Charles Péguy

  • La Revue des deux Mondes, 27 août 2021

     
  • Le Journal de Gien, 4 novembre 2021

     
  • L'Ours, décembre 2021

     
  • Robert Chapuis vient de consacrer au livre de Jean-Pierre Sueur, Charles Péguy ou les vertiges de l’écriture, un article publié dans le numéro de décembre 2021 de la revue de l’Office universitaire de recherches socialistes (L’ours).
     

    Tout – ou presque – sur Péguy !

    L’hebdomadaire La Tribune Hebdo a également consacré un article à ce livre, dans son édition du 16 décembre.
  • Je signale tout particulièrement le colloque qui aura lieu le 7 janvier 2023 pourl’anniversaire des 150 ans de la naissance de Charles Péguy sur le thème :« Péguy et la défense des peuples opprimés » au lycée Lakanal de Sceaux (que Péguy a fréquenté).
    JPS
     
     
  • La République du Centre, 2 août 2021

     
  • Unidivers, 15 février 2022

     
  • Le Monde, 9 juillet 2021

     
  • La République du Centre, 24 septembre 2021

     
  • La République du Centre, 16 septembre 2021

  • Mag'Centre, 17 janvier 2023

     
  • La Croix, 6 janvier 2023

     
  • Spécialiste de Charles Péguy et fondatrice de Centre Jeanne-d’Arc – Charles-Péguy de l’Université de Saint-Pétersbourg, en Russie, Tatiana Taïmanova nous a quittés il y a quelques semaines.

    Je publie très volontiers le courrier que je viens de recevoir de Nikolaï Mikhaïlovitch Kropatchev, recteur de cette université, en réponse à la lettre que je lui avais adressée, par laquelle celui-ci me fait part des hommages si justifiés que l’Université de Saint-Pétersbourg a rendus et rendra à notre amie Tatiana, si attachée à la France et à sa culture, et à la ville d’Orléans.

    JPS

    >> Lire la lettre

  • La lettre politique de L'Expansion, 25 mai 2021

     
  • Mag'Centre, 5 juin 2021

     
  • Jean-Pierre Sueur vient de publier aux éditions « La guêpine » un texte méconnu, et pourtant « fabuleux », de Charles Péguy sur la Loire. Ce texte est précédé, dans cette édition, d’un avant-propos de Jean-Pierre Sueur, qui en souligne toute l’importance.
    Cette description de la Loire et de sa vallée qui s’étend à ses châteaux et aux poètes qui l’ont chantée est l’épilogue d’un long article publié en 1907 dans Les Cahiers de la quinzaine sous le titre – « peu porteur »,écrit Jean-Pierre Sueur, « De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle » – et repris entre les deux guerres avec d’autres textes sous le titre « Situations » dans une édition aujourd’hui introuvable.
    Jean-Pierre Sueur écrit que Charles Péguy y décrit la Loire « en une écriture emphatique qui transporte et emporte ceux qui acceptent de se laisser emporter et de partager avec lui, au-delà des convenances de la rhétorique, les labeurs, les souffles, les grandeurs et les fulgurances de l’écriture. »
  • Je signale tout particulièrement ce texte de Katia Beaupetit paru dans La République du Centredu 19 octobre, sur le texte méconnu de Charles Péguy sur la Loire que j’ai récemment réédité aux éditions La guêpine.
  • La République du Centre a publié ce dimanche une page sur le centenaire de la naissance de Charles Péguy qui a été célébré à Orléans le 7 janvier 1973.
    Ce samedi 7 janvier 2023, j'ai participé à la manifestation organisée, au jour près, pour le 150e anniversaire de la naissance de Charles Péguy qui est né le 7 janvier 1873.
    Cette manifestation, organisée par l'Amitié Charles Péguy et les villes de Sceaux et Bourg-la-Reine, eut lieu au lycée Lakanal de Sceaux, situé au coeur d'un grand parc, où Charles Péguy fit une année de classe préparatoire en internat... au terme de laquelle il échoua pour l'entrée à l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm. Il s'en fallut d'un demi-point. Ses notes s'élevèrent à 62,5 points – cependant que le dernier admis en obtint 63. Dure loi des concours. À quoi cela tient-il ? Péguy revint à Orléans pour faire son service militaire au 131e Régiment d'Infanterie, puis fit une nouvelle année de « prépa" avant d'entrer enfin  à l'École Normale Supérieure !
    Rassemblant un grand nombre d'auditeurs (et participants !), la rencontre était consacrée à « Péguy et les peuples opprimés ». Furent ainsi évoqués les nombreux articles publiés dans la revue de Péguy, Les Cahiers de la Quinzaine, au cours des premières années du XXesiècle, qui étaient consacrés aux peuples opprimés, niés dans leur dientité et victimes de violence.
    Des écrits qui - hélas ! – résonnent encore dans notre actualité. Je pense en particulier au massacre de 30 000 Arméniens contre lequel Péguy s'éleva, dans la relative indifférence des gouvernants et des élites européennes. À cette occasion, un article de notre ami Géraldi Leroy fut cité à maintes reprises...
    Ce fut une journée forte, qui illustre pleinement l'objectif que se fixait Péguy lorsqu'il créa, en 1900, Les Cahiers de la Quinzaine : « Dire la vérité...»
     
