Briare

  • Cette fois encore, le Théâtre de l'Escabeau situé à « Rivotte », à l'entrée de Briare, nous surprend et nous séduit par un spectacle d'été rassemblant ses trois compagnies (professionnels, amateurs, jeune compagnie), un spectacle jeune, innovant, surprenant, Ruy Blas de Victor Hugo, dans une mise en scène de Louise Pauliac.
    Victor Hugo avait, parmi d'autres qualités, le sens du théâtre. On l'a parfois oublié. Mais comme toutes ses pièces, ce « drame romantique » nous tient en haleine jusqu'à l'ultime réplique. L'histoire est connue : Ruy Blas est un laquais qui est amoureux de la reine. Comme l'écrit Victor Hugo, c'est « un ver de terre amoureux d'une étoile. » Ruy Blas en profite aussi pour pourfendre les courtisans corrompus, ne pensant qu'à s'enrichir alors que l'État va mal. Cela vaut pour tous les temps. Et je veux saluer la prestation du titulaire du rôle, Gabriel Garnier, dans la fameuse tirade qui commence par ces mots : « Bon appétit Messieurs ! Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! voilà votre façon de servir, serviteurs qui pillez la maison. »
    Ce qui est sûr, c'est que les comédiens de l'Escabeau aiment, adorent le théâtre. Cette passion, cette constante créativité qui est leur image de marque, justifieraient qu'ils soient davantage soutenus, par l'État notamment. Je l'ai souvent dit et écrit. Au sortir de ce Ruy Blas, je persiste et je signe.
    Jean-Pierre Sueur
  • Il faut saluer le spectacle estival que les trois compagnies qui sont hébergées au Théâtre de l’Escabeau à Briare – la compagnie professionnelle, la compagnie amateur et la jeune compagnie – se sont unies pour nous offrir, malgré les contraintes de la période, sous ce titre (de circonstance) : Un été particulier. Ce spectacle était constitué de trois pièces délicieuses : deux écrites d’après Maupassant, Une partie de campagneet Le rosier de Madame Husson (dialogues de Marcel Pagnol) et une création époustouflante nous renvoyant aux médias d’il y a soixante-dix ans. Dans les trois cas, la mise en scène d’Élisa Picaud était juste, précise et enlevée. Elle était, de surcroît, ingénieuse puisque, pour tenir compte des contraintes précitées, les trois lieux que compte l’Escabeau étaient mis à contribution simultanément. Un grand coup de chapeau à tous les comédiens qui, en conséquence, ont dû jouer trois fois de suite le même rôle.

    Jean-Pierre Sueur

     
  • Une fois encore, Élisa Chicaud nous surprend et nous enchante avec la très forte mise en scène de la pièce Un otage de Brendan Behan, qu’elle présente au Théâtre de l’Escabeau à Briare. C’est l’Irlande des années soixante qui nous est restituée dans un spectacle – comédie et drame à la fois – très enlevé tant pour ce qui est des chants, des danses, de la musique que de la scénographie. Il y a encore deux représentations, les 9 et 10 septembre.
    Jean-Pierre Sueur
  • Ce qui caractérise les trois compagnies qui cohabitent au Théâtre de l’Escabeau, à Briare, et qui s’unissent pour leurs spectacles d’été, c’est tout simplement – mais c’est essentiel ! – l’amour du théâtre. Nous en avons une nouvelle illustration cette année avec L’Alchimiste de Ben Jonson – auteur contemporain de Shakespeare – mis en scène avec brio par Stéphane Godefroy. Il y a encore deux représentations, les vendredi 10 et dimanche 11 septembre à 20 h 30.

    Jean-Pierre Sueur

     
  • Le Journal de Gien, 8 septembre 2022

     
  • Le Journal de Gien, 1er juillet 2021

     
  •  La République du Centre, 5 septembre 2022

     
  • Je salue la mémoire d’Odette Marlot, femme de gauche, chaleureuse et généreuse, qui fut, durant deux mandats conseillère municipale dans l’équipe de Jean Poulain à Briare et fut très dévouée aux associations patriotiques et à l’Office de tourisme de Briare.
    JPS
  • La République du Centre,10 septembre 2009

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