Vous trouverez ci-dessous les dernières prises de position de Jean-Pierre Sueur.
Je suis triste d’apprendre le décès d’Hélène Pichot, artiste peintre, dont les œuvres subtiles, délicates, si sereines, étaient, restent - et resteront - aimées d’Orléans jusqu’au Japon. Merci, Hélène !
JPS
Par une question écrite, Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, pour lui demander le rapatriement des enfants français retenus dans la zone irako-syrienne.
>> Voir la vidéo de l'intervention dans la discussion générale
>> Voir la vidéo de l'interpellation d'Amélie de Montchalin
À l’initiative de mon collègue et ami Patrice Joly, sénateur de la Nièvre, le Sénat a adopté à l’unanimité une résolution très précise par laquelle il demande la mise en place d’un agenda rural européen.
Jean-Pierre Sueur a participé à l’audition, par les commissions des lois et des affaires sociales du Sénat, de Jean-Marc Sauvé, président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE).
>> (Re)voir la vidéo de l’audition
À la suite des alertes lancées par l’association « Territoires et cinéma », Jean-Pierre Sueur a interpellé, par une question écrite, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, sur le développement de la défiguration de films par des insertions publicitaires en raison de la multiplication des canaux de diffusion et de l’acquisition de catalogues de films par des entreprises extra-cinématographiques.
Éditorial du numéro de novembre 2021 (35) de La Lettre de Jean-Pierre Sueur
Jean-Pierre Sueur
Jean-Pierre Sueur a interpellé Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, au sujet de la situation de la gare de Montargis. Dans la question qu’il vient de lui poser, il expose que le nombre de personnels affectés aux guichets au sein de cette gare est notoirement insuffisant et que, de ce fait, des guichets sont fréquemment fermés. Il ajoute que les distributeurs automatiques de titres de transport connaissent des dysfonctionnements, notamment pour l’impression des billets à tarif réduit. Il lui demande en conséquence quelles dispositions il compte solliciter de la SNCF pour mettre fin dans des délais rapides à ces carences et dysfonctionnements.
Il faut saluer une fois encore le succès de la présentation par La Fabrique Opéra de l’opéra de Verdi, La Traviata, au Zénith d’Orléans – et cela d’autant plus que la crise du Covid n’a pas facilité la préparation du spectacle, qui a dû être retardé. Félicitations donc, au chef Clément Joubert, au metteur en scène Gaël Lépingle, aux chanteurs, aux chœurs, aux danseurs, à l’équipe de La Fabrique Opéra. Mais félicitations aussi et surtout à cette équipe pour avoir su associer à cette belle aventure nombre de lycées, de centres de formation d’apprentis – et au total, des centaines de jeunes qui ont œuvré avec enthousiasme et qui ont appris, en participant ou assistant aux spectacles, à aimer l’art lyrique. Ce n’est pas la moindre des réussites de La Fabrique Opéra.
JPS
« Charles Péguy et la littérature » : tel est le thème du débat entre Alain Finkielkraut et Jean-Pierre Sueur sur Charles Péguy et la littérature animé par Guillaume Erner, de France Culture, qui a été diffusé (et rediffusé à plusieurs reprises) sur Public Sénat. Ce débat qui a été coproduit par Public Sénat et France Culture pour l’émission « Livres et vous » est disponible en podcast, notamment sur France Culture.
Le numéro de juillet 2021 de la revue Crémation Magazine a publié une interview de Jean-Pierre Sueur sur l’évolution du secteur funéraire – en particulier pour ce qui est de la législation – au cours des dernières années.
Ce qui caractérise les trois compagnies qui cohabitent au Théâtre de l’Escabeau, à Briare, et qui s’unissent pour leurs spectacles d’été, c’est tout simplement – mais c’est essentiel ! – l’amour du théâtre. Nous en avons une nouvelle illustration cette année avec L’Alchimiste de Ben Jonson – auteur contemporain de Shakespeare – mis en scène avec brio par Stéphane Godefroy. Il y a encore deux représentations, les vendredi 10 et dimanche 11 septembre à 20 h 30.