    Jean-Pierre Sueur
    « Pierre  »
    Je signale la prochaine exposition sur les manuscrits de « Pierre », oeuvre de jeunesse de Charles Péguy, qui aura lieu au Centre Péguy d'Orléans, rue du Tabour, ce vendredi 13 janvier à 17 h.
    Je signale également qu'une nouvelle édition de ce texte, difficile à trouver, paraîtra prochainement aux éditions Corsaire avec une préface d'Éric Thiers. J'y reviendrai.

     

  • Le Journal des Départements, juin 2022

     
  • Michael Lonsdale fut un immense acteur. Son interprétation de frère Luc dans le film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, fut bouleversante. Impossible de l'oublier. On sait qu'il aimait Péguy à qui il a consacré un livre intitulé Entre ciel et terre, Péguy (éditions du Cerf, 2014). Dans ce livre, il fait deux parallèles, a priori tout à fait inattendus, entre Péguy et deux auteurs qu'il a connus et dont il a interprété des œuvres : Samuel Beckett et Marguerite Duras.

    Au moment où Michael Lonsdale vient de nous quitter, on me permettra de lui rendre hommage en citant quelques extraits de ce livre consacré à ces destins qui, pour lui, se rencontrent, ou au moins se croisent.

    « Samuel Beckett est un écrivain dramaturge et poète irlandais avec qui j'ai eu le bonheur de travailler.

    Péguy et Beckett ont en commun leur commisération pour le genre humain. Ils ont une bienveillance pour l'humanité. À la différence de Péguy, les héros des pièces de Beckett sont des marginaux, des pauvres, des clochards ou des fous. Beckett aimait mettre en scène des personnes rejetées.

    Beckett pouvait avoir comme Péguy un certain pessimisme face à la condition humaine. Si Péguy avait choisi la poésie pour combattre cette amertume, Samuel Beckett, lui, utilisait l'humour.

    Ce qui me touche chez ces deux grands écrivains, c'est qu'ils mettent en action leur charité pour les plus pauvres. Péguy se rendait régulièrement à l'association caritative « La mie de pain » dans le XIIIe arrondissement, pour aider les plus défavorisés. Beckett, lorsqu'il reçut son prix Nobel de littérature en 1969, partagea son argent autour de lui, faisant preuve d'une immense générosité envers ses amis dans le besoin. Il pouvait même faire le ménage ou les courses pour une amie malade. L'amitié pour lui était sacrée […] » (pages 55-56).

    J'en viens maintenant à des extraits de ce que Michael Lonsdale écrit sur Marguerite Duras.

    « La coïncidence des dates me touche. Marguerite est née à Saigon le 4 avril 1914, année de la mort de Péguy.

    J'ai rencontré Marguerite Duras grâce à Claude Régy qui a proposé mon nom lors de la création de L’amante anglaise par les Barrault. Ils avaient été chassés de l’Odéon et avaient trouvé refuge dans un petit théâtre à Paris, impasse Récamier. J'ai joué cette pièce pendant trente-cinq ans, jusqu’à la mort de Madeleine Renaud.

    Comme Péguy, elle n'avait pas un caractère facile, mais elle fut une amie importante pour moi, une complice des mots.

    À l'image de Péguy, l'écriture de Marguerite porte une marque de grande liberté. De nouveauté aussi. Son style est limpide et d'une grande pureté. Comme Péguy, elle écrivait continuellement. Je me souviens d'ailleurs qu'elle modifiait le texte en permanence, ce qui n'était pas sans poser de problème. Pour L’amante anglaise, je lui ai demandé d’arrêter ces changements, car toute l'équipe était perdue […].

    Ce que j'aime chez Duras comme chez Péguy, c'est la création d'un style littéraire qui n'a jamais été entrepris auparavant.

    Je suis dans la même recherche d'innovation artistique lorsque j'aborde un rôle, une création théâtrale ou picturale. C'est la raison pour laquelle je n'ai jamais voulu entrer à la Comédie-Française. Je ne voulais pas reprendre des rôles déjà magnifiquement joués avant moi […].

    Il ne faut jamais jouer les mots au théâtre, mais jouer chaque soir ce qu'il y a derrière les mots. C'est mon professeur de théâtre, Tania Balachova, qui me le disait. C'est ainsi que notre art devient vivant. »

    JPS