Economie

  • Jean-Pierre Sueur est cosignataire d’une tribune, parue dans Le Parisien-Aujourd’hui en France, dans laquelle des élus socialistes et apparentés listent de nombreux arguments pour réaffirmer leur opposition à la privatisation de la société de gestion des aéroports de Paris (ADP).

    >> Lire la tribune

  • La République du Centre, 22 novembre 2022

  • Jean-Pierre Sueur a interrogé Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, sur les conséquences néfastes pour certains professionnels d’un article du Code de la commande publique qui permet aux entreprises, collectivités territoriales ainsi qu’à l’État de procéder à des appels d’offres publics non rémunérés. Bruno Le Maire lui a répondu.
  • Le Sénat a adopté lors de la discussion du projet de loi « Croissance et transformation des entreprises » (PACTE) deux amendements reprenant les positions exprimées les 11 et 12 décembre 2018 par les présidents des Chambres de métiers et de l’artisanat. Ceux-ci visent à conforter la spécificité des Chambres de métiers et de l’artisanat au plan régional, à conforter l’articulation entre chambres régionales et départementales et à maintenir et développer un réseau de proximité dans l’ensemble des départements.

    >> Lire les amendements : n° 482 rectifié et n°483

  • Les conditions fixées pour que les communes puissent bénéficier du « bouclier tarifaire » afin de faire face aux dépenses d’énergie apparaissant trop restrictives, ce qui a pour effet d’exclure un certain nombre de communes de l’accès à ce « bouclier », Jean-Pierre Sueur a, par une question écrite, saisi le ministre de la Transition énergétique et de la Cohésion des territoires. Le ministre lui a répondu.
  • Lors du débat en séance publique sur le projet de loi relatif à « l’industrie verte », Jean-Pierre Sueur est notamment intervenu sur la logistique.
     
  • Jean-Baptiste Djebbari, ministre chargé des Transports, a envoyé un courrier à Jean-Pierre Sueur, pour lui faire part, suite aux interventions de sa part, des financements affectés au titre de l’année 2022 pour des travaux dans le département du Loiret par l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF).
  • À la demande des gérants de plusieurs entreprises de tourisme du Loiret, touchés par les effets de la crise sanitaire, Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès de Jean-Baptiste Lemoyne, ministre chargé du Tourisme. Celui-ci lui a répondu.
  • À la demande de l’UMIH du Loiret, Jean-Pierre Sueur était intervenu auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, pour lui faire part des difficultés persistantes d’un certain nombre d’entreprises de la restauration et de l’hôtellerie et lui demander des assouplissements dans les remboursements des prêts bancaires garantis par l’État qui leur ont été consentis. Le ministère des Finances lui a répondu.
  • L’affaire Carlos Ghosn a remis sur le devant de la scène les revenus exorbitants que pouvaient obtenir ou s’octroyer certains dirigeants de grands groupes, à grand renfort de stock-options, d’attribution d’actions, de montages spéculatifs, etc.

    Nicole Bricq, qui fut sénatrice socialiste, malheureusement décédée, avait proposé une série d’amendements à cet égard en 2008. Ceux-ci prévoyaient notamment la consultation du comité d’entreprise.

    À sa mémoire et aussi parce que cette question est – hélas ! – toujours d’actualité, Jean-Pierre Sueur a repris ces amendements à la faveur du débat sur le projet de loi sur la croissance et la transformation des entreprises (PACTE).

    Malheureusement, aucun de ceux-ci n’a été adopté, ni aucun des autres allant dans le même sens.

    On lira ces amendements ainsi que le compte-rendu intégral des débats (et la vidéo). On notera le grand laconisme du ministre Bruno Le Maire.

    >> Les amendements

    >> Le compte-rendu intégral des débats

    >> La vidéo

  • Après avoir reçu les représentants professionnels des pharmaciens, Jean-Pierre Sueur s’est opposé, lors du débat sur le projet de loi relatif à l’accélération et la simplification de l’action publique, à  la création de « plateformes » de distribution de médicaments, disjoints des pharmacies. Il a dit que cela entraînerait une « ubérisation » de la distribution de médicaments. Il a rappelé les problèmes sanitaires qu’entraînait la vente de médicaments par Internet. Le Sénat a retiré cette référence aux « plateformes » du texte adopté.  En revanche il a été explicitement précisé que la vente de médicaments par Internet ne pourrait avoir lieu que sous l’autorité d’une officine pharmaceutique, sans qu’il puisse y avoir de stocks extérieurs.

