Loiret

  • Mag'Centre, 23 mars 2023

     
  • Jean-Pierre Sueur avait écrit à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, à la demande de plusieurs professionnels et d’élus – comme le maire de Vienne-en-Val –, à propos de la situation des commerçants et des artisans. Bruno Le Maire lui a répondu.

    >> Lire la lettre de Bruno Le Maire

  • De nombreuses PME se trouvent en difficulté en raison de la décision d’ORANGE de ne confier à l’entreprise SCOPELEC qu’une part réduite des activités qu’elle lui confiait jusqu’ici. La conséquence en a été la mise en œuvre d’une « procédure de sauvegarde » qui s’applique à la SCOPELEC. Ce qui a conduit au fait que les fonds de cette dernière sont « gelés » et qu’elle ne peut plus effectuer le règlement des travaux réalisés depuis le 1er janvier 2022 par ses sous-traitants. Ainsi, plusieurs centaines de PME sont en difficulté dans toute la France, dont l’entreprise JALOUZOT de Saint-Germain des Prés.
    Jean-Pierre Sueur est immédiatement intervenu auprès d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrie, et Régine Engström, préfète du Loiret.
  • Les insultes et violences à l’égard des maires et des élus mettent en cause la République.
    Une pancarte, lors d’une récente manifestation à Montargis, portait cette inscription : « Digeon = exécution ».
    Ce fait intolérable vient s’ajouter à trop d’autres
    L’État, la République doivent réagir !
    Dans l’immédiat, j’ai signé avec six autres parlementaires du Loiret (Anthony Brosse, Jean-Noël Cardoux, Caroline Janvier, Richard Ramos, Stéphanie Rist et Hugues Saury) le texte ci-dessous.
    Jean-Pierre Sueur
     
    « Samedi 13 mai à Montargis, à l’occasion d’une manifestation organisée par quelques membres du Cercle Pasteur (club de gymnastique), M. Benoît Digeon, maire de Montargis, a fait l’objet de menaces de mort. Derrière une banderole d’ouverture tenue notamment par la présidente de l’association, le député de la circonscription, ceint de son écharpe tricolore, et un élu d’opposition du Conseil municipal, l’un des participants portait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « Digeon = exécution ». Ces faits délétères sont inacceptables, les valeurs de la démocratie sont non négociables. Quelles que soient les circonstances, nous ne pouvons tolérer qu’un élu fasse l’objet de tentatives d’intimidation visant à entraver l’exercice du mandat qui lui a été confié par ses concitoyens. C’est pourquoi nous condamnons fermement ces menaces qui entravent le fonctionnement de notre démocratie. »
     
  • À la demande de l’Union départementale des écoles et sociétés musicales et artistiques du Loiret (UDESMA 45), Jean-Pierre Sueur a posé une question à Roselyne Bachelot, ministre de la Culture.
     
    Pérennité et répartition des crédits du plan en faveur des fanfares et orchestres d'harmonie
    Question n° 27120 adressée à Mme la ministre de la culture
    À publier le : 10/03/2022
    Texte de la question : M. Jean-Pierre Sueur appelle l'attention de Mme la ministre de la culture sur les conditions de mise en œuvre du plan en faveur des fanfares et orchestres d'harmonie qu'elle a lancé et dont l'objectif est de soutenir la pratique instrumentale, qui a été très affectée par la pandémie de la covid, notamment en direction des jeunes et des zones rurales et territoires éloignés de l'offre culturelle. Il lui demande de bien vouloir lui confirmer que ce plan sera pérennisé et, au vu des projets retenus au titre de ce plan durant l'année 2022, dont la répartition est très inégalitaire entre les régions et les départements, quelles initiatives elle compte prendre afin de parvenir à une répartition plus harmonieuse et équilibrée des crédits afférents à ce plan sur l'ensemble du territoire.
  • Je tiens à saluer tout particulièrement la décision prise par François Bonneau, président, Carole Canette, vice-présidente, et les élus de la Région Centre-Val de Loire, d’implanter un nouveau lycée à Châteauneuf-sur-Loire, décision qui fut présentée ce samedi 4 février en présence de Gilles Halbout, recteur, de Florence Galzin, maire, et de Frédéric Mura, président de la communauté de communes.
    En effet, ce n’est pas un secret que de dire que certains arguments plaidaient pour créer ce nouveau lycée dans la métropole orléanaise.
    Or la décision qui a été prise, et que je salue, est une vraie et forte décision d’aménagement du territoire.
    Car les besoins de formation, réels dans le secteur de Châteauneuf-sur-Loire, de sa communauté de communes, et bien au-delà, justifient pleinement la création d’un lycée d’enseignement général, technologique et professionnel.
    Et, d’autre part, ce serait une profonde erreur que de concentrer les équipements dans la métropole – dont le développement est bien sûr un atout – au détriment du réseau de villes moyennes qui l’entourent et qui se développent avec elle, attirant d’ailleurs toujours davantage de population comme le montrent les études de l’Insee. Les relations entre la métropole et l’ensemble des communautés de communes qui l’entourent est, ainsi, un enjeu crucial pour un aménagement du territoire, les enjeux du futur – et la formation est le premier –, et la qualité de la vie
    Jean-Pierre Sueur