Jean-Pierre Sueur
À l’heure où la Tunisie connaît des soubresauts politiques qui ouvrent sur un avenir incertain, et même si l’espoir demeure, à l’heure où elle est confrontée à une terrible épreuve sanitaire (1), il est éclairant de lire le livre d’un Tunisien né près de Sousse et devenu un chercheur de haut niveau, Abdellaziz Ben-Jebria, qui vient de paraître aux éditions Edilivre.
C’est l’histoire d’une ascension sociale et intellectuelle, de l’école primaire d’un petit village de Tunisie aux universités françaises – une ascension menée à la force du poignet, de petits boulots en petits boulots, pour assurer le financement nécessaire – puis à un doctorat d’État, à un statut de chercheur de haut niveau au sein de l’INSERM. Et puis Abdellaziz Ben-Jebria a été, comme tant d’autres étudiants français ou non ayant atteint ce haut niveau, happé par les États-Unis, où il mène un brillant parcours universitaire et scientifique. Qui dira combien notre pays aura payé ces « appels d’air » incessants de nos meilleurs scientifiques, faute que la France puisse simplement leur proposer des emplois au sein des universités et organismes de recherche rémunérés au niveau qui est le leur ?
Ce parcours est toute une histoire qui appelle à la réflexion. Il s’achève (provisoirement) lorsqu’Abdellaziz Ben-Jebria rentre en Tunisie en 2010. Il vit la révolution, ce « printemps arabe » dont il nous parle avec une extrême lucidité. Il nous explique qu’alors que des foules joyeuses s’enthousiasmaient pour l’avenir qui s’ouvrait avec le départ de Ben Ali « et de sa bande », on assistait « au réveil de politiciens opportunistes de tout bord pour […] voler à ces jeunes gens naïfs leur propre victoire ; ces politiciens arrivistes ont vite clamé leur pseudo contribution au renversement du régime Ben Ali et se sont enfoncés à cœur joie dans la prolifération de centaines de partis politiques. […] Pire, on assistait aussi au retour victorieux des tenants de la vérité divine pour réclamer leur part de gâteau. »
Et il ajoute : « On semblait oublier que la Tunisie est à la fois africaine et méditerranéenne par sa situation géographique […], qu’elle avait préservé la mémoire intacte pour demeurer ouvertement pluriculturelle par l’imprégnation de ses anciennes civilisations punique, carthaginoise, romaine, byzantine et j’en passe bien d’autres […] tout en préservant ses coutumes musulmanes et ses traditions populaires. »
Il dénonce la nouvelle constitution qu’il juge « incohérente, opaque et imprécise » et l’action d’une « arrogante et irresponsable troïka » qui « s’est précipitée à doubler artificiellement les salariés de la fonction publique. » Il explique combien cela a pesé sur la situation économique.
Et il n’a pas de mots assez durs contre la corruption.
On voit bien qu’il attend, qu’il espère autre chose. Puisse l’avenir lui donner raison. Puisse le « printemps arabe », né en Tunisie, et qui s’y est poursuivi, alors qu’il sombrait partout ailleurs, vivre, et vivre longtemps par le chemin retrouvé de réformes fortes respectueuses d’une nation et d’un peuple qui furent toujours ouverts au monde et à la modernité tout en gardant leur identité profonde !
Jean-Pierre Sueur
Jean-Pierre Sueur salue la décision de la Cour de cassation qui a rejeté le pourvoi de Monsieur Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée équatoriale.
Cette décision aura pour effet de mettre en oeuvre, pour la première fois, le nouveau dispositif, qui a été initié par sa proposition de loi de 2019, qui a été inscrite dans la récente loi sur l'aide au développement, et qui permettra de restituer aux populations spoliées les biens confisqués par la justice française.
