotés. Or, seule la classification en zone « très sous-dotée » ouvre droit aux aides à l’installation ou au maintien des infirmiers libéraux […]. De fait, parmi les 37 zones du département du Loiret, aucune zone ne s’est avérée « surdotée » ou « très sous-dotée ». Cependant, ce zonage n’est pas figé. Il évoluera bien évidemment si de nouvelles données de recensement de la population conduisent à modifier les critères décrits. Surtout, ce zonage et plus globalement le nouveau dispositif conventionnel vont faire l’objet d’un suivi attentif et d’une évaluation par les partenaires conventionnels et par les pouvoirs publics. Cette évaluation prendra en compte les données locales et spécifiques qui n’entraient pas nécessairement en compte dans les critères actuels de classification ».
Reprenant la parole après cette réponse du représentant du Gouvernement, Jean-Pierre Sueur a déclaré : « Je prends acte de votre réponse avec une certaine déception. Il y a des zones « sous dotées » et d’autres « très sous dotées ». Il est difficile d’aller expliquer aux élus et aux citoyens concernés du département du Loiret que leur territoire ne pourra bénéficier du dispositif par ce qu’il n’est que « sous doté »! Vous avez indiqué que ce zonage évoluera. Je souhaite pour ma part qu’il y ait un réexamen de ce dispositif dès les prochains mois et que celui-ci soit rapidement affiné et revu de manière à ce qu’il prenne en compte, comme vous l’avez dit, « les données locales et spécifiques » qui, jusqu’à ce jour, « n’entraient pas en compte dans les critères de classification ». Je rappelle les chiffres pour le Loiret : 52 infirmiers pour 100 000 habitants, contre 85 au plan national ! Et je rappelle la situation très déficitaire des cantons de Patay, Château-Renard, Châtillon-Coligny, Châtillon-sur-Loire et Briare pour le nombre d’infirmières et d’infirmiers. Nous ne pouvons nous satisfaire que rien ne soit fait au motif que ces cantons ne seraient que « sous-dotés » et non « très sous-dotés » ! »