     

  • Jean-Pierre Sueur avait saisi la SNCF des dysfonctionnements observés sur la ligne Paris - Nevers, qui dessert plusieurs communes de l’est du Loiret.
    Il avait également demandé quelles mesures seraient prises pour améliorer les conditions de transport sur cette ligne.
    La directrice régionale TER Centre-Val de Loire lui a répondu.
  • Jean Castex, François Bonneau et Pierre PouësselLe hasard a voulu que j’assiste à la signature entre mon ami François Bonneau et le Premier ministre, Jean Castex, d’un contrat de plan très porteur dans notre région Centre-Val de Loire pour les années qui viennent, le lendemain d’un colloque consacré à l’action décentralisatrice et territoriale de Michel Rocard, au cours duquel les contrats de plan ont tenu une grande place…
    En effet, certains avaient pensé en 1981 que le fait que Michel Rocard fut nommé ministre d’État, certes, mais ministre chargé du Plan et de l’Aménagement du territoire, était une sorte de marginalisation honorifique ! Autrement dit un « placard » ! Ils se sont trompés. Car je me souviens du dynamisme avec lequel Michel Rocard s’empara du sujet comme il le fit quand il devint ministre de l’Agriculture, maire d’une ville moyenne, puis Premier ministre… À vrai dire, il saisissait chaque occasion, quelle qu’elle fût, pour inventer, innover et agir.
    Mais revenons au ministre d’État chargé du Plan. Et souvenons-nous que pour de Gaulle et pour la République gaullienne, le Plan était hissé au niveau d’« ardente obligation. » Mais pour ardente qu’elle fût, l’obligation ne se traduisit que trop partiellement dans les faits. Planifier, prévoir et préparer l’avenir est, certes, toujours difficile et hasardeux. Mais la vérité est que, depuis les débuts de la Cinquième République, les différents plans élaborés par d’ardents « commissaires » n’eurent pas les effets escomptés.
    Rocard, lui, eut l’idée lumineuse d’inventer les « contrats de plan ». L’idée était simple. Au lieu d’édicter des plans venus du haut, conçus par des experts, d’ailleurs brillants, de l’État, les nouveaux plans seraient négociés entre l’État, les Régions, et aussi d’autres collectivités locales. L’État et les Régions, pour l’essentiel, se mettraient d’accord sur un programme pour cinq ans, voire davantage.
    Le plan ne serait plus un long discours, mais un grand tableau où les différentes actions et les différents projets seraient listés, chiffrés, avec un chiffre précis pour le financement chaque année par l’État, d’une part, et par la Région et les autres collectivités, d’autre part, de chaque action et de chaque projet.
    Et cela a remarquablement marché puisque depuis presque quarante ans on peut constater que le taux d’exécution de l’ensemble des contrats de plan est très significatif.
    Il y a là un changement profond.
    En un mot, le plan contractuel est apparu bien plus efficace que le plan autoritaire.
    Cela s’explique aisément.
    Chaque partie signataire agit en effet sous le regard de l’autre partie signataire. Elle sait que tout manquement sera critiqué par le cosignataire. Et c’est efficace !
    … Voilà ce qui a nourri les débats du colloque de vendredi dernier… et ce qui inspirait mes réflexions ce samedi. Je mesurais combien cette innovation avait résisté à la pluralité des gouvernements et des exécutifs locaux successifs, et tout simplement au temps qui passe.
    Oui, ce plan État-Région et le volet régional du plan de relance, également contractualisé, seront des atouts forts pour notre région dans les temps à venir, dès lors, bien sûr, que les engagements seront respectés.
    Ce fut enfin une joie que de retrouver à cette manifestation le préfet Pierre Pouëssel qui a beaucoup œuvré pour l’élaboration de ces documents, qui est en train de surmonter une dure épreuve de santé et à qui le Premier ministre comme le président de la région ont exprimé toute leur reconnaissance.
    Jean-Pierre Sueur
    En photo de gauche à droite : Jean Castex, François Bonneau et Pierre Pouëssel
     