Jean-Pierre Sueur salue l'action opiniâtre des associations, et notamment de Transparency International, pour que l'on parvienne enfin, à l'inscription dans le droit français, de la restitution des biens mal acquis.
Lors du débat qui a eu lieu ces derniers jours sur la vaccination et les dispositions contraignantes, deux notions ont guidé les positions exprimées par le groupe socialiste du Sénat, auquel j’appartiens :
- La responsabilité, d’abord. Le sens de la responsabilité nous a conduits à défendre la vaccination la plus large possible du maximum de nos concitoyens – et même de tous les Français. C’est en effet le seul moyen de lutter effectivement contre la pandémie et d’atteindre l’immunité collective.
- Le respect des libertés, ensuite. Durant cette période où cette immunité collective n’est pas atteinte, s’il est justifié de mettre en œuvre des dispositions contraignantes, celles-ci doivent se limiter aux mesures indispensables et pour un temps limité. C’est le sens des amendements que nous avons déposés et soutenus. Nous récusons une société dans laquelle la moitié des citoyens seraient appelés à contrôler l’autre moitié, et inversement !
Jean-Pierre Sueur
Le Sénat a adopté définitivement ce mardi 20 juillet le projet de loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales. Ce texte contient une avancée historique pour la restitution des biens mal acquis qui permettra enfin aux objectifs inscrits dans ma proposition de loi adoptée à l’unanimité par le Sénat en 2019 de se traduire dans la réalité.
Ce texte permettra de restituer aux populations des pays spoliés les recettes provenant de la confiscation des biens de personnes reconnues coupables, en France, des délits de recel, de blanchiment, ou de blanchiment de recel d’infractions à la probité lorsque l’infraction d’origine a été commise par une personne dépositaire de l’autorité publique, chargée d’une mission de service public ou investie d’un mandat électif dans un État étranger, dans l’exercice de ses fonctions.
Conformément à mes propositions, la restitution des « biens mal acquis » pourra être réalisée par le financement des actions de développement, au plus près des populations concernées dans le respect des principesde transparence, de redevabilité et en associant des organisations de la société civile en France et dans le pays d’origine.
Je me réjouis de cette avancée pour les populations spoliées et je resterai vigilant quant aux modalités pratiques afin que les sommes restituées ne soient pas confondues avec le budget de l’aide publique au développement.
Jean-Pierre Sueur
>> Dans la presse :
Les règles européennes disposent que les nouvelles cartes d’identité devront obéir aux mêmes règles dans l’ensemble des pays de l’Union européenne. Ainsi, la mention « carte d’identité » sera écrite dans la langue de chacun des pays mais devra l’être aussi dans une ou plusieurs autres langues. Cela pourra s’appliquer également aux autres mentions figurant sur la même carte. Dans ce cadre, Jean-Pierre SUEUR a relayé, lors d’une question orale posée au Sénat, les propositions faites par M. Paul DE SINETY, délégué général à la langue française, qui consistaient à inscrire, au minimum, la mention « carte d’identité » dans les langues des pays limitrophes de la France, c’est-à-dire l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Il a considéré que cette pluralité de mentions manifesterait une ouverture positive au plurilinguisme.
Il s’est heurté à l’opposition de Mme Marlène SCHIAPPA, qui représentait le Gouvernement, qui a défendu la seule mention de l’anglais à côté du français.
Jean-Pierre SUEUR a regretté cette position exclusive en cette année de « Brexit », et a souhaité, lors de la séance publique du Sénat, que cette position puisse être revue à l’avenir.
> Lire la question orale de Jean-Pierre Sueur et la réponse de la ministre
Jean-Pierre SUEUR, sénateur du Loiret, s’est opposé à la question préalable qui a été déposée par la majorité du Sénat lors de l’examen en dernière lecture du projet de loi sur les principes de la République.
