Education

  • Dans un courrier qu’elle a adressé à Jean-Pierre Sueur, Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, lui confirme la création de deux classes préparatoires à Orléans : une prépa « Talents » portée par l’Université d’Orléans et une classe préparatoire à l’École nationale de la magistrature.
  • Le moins qu’on puisse dire est que le projet de loi sur la recherche, tel qu’il vient d’être adopté par la commission mixte paritaire (CMP) après une lecture dans chaque assemblée est très loin de répondre à l’attente des universitaires.
    Je me bornerai à une disposition, introduite au Sénat et – hélas – maintenue par la CMP et qui ôte, dans les faits, tout pouvoir au Conseil national des universités (CNU) sur la reconnaissance et la validation des qualifications des enseignants-chercheurs en vue de leur nomination en qualité de maître de conférence et de professeur au sein des universités.
    Cette disposition censée être une « expérimentation » pour quatre ans n’a jamais été présentée ni devant le CNU, ni devant le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche, ni devant le Conseil d’État. Elle n’a donné lieu à aucune étude d’impact.
    Elle a suscité l’opposition du CNU qui rassemble les représentants de toutes les disciplines universitaires et qui considère, à juste titre, que cette disposition met fin au « cadre national de recrutement des enseignants-chercheurs »et parle de « mépris » à l’égard de la « communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. »
    Ce qui est en cause, c’est la reconnaissance des qualifications, compétences, qualités à diriger les recherches par des pairs, en collégialité, au sein de chaque discipline.
    C’est à partir des décisions du CNU et sur la base des compétences par lui reconnues qu’aujourd’hui les universités procèdent à leurs recrutements.
    Supprimer, de fait, le CNU, c’est rompre avec une politique nationale de l’enseignement supérieur qui conduira à favoriser certaines universités au détriment de beaucoup d’autres, au mépris de toute cohérence nationale.
    Je m’en tiens à cette unique disposition (il s’agit de l’article 3 bis) qui n’est pas la seule qui suscite l’inquiétude et l’opposition de nombreux universitaires.
    Je précise que comme celle-ci a été adoptée par la CMP, elle le sera probablement par la majorité des deux assemblées et, au cas où la majorité du Sénat ferait de la résistance, ce dont je doute, par l’Assemblée Nationale en dernière lecture.
    Le seul espoir sera un recours auprès du Conseil Constitutionnel.
    Inutile d’ajouter que je signerai ce recours des deux mains !
    Il en va d’une certaine idée de l’Université.

    Jean-Pierre Sueur

  • Suite à la décision de Jean Castex, beaucoup se demandaient si le rapport des inspections annoncé serait conforme à nos attentes. Les doutes sont aujourd’hui levés !
    - D’abord, le CHRO deviendra CHU dès 2022 ! Quand je pense à tous les amendements allant en ce sens repoussés depuis un quart de siècle, et encore récemment, c’est assurément
    positif.
    - Ensuite, la future Faculté de médecine d’Orléans sera une faculté autonome, pleine et entière. C’est essentiel !
    - Enfin, les différentes années d’étude doivent s’ouvrir année après année jusqu’en 2026, de façon à arriver dès que possible à un cursus complet.
    Ce sont de bonnes nouvelles. Car ces projets sont assurément les principales réponses, à long terme, à la désertification médicale que connaît notre département. Il nous faudra toutefois rester vigilants afin que les annonces se traduisent en actes. Il faudra aussi trouver des réponses immédiates aux crises actuelles. Je pense particulièrement, bien sûr, à la situation du service des Urgences.

    Jean-Pierre Sueur

     

  • Lors d’une visioconférence entre Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, et des parlementaires et élus du Loiret, j’ai défendu avec force la création d’un centre hospitalier universitaire (CHU) à Orléans.

     

     

     

     

  • Jean-Pierre Sueur se réjouit du fait que, lors du débat sur le projet de loi sur l'école, le Sénat se soit très largement opposé aux « établissements publics des savoirs fondamentaux » qui étaient refusés par toute la communauté éducative. Ils instauraient en effet une tutelle de fait des principaux de collèges sur les directeurs et les professeurs des écoles primaires. L’article 6 du projet de loi est supprimé. On peut espérer qu’il ne resurgira pas lors de la commission mixte paritaire, ou après celle-ci à l’Assemblée Nationale. Nous serons vigilants à cet égard.