     
     
  • Je suis totalement, et vivement, opposé au projet de rattachement du Loiret à l’Ile de France – ou à une partie de celle-ci – pour trois raisons, à mon sens essentielles.
    1. Cela ruinerait tous les efforts accomplis depuis plus de quarante ans pour faire exister Orléans comme capitale régionale et la faire échapper à une logique de « grande banlieue ». Le Loiret et Orléans n’ont rien à gagner à être une périphérie de la périphérie parisienne.
    2. Deuxième raison : notre Région a une réalité culturelle, naturelle, géographique et historique. Le Val de Loire existe. L’Orléanais aussi. Ils ne sont pas solubles dans l’Ile de France. Le Val de Loire est un formidable atout, connu dans le monde entier. Il serait totalement absurde que le Loiret et Orléans s’en dissocient.
    3. On critique parfois les contours de la Région Centre. Mais la région Centre a trouvé sa cohérence grâce, justement, à l’action de la Région ! S’il faut faire de plus grandes régions, je préconise qu’on élargisse notre région autour de l’axe majeur qu’est le Val de Loire. On pourrait d’ailleurs – comme l’avait suggéré Maurice Dousset – changer le nom de la région pour y associer le Val de Loire. Cela ne serait pas porter atteinte au Berry ni à la Beauce, mais ce serait plus parlant que le seul vocable de Centre. En un mot, des évolutions sont possibles. Mais la pire serait de disloquer la Région, de couper le Loiret et Orléans du Val de Loire pour en faire une annexe de l’Ile de France. Nous aurions tout à perdre et rien à y gagner ! J’espère que de nombreux élus et habitants du Loiret se mobiliseront contre une telle perspective !

    Jean-Pierre Sueur

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  • Le Courrier du Loiret, 16 décembre 2021

     

     
  • La République du Centre, 19 décembre 2021

     
  • Francis Oliver fut maire de Boigny-sur-Bionne de 1977 à 2008.

    J’ai toujours été frappé par son sens de l’écoute, sa capacité à dessiner l’avenir de sa commune avec ses concitoyens, à coopérer constamment avec eux. Et j’ai pu mesurer combien il mettait en œuvre ce sens de la coopération avec ses collègues maires – dont j’étais.

    Progressiste il l’était – et le reste ! – autant pour les idées qu’il défend que par la démarche coopérative avec laquelle il les met en œuvre.

    La lecture du livre qu’il vient de publier « Ma maison Freinet. Enseignants au quotidien, 1960-1980, récit de vie » m’a permis de découvrir tout un pan de la vie de Francis que je connaissais mal. J’en avais juste entendu parler. Il s’agit de sa vie d’enseignant de l’école primaire qui a découvert, puis a été profondément attaché aux méthodes pédagogiques de Célestin Freinet.

    Freinet voulait que les enfants participent pleinement à l’œuvre d’enseignement. Il ne s’agissait en aucun cas de nier le savoir et la connaissance au profit d’un « pédagogisme » – mais, tout au contraire, de favoriser l’accès au savoir et à la connaissance en faisant pleinement participer les élèves au processus d’apprentissage. L’élève devenait un « coopérateur ». Et j’ai compris pourquoi ce sens de la « coopération » était une préoccupation constante du maire que Francis était devenu…

    Avec son épouse Michelle, Francis fut l’un des promoteurs du « mouvement Freinet » dans le Loiret, au sein de son école de Saint-Jean-de-Braye. Il raconte comment, peu à peu, des collègues du département le rejoignirent puis se regroupèrent, combien ils avaient le souci du partage des expériences et des bonnes pratiques… et nous présente l’itinéraire qui l’a conduit à exercer des responsabilités nationales au sein du mouvement.

    J’ajoute que ce livre est lui-même puissamment « participatif ». Pour l’écrire, Francis Oliver a sollicité – comme il l’explique dans le dernier chapitre « Comment j’ai écrit ce livre » – les membres du groupe Freinet du Loiret, ses anciens collègues et ses anciens élèves – si bien que c‘est un livre à plusieurs voix qu’il nous offre : une polyphonie.