    Jean-Pierre Sueur a également défendu la possibilité pour l’Agence régionale de santé de maintenir, sous forme d’antenne d’une autre officine, une pharmacie contrainte de fermer dans une petite commune où son activité ne permet pas son maintien.

    >> Lire le compte-rendu intégral de l'intervention en séance publique (question, réponse du ministre et réplique)

  • Alerté par Frédéric Cuillerier, maire de Saint-Ay, qui lui a indiqué qu’à ce stade, il n’y avait pas d’engagement de reconstruction sur place de l’entreprise CIRETEC de Saint-Ay qui compte 74 salariés, fortement qualifiés et qui fabrique des composants électroniques à destination civile et militaire, Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Régine Engström, préfète de la Région Centre Val-de-Loire et du Loiret, pour leur demander de mobiliser tous les moyens de l’État auprès du groupe qui détient CIRETEC afin d’obtenir la reconstruction sur place de l’entreprise.
  • Jean-Pierre Sueur était intervenu auprès de la ministre de la Transition énergétique, à la demande de l’Union nationale des locataires indépendants, à propos de la hausse des coûts de l’énergie.
    Dans sa réponse, Agnès Pannier-Runacher récapitule l’ensemble des mesures mises en œuvre pour faire face à cette hausse.
     
  • À la demande de boulangers du Loiret, Jean-Pierre Sueur a saisi Olivia Grégoire, ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme de la question – vitale pour ces professionnels – de la hausse du coût de l’énergie. Olivia Grégoire lui a répondu.
  • J’ai été parmi les signataires de la proposition de loi référendaire visant à mettre en œuvre un « référendum d’initiative partagée » (RIP) sur la privatisation d’Aéroports de Paris, qui me paraît nullement justifiée – surtout quand on voit aujourd’hui le bilan de la privatisation des autoroutes.

    Un certain nombre de nos concitoyens éprouvent des difficultés pour signer la pétition qui doit être approuvée par 4,7 millions d’électeurs pour que le référendum puisse être mise en œuvre.

    >> Voici donc un lien vers une notice pour vous guider dans cette procédure

    >> Accéder à la signature de la pétition pour le RIC

  • Échaudés par les effets négatifs de la privatisation des autoroutes, 248 parlementaires  de toutes tendances - dont je suis - ont lancé une procédure de « référendum partagé », prévue par la Constitution, pour permettre une consultation des Français sur la privatisation d’Aéroports de Paris, qui leur apparaît néfaste, inutile et purement idéologique, comme l’a encore montré récemment l’épisode de la vente de l’aéroport de Toulouse.

    Je me réjouis de la décision du Conseil constitutionnel, qui vient de valider cette procédure.

    Il revient maintenant au ministère de l’Intérieur de lancer le dispositif qui doit permettre à 4,8 millions d’électrices et d’électeurs de soutenir notre initiative.

    Nous serons vigilants quant à la totale transparence et efficacité de ce dispositif.

    Jean-Pierre Sueur

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    Jean-Pierre Sueur est intervenu au Sénat le 22 avril lors de la discussion du projet de loi de finances rectificative sur :
     
    - Le spectacle vivant
    « Monsieur le secrétaire d'État, après vous avoir entendu, je tiens à intervenir pour défendre avec force cet amendement.
    La réalité, comme l'a souligné Mme Robert, c'est que ce secteur subit une perte de chiffre d'affaires de 600 millions d'euros pour les seuls mois de mars, d'avril et de mai ! Or, on le sait, les mois de juin et d'été seront encore catastrophiques. On estime que la perte de chiffre d'affaires s'établira finalement entre 1,2 milliard et 1,3 milliard d'euros.
    Tous les spectacles sont annulés partout sur le territoire. Toutes les compagnies, tous les théâtres privés, toutes les structures sont aujourd'hui dans l'angoisse. Le ministre de la culture a annoncé un fonds d'aide de 5 millions d'euros, alors que les pertes de recettes, pour trois mois, s'élèvent déjà à 600 millions d'euros... Récemment, M. le ministre de la culture a bien voulu indiquer qu'un fonds en faveur du théâtre privé et d'un certain nombre de troupes, financé par les collectivités locales, serait abondé par une somme de 5 millions à 7 millions d'euros. Cela ne saurait suffire ! Il y a une disproportion totale entre ce que propose le ministère de la culture et la réalité de la situation financière de nos troupes et de nos théâtres. La culture tient une telle place en France, y compris sur les plans économique et touristique, que nous irons au-devant d'une catastrophe si nous n'avons pas le courage de prendre des mesures financières plus fortes. »
     