    Lors du débat, Jean-Pierre Sueur a cité Charles Péguy et plus précisément son livre L’Argent, paru en 1913.

    >> Lire son intervention en séance publique

  • La « réponse » qui m’a été faite ce jeudi au Sénat à la question d’actualité que je lui ai posée sur la situation des universités et de la recherche mérite quelques commentaires.
    De réponse, il n’y en eut pas.
    Mais Valérie Pécresse s’empressa de dénoncer les faits qui s’étaient déroulés la veille à l’université d’Orléans où quelques personnes non identifiées avaient mis de la résine dans quelques serrures, bloqué quelques portes et « fait brûler un chêne ».
    La manœuvre est d’un grand classicisme. Elle date de mai 1968 et a, depuis, beaucoup servi.
    Il s’agit de s’appuyer sur des actions minoritaires ou des actes de violence évidemment répréhensibles pour tenter de disqualifier la grande masse des étudiants, universitaires et chercheurs qui demandent des réponses de fond, et pour se dispenser de les leur donner.
    Eternel réflexe qui consiste à mettre en avant les minorités irresponsables et à chercher à faire l’amalgame avec tous les étudiants ! Vieille technique qui joue sur les peurs au mépris de l’argumentation !
    Valérie Pécresse joue, en fait, le pourrissement. Elle applique la vieille recette : ne pas répondre, jouer sur l’exaspération, pointer du doigt les irresponsables et attendre que tout se délite.
    Tout au contraire, j’avais demandé des actes forts, susceptibles de dénouer la grave crise universitaire que nous connaissons et de mettre fin à l’angoisse des étudiants et de leurs familles quant à la validation de l’année universitaire.
    Mais la ministre n’a pas apporté le début de la moindre réponse ni sur la nécessité de retirer des projets de décrets contestés et de « remettre à plat » la formation des enseignants ou le statut des enseignants-chercheurs, ni sur la compensation des suppressions de postes dans l’université et la recherche, ni sur la reconnaissance due aux organismes de recherche.
    Or, il est pour moi évident que seules des réponses sur le fond peuvent mettre fin au profond malaise que connaissent nos universités et à un mouvement qui dure depuis trop longtemps faute, justement, de réponses précises.
    Mais Valérie Pécresse a préféré parler d’autre chose. C’est un choix, mais c’est surtout une manière de faire de la politique qui s’inscrit dans une longue tradition.
    De ce côté-là, il n’y a pas de « rupture » !
    >> La République du Centre du 3 avril

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  • Jean-Pierre Sueur a interpellé le ministre de l’Éducation nationale sur cette question. Ce dernier a répondu. C’est l’une des dernières réponses qu’aura faite Pap Ndiaye, en tant que ministre de l’Éducation nationale.
     

     

  • Le ministre de l’Enseignement supérieur répond à Jean-Pierre Sueur au sujet des retards de versement du salaire des vacataires de l’enseignement supérieur.
  • Avec les membres du groupe socialiste et républicain du Sénat, Jean-Pierre Sueur a écrit à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, au sujet des modalités de mise en œuvre des concours internes qui sont ouverts aux enseignants contractuels et suppléants de l’Éducation nationale.