Il a fait observer que le Gouvernement avait pratiquement généralisé le recours à la procédure accélérée, réduisant la « navette » entre les deux assemblées à une seule lecture au sein de chacune d’entre elles. Cette procédure est censée être exceptionnelle. Sa quasi-généralisation est donc contraire à l’esprit et à la lettre de la Constitution. Il a dit que, dès lors que l’on critiquait cette méthode, il était hautement contestable de proposer, en cas d’échec de la commission mixte paritaire, et donc de retour à la procédure de la « navette » entre les assemblées, une question préalable qui avait pour objet et pour effet de ne pas délibérer sur le texte. Il a dit que, ce faisant, on présuppose qu’il n’y aurait aucune chance que l’Assemblée nationale reprenne une seule modification proposée par le Sénat, ni que l’inverse soit possible. Il a vu dans cette « facilité » le signe d’un blocage préjudiciable entre les deux assemblées et d’un refus de faire fonctionner le débat parlementaire dans la pluralité des assemblées et de leurs composantes jusqu’à son terme. Il a déclaré : « C’est une certaine conception du Parlement, et donc de la vie démocratique qui est en cause. »
> Lire l'intervention de Jean-Pierre Sueur à la fin de la séance du mercredi 21 juillet
Lors du débat sur le projet de loi « décentralisation, différenciation et déconcentration » (3D), Jean-Pierre SUEUR est revenu sur la nécessaire transparence quant aux prix des différentes prestations funéraires. Il a rappelé que la loi de 2008, dont il est à l’origine, dispose que tous les opérateurs funéraires doivent déposer, dans toutes les mairies des villes de plus de 5000 habitants, un devis conforme à un modèle établi par un arrêté publié en 2010 par le Ministère de l’Intérieur. Il a défendu un amendement pour compléter ces dispositions visant à imposer que les prix donnés pour chacune des prestations soient obligatoirement actualisés chaque année. Il a redit que,dans les périodes sensibles où les familles sont éprouvées par le décès d’un être cher, et donc vulnérables, il était important que les informations données quant aux prix des différentes prestations funéraires, le soient en toute transparence sur des bases effectivement actualisées. Il faut maintenant que cette disposition soit adoptée lors de l’examen de ce texte par l’Assemblée nationale.
> Lire son intervention et le débat sur son amendement
Devant la gravité de la crise sanitaire en Tunisie, marquée par le taux de mortalité due à la Covid-19 le plus élevé de tout le continent africain, Jean-Pierre SUEUR, Président du groupe interparlementaire d’amitié France-Tunisie, a demandé que « la France se tienne pleinement aux côtés de la Tunisie dans cette épreuve ».
> Lire le communiqué
> Les lettres envoyées le 20 juillet au président de la République, au Premier ministre et au ministre des affaires étrangères
Devant la gravité de la crise sanitaire en Tunisie, marquée par le taux de mortalité due à la Covid-19 le plus élevé de tout le continent africain, Jean-Pierre SUEUR, Président du groupe interparlementaire d’amitié France-Tunisie, a demande que « la France se tienne pleinement aux côtés de la Tunisie dans cette épreuve ».
> Lire le communiqué
> Les lettres envoyées le 20 juillet au président de la République, au Premier ministre et au ministre des affaires étrangères
Je signale tout particulièrement ce livre : "La métropole par la santé ? Coopérations dans les territoires de l'Orléanais", de Pierre Allorant, Sylvain Dournel, Fouad Eddazi et Franck Guérit, publié aux éditions Autrement.
Il apporte une précieuse réflexion sur nos métropoles naissantes - et notamment celle d'Orléans - et met en lumière le fait que leur rôlereste relativement limité dans les domaines très sensibles que sont la santé et l'hôpital.
L'une des leçons que je tire de la lecture de ce livre est qu'il y a aujourd'hui une impérieuse nécessité pour que, dans la métropole orléanaise, et au-delà, toutes les forces vives et les élus s'unissent pour obtenirenfin de l'État la création d'un Centre Hospitalier Universitaire à Orléans.
Jean-Pierre Sueur
La métropole par la santé ? coopérations dans les territoires de l'orléanais, éditions Autrement, 93 p., 7,50€.