    « Polyphonie », c’est justement le mot qu’emploie Francine Best dans la préface de l’ouvrage. Elle y met l’accent sur un autre aspect très attachant et émouvant du livre. Je la cite : « Francis Oliver est aussi le témoin de cette page douloureuse et tragique de l’histoire que fut la guerre d’Algérie, dont la fin fut synonyme de déchirement pour les "Pieds noirs" contraints d’abandonner leur terre natale. Discrètement, il décrit sa douleur de devoir quitter le pays auquel il était si attaché et indique en quelques mots la proximité, la vie partagée des Français d’Algérie […] avec les Algériens, Arabes et Kabyles. »Francis Oliver évoque les espoirs suscités par Mendès-France, les écrits de Camus et aussi les assassinats de Mouloud Feraoun et de Max Marchand.

    Je laisserai le dernier mot à Francine Best qui écrit également dans sa préface : « Un point commun entre Freinet et Oliver : c’est par respect des enfants, dans la volonté de leur donner toutes les armes possibles pour grandir et vivre, s’exprimer librement, construire un monde juste et en paix que l’un et l’autre blessés […] au plus profond d’eux-mêmes par des guerres très différentes certes, mais aussi angoissantes et inoubliables que l’un et l’autre décident de changer de pédagogie, de transformer radicalement leur relation éducative aux enfants. »

    Jean-Pierre Sueur

    • Ce livre peut être acheté dans les librairies « Les Temps Modernes » à Orléans, « Le Chat qui dort » à Beaugency », « Volte Page » à Olivet, ou commandé à Francis Oliver, 14 rue du Moulin à vent, 45760 BOIGNY-SUR-BIONNE (joindre un chèque de 12 € - frais de port offerts).

    >> Télécharger le bon de commande

  • Je tiens à saluer le livre que Claude Bourdin nous propose, qui retrace son itinéraire d’artiste et nous invite à suivre, de tableau en tableau, le rapport singulier qui est le sien avec les êtres, les paysages et le monde.

    On le sait, Claude Bourdin fut longtemps maire de Beaugency et conseil départemental de son canton. Mais avant même d’être élu, il était déjà un peintre talentueux… et cette passion pour la peinture lui est revenue – comme les résurgences de la Loire – alors qu’il a achevé ses mandats.

    Entre temps, il n’a cessé d’être un artiste, donnant à l’art et au respect ainsi qu’au renouveau du patrimoine une place essentielle dans l’exercice de son activité de maire.

    Il est vrai que Beaugency est une ville fabuleuse. Il n’est pas étonnant qu’elle attire autant les écrivains, les philosophes et les artistes. C’est une ville qui est penchée vers la Loire, indolente ou violente – c’est selon. Mais la pente qui mène à la Loire compte nombre de hauts monuments de pierre dont la verticalité compose avec la cité et son fleuve des harmonies changeantes qui ont – bien sûr – fasciné Claude Bourdin, comme elles fascinent tout visiteur. Si bien qu’il saisit au bout de son pinceau la géométrie de la cité et les courbes naturelles du fleuve – il « habite la Loire », écrit Olivier Rigaud –, et que là, à Beaugency, comme en tous lieux magiques du Val de Loire, comme à Saint-Benoît-sur-Loire, la culture et la nature s’unissent pour constituer un paysage sublimement harmonieux, réponse, oui, réponse, et forte réponse, à tous ceux qui professent que l’œuvre de l’homme se traduit inéluctablement par une destruction de la nature et de la beauté. Le contraire peut être vrai, comme le montre le miracle de Beaugency – et de son pont riche d’histoire et lourd de poésie devant lequel il nous arrive de rêver inlassablement.

    Avec Beaugency et la Loire, Claude Bourdin a un autre sujet de prédilection : les femmes – ou plutôt la femme qui est, écrit-il, « beauté, paix, sérénité » et dont il inscrit fréquemment la silhouette « lovée » dans une « bulle ovoïde. » J’ai toujours aimé – depuis si longtemps – ce tableau cent fois refait, avec de nouvelles touches de lumière et de couleur, des positions changeantes, mais témoignant d’une absolue permanence du sentiment.

    Telles qu’en elles-mêmes, la cité, le fleuve, la femme résistent aux aléas du temps et des circonstances. Claude Bourdin vise l’essence plus que l’existence et ses accidents de toutes sortes. Il préfère la profondeur et la carté des lignes au pittoresque, qu’il récuse.