    - La situation des étudiants en difficulté
    « Cette succession d'amendements a quelque chose d'une litanie, et je comprends tout à fait que la lassitude s'installe, mais je m'étonne que vous laissiez sans réponse la question de notre collègue Tissot, monsieur le secrétaire d'État. Beaucoup d'étudiants, français ou étrangers, sont dans une situation très difficile. Restés dans leur chambre en cité universitaire, ils ont parfois du mal à se nourrir : c'est la réalité ! La question vous est posée de savoir s'ils devront payer un loyer ou s'ils en seront exonérés. C'est quand même une vraie question, à laquelle je trouve que vous devriez apporter une réponse ! »
     
    - Le tourisme social, l’hôtellerie et la restauration
    « Nous avons déjà essuyé une réponse négative s'agissant de l'hôtellerie et de la restauration, qui sont dans une situation catastrophique, puisque plus de la moitié des établissements sont menacés dans leur existence même. Je vois que l'on s'apprête maintenant à répondre, concernant le tourisme social et les vacances des enfants et des personnes les plus défavorisées : "Circulez, il n'y a rien à voir."
    Je le regrette profondément, parce que ce sont de vrais sujets. Je n'en dirai pas plus, monsieur le président ; vous pouvez constater que je n'ai même pas consommé la moitié du temps qui m'était imparti ! »
     
    - L’horticulture
    « Mon département est très concerné par ce problème, comme celui de M. le rapporteur général, avec qui je suis en complet accord. La création d'un tel fonds serait une très bonne chose, mais, puisque la réponse sur ce point est négative, il serait très important de permettre la réouverture des points de vente traditionnels, mesure qui ne coûterait rien.
    Chacun sait que, aujourd'hui, les arbustes et les fleurs sont en vente dans les hypermarchés, les grandes surfaces. Quant aux jardineries, elles peuvent commercialiser des semences et des plants potagers, mais pas des fleurs ou des arbustes, ce qui plonge la filière horticole dans un très grand désarroi, car c'est en ce moment qu'il lui faut vendre sa production !
    Les horticulteurs pointent les incohérences du Gouvernement sur ce sujet. Il n'est en effet pas plus dangereux de circuler en plein air dans une pépinière que dans un hypermarché. Il y a là une injustice profonde et une situation de concurrence déloyale.
    Contrairement à ce que vous avez dit, monsieur le secrétaire d'État, je ne sais pas tout, mais je sais votre pouvoir de conviction ! Personne ne comprendrait que le Gouvernement, notamment le ministre de l'agriculture, continue à refuser cette mesure de bon sens demandée par tous les professionnels de l'horticulture. »
     
  • Jean-Pierre Sueur avait interpellé Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, sur la situation des propriétaires-bailleurs de résidences de tourisme qui ne perçoivent plus de loyer, compte tenu de la crise sanitaire.
    Bruno Le Maire lui a répondu.
  • J’emprunte ce titre au numéro de l’hebdomadaire Marianne de cette semaine.

    Certains trouveront que ce sujet n’est pas d’actualité, qu’il sera toujours temps d’en parler « après ».

    Mais la question est bien là. Et on ne peut l’ignorer quand on vient – comme je l’ai fait – de participer aux débats sur la deuxième loi de finances rectificative (PLFR)… après la première, votée en mars… et en attendant la troisième, qui ne saurait tarder !

    Il est clair que ces lois sont justifiées. Nul ne comprendrait que l’on ne prenne pas des mesures de financement exceptionnelles dans cette situation sans précédent et dont les conséquences seront d’une ampleur qu’on ne peut sans doute pas imaginer, ni mesurer aujourd’hui.