Je signale tout particulièrement ce livre : "La métropole par la santé ? Coopérations dans les territoires de l'Orléanais", de Pierre Allorant, Sylvain Dournel, Fouad Eddazi et Franck Guérit, publié aux éditions Autrement.
Il apporte une précieuse réflexion sur nos métropoles naissantes - et notamment celle d'Orléans - et met en lumière le fait que leur rôlereste relativement limité dans les domaines très sensibles que sont la santé et l'hôpital.
L'une des leçons que je tire de la lecture de ce livre est qu'il y a aujourd'hui une impérieuse nécessité pour que, dans la métropole orléanaise, et au-delà, toutes les forces vives et les élus s'unissent pour obtenirenfin de l'État la création d'un Centre Hospitalier Universitaire à Orléans.
Jean-Pierer Sueur
La métropole par la santé ? coopérations dans les territoires de l'orléanais, éditions Autrement, 93 p., 7,50€.
Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret, est intervenu lors du débat sur le projet de loi Décentralisation, Déconcentration, Différenciation («3D»). Tout en soulignant le rôle important des régions en matière d’enseignement supérieur, il s’est opposé à des amendements visant à nier ou à fortement réduire le rôle de l’État en la matière. «La politique universitaire ne peut être la somme des politiques universitaires régionales, a-t-il dit […]. L’Éducation Nationale, ça existe ! Certes, il y a des pays où le modèle est celui d’universités totalement concurrentielles. Il en est où les régions riches financent des universités riches et les régions pauvres des universités pauvres. Ces modèles ne sont pas les nôtres. Pour nous, l’État doit jouer un rôle essentiel pour la solidarité, la péréquation. Il revient à l’État républicain de faire en sorte qu’il y ait dans tous les secteurs géographiques des enseignements universitaires de qualité, proposés aux étudiants, à tous les niveaux et dans tous les domaines.»
Jean-Pierre Sueur ayant interpellé la ministre Barbara Pompili sur la place des actions relevant de la transition écologique au sein du plan de relance, celle-ci lui a répondu.
Jean-Pierre Sueur avait saisi Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, au sujet de la nécessité de renforcer les effectifs de la Police Nationale dans le Loiret.
Celui-ci lui a répondu.
"De Rocs et d'Ecumes", d'après Guillevic, avec Marie-Christine Barrault et Gérard Audax (Clin d'Oeil)
Sauf erreur de ma part, le seul spectacle en provenance du Loiret présenté au Festival d'Avignon est la création d'Aurélie Audax sur des textes du poète Eugène Guillevic, interprétée par Marie-Christine Barrault et Gérard Audax, accompagnés par le violoniste Guillaume Dettmar.
On doit ce spectacle à la compagnie "Clin d'Oeil", hébergée et très soutenue par la ville de Saint-Jean-de-Braye.
J'ai vu ce spectacle avec un grand plaisir. Servi par une Marie-Christine Barrault qui offre généreusement toute son expérience et tout son talent - en dialogue avec son partenaire Gérard Audax, lui aussi pleinement engagé - les poèmes, la poésie de Guillevic nous sont restitués dans toute leur force. On le sait, Guillevic - que j'eus jadis l'honneur d'accueillir à Orléans - aime les formes courtes. Ses textes sont cursifs, denses. Ils vont à l'essentiel, sans fioritures. Ils nous parlent de Carnac, de granit, de la Bretagne, de la terre - de la vie et de l'amour. Guillevic écrivait : "La poésie se définit par les noces de la parole et du silence".
N'hésitez donc pas à aller voir ce spectacle à Avignon. C'est au Théâtre du Petit Chien, 76 rue Guillaume Puy, chaque jour jusqu'au 31 juillet, à 12h45. Et si vous ne pouve pas le découvrir à Avignon, ne le manquez pas quand il viendra dans notre département du Loiret - dont il est un bel ambassadeur.
Jean-Pierre Sueur