Pour m’être particulièrement impliqué dans ce dossier et l’avoir suivi depuis plus d’un an, et puis lorsque j’exerçais cette fonction, avec l’entreprise Sandoz qui avait décidé de se développer à proximité des bords de Loire, ce qui n’allait pas sans susciter des craintes pour l’environnement.
Après bien des débats, une solution fut trouvée. De nombreux aménagements furent faits et surtout, il fut décidé que toute une série de produits ne seraient pas stockés à proximité de la Loire. Le président de l’époque de Sandoz, René Basdevant, s’engagea, suite à l’accord auquel nous étions parvenus, à créer un centre de galénique dans des locaux spécialement construits à La Source et à soutenir activement « Orléans Technopole ». Les deux engagements furent tenus.
C’est ainsi que le centre de galénique s’installa sur le parc technologique de La Source, près du Centre d’Innovation de l’Université.
Et puis, il fut cédé à Novartis.
Et, en 2008, Novartis annonça sa décision de rapatrier ce centre ainsi qu’une partie de l’activité de son site de Rueil-Malmaison en Suisse.
Après avoir rencontré plusieurs interlocuteurs et représentants du personnel de Novartis France, il m’est apparu que cette décision était contestable.
Le groupe Novartis va bien, fait de très notables profits. Et l’on ne comprend pas ce qui justifie ces transferts d’activité vers Bâle.
Quoi qu’il en soit, ce fut une très mauvaise nouvelle pour les trente-six salariés d’Orléans La Source, que j’ai rencontrés. Je suis resté en contact avec leurs représentants, ainsi qu’avec un repreneur potentiel et le groupe IDD.
Je tiens à souligner que le présidente d’IDD, Hélène Rouquette, a fait preuve d’une grande détermination et a dépensé beaucoup d’énergie durant des mois pour faire aboutir ce dossier et notamment boucler le montage financier.
Je tiens aussi à souligner que la coopération des dirigeants de Novartis France a été précieuse. Elle a permis d’arriver à un accord au terme duquel Novartis France confiera des prestations à IDD La Source.
Je souligne enfin que c’est là une issue positive et très attendue pour celles et ceux qui travaillaient à Novartis La Source, qui n’avaient plus d’emploi depuis juillet 2009 et attendaient avec impatience une solution.
Cette solution existe. Elle existe parce que des volontés se sont rassemblées, des initiatives ont été prises et de nombreux obstacles surmontés.
C’est un heureux dénouement qui mérite – dans le contexte que chacun connaît – d’être souligné.
Jean-Pierre Sueur
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