    >> Lire la lettre

  • Ils ne sont pas les seuls, c’est vrai. Mais les multiples témoignages que je reçois m’incitent à envoyer ici un cri d’alarme. Nos étudiants sont de plus en plus nombreux à aller mal, très mal. Certains n’ont pas eu de cours en « présentiel » (comme on dit) depuis de très longs mois. Ils étudient dans des conditions dégradées, passant leurs journées devant leur ordinateur. Ils souffrent à la fois d’isolement social et de fins de mois difficiles. Nombre d’entre eux se découragent et « décrochent » ou envisagent de le faire. Il est de plus en plus difficile pour eux de trouver des « jobs » pour financer leurs études, faute d’offre. André Viola, maître de conférences à Toulouse écrit : « Il faut attendre 25 ans pour que l’État daigne assurer un filet de solidarité via le RSA. On nous rétorque qu’il vaut mieux que les jeunes travaillent ! Certes, comme à tout âge, mais où est le travail actuellement ? »Et il conclut : « Ne sacrifions pas nos jeunes ! » J’ajoute que nombre d’étudiants vivent dans des conditions précaires, connaissent la malnutrition, et que les dépressions sont nombreuses. Et cela malgré les efforts des enseignants et des personnels trop peu nombreux : ainsi, le nombre d’assistantes sociales sur les campus est dérisoire.
    Face à ces constats, nous sommes en droit de demander des réponses et des perspectives.
    Alors que l’on voit nos concitoyens se presser dans les hypermarchés ou les transports en commun, on ne comprendrait pas que les cours et les travaux dirigés en « présentiel » restent si limités. Il est clair que l’on peut faire plus et mieux pour toutes les années universitaires (et non seulement la première) dans le respect des règles sanitaires et en gérant bien les jauges.
    Il faut, d’autre part, un discours clair et des perspectives claires. Les étudiants sont, à juste titre, préoccupés par la nature et la valeur des diplômes qui leur seront décernés. Ils ne doivent pas être pénalisés.
    Enfin, il faut aider financièrement et matériellement les étudiants qui vivent dans la précarité. Bruno Le Maire ne manque pas de trouver des milliards quand c’est nécessaire. Mais aucun investissement n’est plus précieux que les jeunes et les étudiants de notre pays qui doivent pouvoir vivre mieux cette période difficile. Il en va de l’avenir de notre pays.

    Jean-Pierre Sueur

  • Je tiens à saluer tout particulièrement la décision prise par François Bonneau, président, Carole Canette, vice-présidente, et les élus de la Région Centre-Val de Loire, d’implanter un nouveau lycée à Châteauneuf-sur-Loire, décision qui fut présentée ce samedi 4 février en présence de Gilles Halbout, recteur, de Florence Galzin, maire, et de Frédéric Mura, président de la communauté de communes.
    En effet, ce n’est pas un secret que de dire que certains arguments plaidaient pour créer ce nouveau lycée dans la métropole orléanaise.
    Or la décision qui a été prise, et que je salue, est une vraie et forte décision d’aménagement du territoire.
    Car les besoins de formation, réels dans le secteur de Châteauneuf-sur-Loire, de sa communauté de communes, et bien au-delà, justifient pleinement la création d’un lycée d’enseignement général, technologique et professionnel.
    Et, d’autre part, ce serait une profonde erreur que de concentrer les équipements dans la métropole – dont le développement est bien sûr un atout – au détriment du réseau de villes moyennes qui l’entourent et qui se développent avec elle, attirant d’ailleurs toujours davantage de population comme le montrent les études de l’Insee. Les relations entre la métropole et l’ensemble des communautés de communes qui l’entourent est, ainsi, un enjeu crucial pour un aménagement du territoire, les enjeux du futur – et la formation est le premier –, et la qualité de la vie
    Jean-Pierre Sueur

     

  • On a parfois le sentiment qu’Emmanuel Macron est le « ministre de tout », tant il intervient quotidiennement dans tous les domaines…
    C'est particulièrement le cas en matière d'éducation où le pauvre Gabriel Attal se trouve réduit au rôle de figurant, voire d'apporteur de réponses, un peu comme un élève qui serait interrogé par son maître.
    Ce système où les interventions à l'emporte-pièce du chef de l'État prolifèrent peut avoir toutes sortes d'effets. On ne sait d'ailleurs pas, au juste, s'il s'agit d'effets d'annonce, de réflexions générales ou d'improvisations qui seront sans lendemain…
    Ainsi, il était évident souhaitable de revoir le « bac Blanquer » et de remettre en juin les épreuves de spécialité.
    Mais il m'est apparu dommageable de proposer – comme  l'a fait le président – que les élèves en difficulté rentrent en classe le 20 août. Cette improvisation montre que le président ignore que des dispositifs comme les « vacances apprenantes » existent déjà.
    Mais surtout, infliger cette rentrée prématurée à des élèves en difficulté, qui vivent souvent mal ces difficultés, et vivront cela comme une punition, est une brimade par rapport à leurs camarades. C'est bien sûr les stigmatiser. Et on peut douter du résultat de cette improvisation si, un jour, elle était mise en œuvre.
    Le vrai sujet, on le sait, est celui du temps scolaire. Les journées de classe sont trop lourdes. Il y a moins de jours de classe dans une année en France que dans l'ensemble des pays d'Europe. Il faut donc assurément revoir dans son ensemble le temps scolaire, pour tous les élèves, afin de mieux répartir ce temps dans la journée, la semaine, les mois et au cours de l'année. Il serait très utile de prévoir un accueil dans les établissements de tous les élèves le soir pour le temps des devoirs, etc. Les élèves en difficulté bénéficieraient bien sûr de telles dispositions.
    Cela suppose non pas des décisions à l'emporte-pièce, mais une vraie concertation avec tous les professionnels et acteurs concernés.
    JPS
  • Mag'Centre, 24 janvier 2022