    Sa peinture est méditation. Elle ouvre sur « le rutilement immobile du monde. »D’ailleurs, Claude Bourdin l’écrit : « Je ne me servirais pas de ma peinture pour affirmer des certitudes, mais ce que j’ai de plus profond que mes certitudes, mon appartenance au monde. »

    La période la plus récente donne moins de place à la figuration. Ce n’est pas « abstrait ». C’est épuré. On retrouve, de plus loin ou de plus près, la Loire avec ses courbes douces, ses mouvements incessants et ses bancs de sable.

    Claude Bourdin nous renvoie ainsi à la philosophie grecque qui fut notamment une profonde méditation sur la permanence et le changement, sur ce qui est immuable et sur ce qui passe…

    Jean-Pierre Sueur

     

     
     
     
     
  • Ce fut un plaisir de rencontrer, ce vendredi 4 septembre à Bellegarde, Philippe Gloagen, fondateur des « Guides du Routard » en 1973… après dix-neuf refus d’éditeurs et la faillite de la première maison d’édition ! Philippe Gloagen et ses – désormais – nombreux collaborateurs ont bien fait de persévérer. Car ces guides ont promu une nouvelle manière de voyager. Ils ont contribué à démocratiser le tourisme en proposant des adresses d’hôtels et de restaurants accessibles à celles et ceux disposant de ressources limitées (aux autres aussi d’ailleurs). Ils ont enfin privilégié un tourisme favorisant la rencontre avec les habitants des pays et régions visités.

    Philippe Gloagen était venu pour présenter un nouveau « Guide du Routard » consacré au Gâtinais entre Montargis et Pithiviers et intitulé Escapades dans le Loiret.

    Il faut remercier les pays Beauce-Gâtinais en Pithiverais et Montargois Gâtinais qui se sont fortement impliqués pour la parution de ce guide, obtenant notamment le concours du programme européen « Leader ». (Une petite parenthèse : j’écris « pays », mais il s’agit administrativement des PETR… signe auquel personne ne comprend rien… Ne pourrait-on pas en revenir à l’appellation « pays » ?)

    Ce guide, donc, est très bien fait. Il présente en moins de cent pages les richesses patrimoniales, culturelles et naturelles de cette partie du Loiret, propose des itinéraires, nombre de « bonnes adresses » et donne d’utiles renseignements pratiques. Il démontre à ceux qui en douteraient encore combien notre département est – et combien il peut être davantage – une belle destination touristique.

    Je terminerai par un vœu : que les autres « pays » (PETR…) du Loiret s’inspirent de cette initiative… et que l’on puisse découvrir demain deux autres nouveaux « Guides du Routard  », un pour l’Orléanais et le Val de Loire et un pour la Sologne…

    Jean-Pierre Sueur

    • Éditions Hachette, 4,90 €.
     
  • La République du Centre, 3 mai 2022

  • Le Journal de Gien, 3 mars 2022

  • L'Éclaireur du Gâtinais, 2 mars 2022

     

  • Suite aux nombreuses démarches qu’il a effectuées auprès d’eux, Jean-Pierre Sueur vient de recevoir un courrier de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités locales et d’Olivier Dussopt, ministre du Budget, l’informant qu’ils attribuaient, à titre exceptionnel, une subvention de 33 300 euros au Syndicat scolaire d’Ervauville, Foucherolles et Rozoy-le-Vieil, suite aux difficultés auxquelles ce syndicat a été confronté.
     
  • Je reçois nombre d’alertes qui me montrent la situation critique dans laquelle se trouvent les EHPAD, y compris dans le Loiret. M. le Préfet parle, à juste titre, d’une « préoccupation majeure. » Je pense en particulier, mais non exclusivement, à l’EHPAD Le Bois Fleuri à Saran, qui dépend du CHRO, où deux décès ont été déplorés et où neuf résidents sont atteints du Covid.
    Cela me conduit à demander l’application urgente des mesures annoncées par le Premier ministre : isolement des résidents, quoi qu’il en coûte... et tests et protection maximale pour les personnels et les résidents.
    Je relaie et soutiens le « cri d’alarme » lancé par mes collègues députés, à l’initiative de Valérie Rabault et Christine Pires Beaune.
    Oui, il y a une urgence pour les EHPAD !
    JPS
  • La République du Centre, 20 avril 2022