    Ainsi, ce projet de loi de finances inclut :

    • la hausse des moyens des dispositifs d’urgence en faveur des salariés et des entreprises, avec notamment vingt-quatre milliards d’euros pour financer le chômage partiel et sept milliards d’euros sur le fonds de solidarité pour les très petites entreprises ;
    • un montant de vingt milliards d’euros pour le renforcement de la participation de l’État et des garanties d’emprunt pour les entreprises stratégiques en difficulté comme Air France, Renault, etc. ;
    • un abondement d’un milliard d’euros du fonds de développement économique et social en direction des entreprises fragiles en difficulté ;
    • une provision de huit milliards d’euros pour les dépenses exceptionnelles de santé (rémunération exceptionnelle du personnel soignant, achat de masques, etc.).

    De surcroît, à l’initiative du Sénat, ce texte inclut également :

    • la baisse à 5,5 % du taux de TVA applicable aux tenues de protection sanitaire ;
    • le relèvement à mille euros du plafond de déduction à l’impôt sur le revenu pour les sommes versées en soutien aux personnes démunies ;
    • l’augmentation de 7 500 €  du plafond d’exonération d’impôt sur le revenu applicable aux rémunérations des heures supplémentaires ;
    • l’adaptation de la règle du « service fait » pour aider les entreprises culturelles.

    Et j’ajoute qu’un certain nombre de dépenses qui devraient relever, en cette situation de crise, du budget de l’État, restent incluses dans celui de la Sécurité sociale dont le déséquilibre va être, par voie de conséquence, très considérable – à un niveau sans précédent.

    Au total, le plan d’urgence pour faire face à la crise sanitaire s’élèvera, à la suite de ce projet de loi, à 110 milliards d’euros, le déficit public atteindra 109 % du PIB et la prévision de croissance (ou plutôt de décroissance) sera de - 8 %.

    … Et il est une question que ce projet de loi n’a pas du tout traitée, la renvoyant à des textes futurs. Cette question, c’est celle que nous posions au départ : qui va payer ?

    S’il est évident que les mesures citées ci-dessus sont, pour l’essentiel, justifiées, il me paraît très contestable qu’elles soient « financées » uniquement par la dette et le déficit – autrement dit, si rien ne change, par tous les Français durant de longues années, sans qu’il soit question d’une plus grande solidarité et d’une plus juste répartition des efforts.

    Or cela est absolument nécessaire.

    Je pense en particulier :

    • à des mesures fiscales permettant de faire contribuer plus largement l’ensemble des hauts revenus à cet effort ;
    • à l’arrêt de la distribution des dividendes dans les très nombreuses entreprises en difficulté ;
    • à la participation du capital et des revenus financiers à l’effort commun ;
    • à la contribution, plus élevée que celle annoncée, que pourraient apporter les assurances, dont les réserves sont importantes et qui font, durant cette période de confinement, de notables économies, puisqu’il n’y a que très peu d’accidents de la route !

    Je conclus. La situation est certes difficile. Mais ce n’est pas une raison pour faire l’impasse sur le financement des mesures exceptionnelles qui sont légitimement décidées. Cette question se pose. Elle se posera de plus en plus. Elle est incontournable. Sa réponse devra faire appel à la justice et à la solidarité.

    Jean-Pierre Sueur

    >> Lire à ce sujet le communiqué du groupe socialiste et républicain du Sénat

  • De nombreuses PME se trouvent en difficulté en raison de la décision d’ORANGE de ne confier à l’entreprise SCOPELEC qu’une part réduite des activités qu’elle lui confiait jusqu’ici. La conséquence en a été la mise en œuvre d’une « procédure de sauvegarde » qui s’applique à la SCOPELEC. Ce qui a conduit au fait que les fonds de cette dernière sont « gelés » et qu’elle ne peut plus effectuer le règlement des travaux réalisés depuis le 1er janvier 2022 par ses sous-traitants. Ainsi, plusieurs centaines de PME sont en difficulté dans toute la France, dont l’entreprise JALOUZOT de Saint-Germain des Prés.
    Jean-Pierre Sueur est immédiatement intervenu auprès d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrie, et Régine Engström, préfète du Loiret.