  • Francis Oliver fut maire de Boigny-sur-Bionne de 1977 à 2008.

    J’ai toujours été frappé par son sens de l’écoute, sa capacité à dessiner l’avenir de sa commune avec ses concitoyens, à coopérer constamment avec eux. Et j’ai pu mesurer combien il mettait en œuvre ce sens de la coopération avec ses collègues maires – dont j’étais.

    Progressiste il l’était – et le reste ! – autant pour les idées qu’il défend que par la démarche coopérative avec laquelle il les met en œuvre.

    La lecture du livre qu’il vient de publier « Ma maison Freinet. Enseignants au quotidien, 1960-1980, récit de vie » m’a permis de découvrir tout un pan de la vie de Francis que je connaissais mal. J’en avais juste entendu parler. Il s’agit de sa vie d’enseignant de l’école primaire qui a découvert, puis a été profondément attaché aux méthodes pédagogiques de Célestin Freinet.

    Freinet voulait que les enfants participent pleinement à l’œuvre d’enseignement. Il ne s’agissait en aucun cas de nier le savoir et la connaissance au profit d’un « pédagogisme » – mais, tout au contraire, de favoriser l’accès au savoir et à la connaissance en faisant pleinement participer les élèves au processus d’apprentissage. L’élève devenait un « coopérateur ». Et j’ai compris pourquoi ce sens de la « coopération » était une préoccupation constante du maire que Francis était devenu…

    Avec son épouse Michelle, Francis fut l’un des promoteurs du « mouvement Freinet » dans le Loiret, au sein de son école de Saint-Jean-de-Braye. Il raconte comment, peu à peu, des collègues du département le rejoignirent puis se regroupèrent, combien ils avaient le souci du partage des expériences et des bonnes pratiques… et nous présente l’itinéraire qui l’a conduit à exercer des responsabilités nationales au sein du mouvement.

    J’ajoute que ce livre est lui-même puissamment « participatif ». Pour l’écrire, Francis Oliver a sollicité – comme il l’explique dans le dernier chapitre « Comment j’ai écrit ce livre » – les membres du groupe Freinet du Loiret, ses anciens collègues et ses anciens élèves – si bien que c‘est un livre à plusieurs voix qu’il nous offre : une polyphonie.

    « Polyphonie », c’est justement le mot qu’emploie Francine Best dans la préface de l’ouvrage. Elle y met l’accent sur un autre aspect très attachant et émouvant du livre. Je la cite : « Francis Oliver est aussi le témoin de cette page douloureuse et tragique de l’histoire que fut la guerre d’Algérie, dont la fin fut synonyme de déchirement pour les "Pieds noirs" contraints d’abandonner leur terre natale. Discrètement, il décrit sa douleur de devoir quitter le pays auquel il était si attaché et indique en quelques mots la proximité, la vie partagée des Français d’Algérie […] avec les Algériens, Arabes et Kabyles. »Francis Oliver évoque les espoirs suscités par Mendès-France, les écrits de Camus et aussi les assassinats de Mouloud Feraoun et de Max Marchand.

    Je laisserai le dernier mot à Francine Best qui écrit également dans sa préface : « Un point commun entre Freinet et Oliver : c’est par respect des enfants, dans la volonté de leur donner toutes les armes possibles pour grandir et vivre, s’exprimer librement, construire un monde juste et en paix que l’un et l’autre blessés […] au plus profond d’eux-mêmes par des guerres très différentes certes, mais aussi angoissantes et inoubliables que l’un et l’autre décident de changer de pédagogie, de transformer radicalement leur relation éducative aux enfants. »

    Jean-Pierre Sueur

    • Ce livre peut être acheté dans les librairies « Les Temps Modernes » à Orléans, « Le Chat qui dort » à Beaugency », « Volte Page » à Olivet, ou commandé à Francis Oliver, 14 rue du Moulin à vent, 45760 BOIGNY-SUR-BIONNE (joindre un chèque de 12 € - frais de port offerts).

    >> Télécharger le bon de commande

  • Chacun voit bien que les annonces tonitruantes avant la rentrée des classes du président de la République et du ministre de l'Éducation nationale ne se sont pas traduites dans les faits. Et cela même si on a « bricolé » en formant à la hâte en quelques jours à peine des contractuels pour donner le change.
    La réalité, c'est que si l'on veut une « école de l'exigence » donnant toute leur chance à tous les jeunes, une école de la connaissance, des savoirs fondamentaux et des autres savoirs, transmis au moyen de solides méthodes pédagogiques, un travail de fond est nécessaire.
    Il faut – en effet – revoir la formation des enseignants qui doivent maîtriser pleinement la matière qu'ils enseignent – c'est le rôle de l'université –, mais aussi les méthodes de transmission du savoir. Je rappelle que Nicolas Sarkozy avait supprimé la formation pédagogique initiale des enseignants : ce fut une profonde erreur.
    Il faut aussi mieux payer les enseignants et faire en sorte que leur place dans la cité, dans la nation soit davantage reconnue, mieux prise en compte. Ce ne sera pas forcément le plus simple, mais c'est nécessaire dans une société qui croit, ou plutôt qui doit croire, aux valeurs de la formation, de la connaissance, de la culture et de l'éducation.
    JPS
  • À la demande de représentants des enseignants chercheurs, chercheurs et étudiants d’Orléans, Jean-Pierre Sueur a participé ce vendredi 17 avril à une conférence de presse au cours de laquelle il a repris les propos qu’il avait déjà tenus au Sénat. Il a annoncé qu’il s’adresserait au Premier ministre, François Fillon, à qui il a adressé le même jour un message dans lequel il écrit : « Après avoir rencontré longuement ce matin des représentants des enseignants chercheurs, chercheurs et étudiants de l’Université d’Orléans, j’ai acquis la conviction qu’un signe fort, un acte fort de votre part serait de nature à mettre fin à la longue crise que connaissent nos universités, à l’angoisse des étudiants et de leurs familles qui craignent que leur année universitaire soit perdue, faute de pouvoir passer les examens dans de bonnes conditions.
    Concrètement, le retrait et la « remise à plat » des projets de réforme de la formation des maîtres et du statut des enseignants chercheurs ainsi que des prises de positions quant aux postes et aux moyens affectés aux universités seraient, j’en suis persuadé, de nature à débloquer les choses. »
    Jean-Pierre Sueur a également écrit au Premier ministre qu’il serait, en outre, « très positif » qu’il marque son « accord avec les positions exprimées sur plusieurs de ces sujets à l’unanimité par la Conférence des Présidents de l’Université ».

    >> La République du Centre du 18 avril 2009

    >> L’article paru sur le site de Rue89

    >> La prise de position unanime de la Conférence des présidents d’Université

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  • Jean-Pierre Sueur est intervenu en séance publique au Sénat pour expliquer son vote négatif sur le projet de loi sur la recherche, notamment en raison de la remise en cause, de fait, du Conseil national des Universités, garant d’une « certaine conception de l’Université. »

    >> Lire son intervention

  • Jean-Pierre Sueur avait saisi le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur les conséquences, pour les étudiants originaires des pays du Maghreb, de la restriction de l'octroi des visas à l'égard de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Son directeur de cabinet lui a répondu.