Culture

  • C’est un livre rare, précieux. C’est un livre d’art – une œuvre d’art. Car son auteur, Frédéric Tachot, « typographe-pressier », est à la fois un artisan et un artiste. Il porte en lui toute la grandeur et la noblesse de la corporation des imprimeurs – ces imprimeurs qui, depuis Gutenberg, jouèrent un rôle considérable dans l’histoire intellectuelle, politique et sociale. Ils ont beaucoup œuvré pour donner à notre langue, le français, et à d’autres, la forme qu’elles ont. Ce livre conte leur histoire, mais aussi les mœurs, « mythes et symboles » de la profession, en cinq chapitres empruntant leurs titres au Pentateuque puisque l’histoire a retenu « la Bible comme le premier ouvrage imprimé en typographie en Occident. » Il y a une totale harmonie entre la forme de cet ouvrage – travail de typographie d’une singulière beauté – et ce qu’il narre, preuve s’il en fallait, que la sempiternelle distinction entre forme et fond n’a pas de pertinence. Les mots du métier sont expliqués, son histoire est restituée, non pas de manière froide et technique, mais avec passion : la passion du bel ouvrage. Et aussi la passion pour tous ceux, connus ou méconnus, qui en furent les acteurs. Sans oublier l’Orléanais Étienne Dolet qui « en marchand vers l’échafaud, se moquant encore une fois de la douleur, aurait lancé en ricanant : "Ce n’est pas Dolet qui souffre, mais la foule compatissante". »

    Merci à Frédéric Tachot de m’avoir écrit qu’il avait façonné – dans tous les sens du terme – cet ouvrage « en souvenir de l’époque où le plomb des caractères donnait aux mots un poids certain. »

    Jean-Pierre Sueur

    PS. J’ajoute un mot pour conseiller vivement à tous ceux qui ne l’ont pas encore fait d’aller visiter l’« Atelier Musée de l’Imprimerie » (AMI) à Malesherbes. Ce remarquable musée qui présente de manière très vivante l’histoire de l’imprimerie et des médias de Gutenberg à nos jours, est unique en Europe. Merci encore à Jean-Paul et Chantal Maury sans lesquels il n’aurait pas vu le jour.

     

     

     
  • Je signale tout particulièrement le colloque qui est organisé le 13 mai prochain de 9 h à 12 h par l’Amitié Charles Péguy au Centre Charles Péguy, 11 rue du Tabour à Orléans.
    Celui-ci, animé par Éric Thiers, Charles Coutel et Adrien Courtemanche portera sur « Charles Péguy, préfacier et anthologiste, figure de l'hospitalité ».
    L’après-midi, un parcours sera proposé dans les différents lieux qui ont marqué Charles Péguy à Orléans : ceux-ci ne manquent pas, depuis le faubourg Bourgogne, Saint-Aignan, l’École normale, les bords de Loire, le lycée Pothier, jusqu’au café de la Demi-lune où le jeune Péguy organisait ses premières réunions socialistes… et bien d’autres.
    JPS
  • Territoires et Cinéma, mai-juin 2021

     
  • Le film français, 8 mai 2021

     
  • Jean-Pierre Sueur était intervenu de longue date pour que l’État apporte son concours financier à la très remarquable réalisation que constitue l’Atelier Musée Imprimerie (AMI) Artegraf de Malesherbes, dû à l’initiative de Jean-Paul et Chantal Maury et qui présente une collection unique en Europe consacrée à l’imprimerie et aux arts graphiques.

    Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités locales, a annoncé à Jean-Pierre Sueur l’attribution d’une subvention de l’État au titre du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT).

    Lire :
  • AFP, 2 août 2022

     
  • Par une question écrite, Jean-Pierre Sueur a interpellé le ministre de la culture sur l’augmentation du tarif d’envoi des livres à l’étranger qui pénalise la diffusion des livres et de la culture françaises.

    >> Lire la question écrite

  • J’apprends avec tristesse le décès de Bernard Foucher.

    Cet artiste, aussi modeste que talentueux, était habité par la magie de la lumière, de la transparence, des mystères et du silence. Peintre, sculpteur, vitrailliste, Bernard Foucher aimait la poésie et illustra les œuvres d’Hélène Cadou et de Michel Lagrange.

    Il était amoureux de Saint-Benoît-sur-Loire. Ses vitraux étaient à la fois riches de la lumière de la vérité et de la force des symboles. Je pense à ceux de Notre-Dame-des-Foyers à Orléans, qu’il a faits à la mémoire des moines de Tibhirine et à ceux du monastère de Bouzy-la-Forêt qu’il m’avait expliqués avec autant d’humilité que de ferveur.

    Jean-Pierre Sueur

     

  • Alors secrétaire d’État aux collectivités locales, Jean-Pierre Sueur avait présenté un texte devant le Parlement qui a été adopté par ce dernier et est devenu la loi du 13 juillet 1992. Celle-ci permet aux collectivités locales de subventionner, dans certaines conditions, des cinémas privés à hauteur de 30 % de leur chiffre d’affaire ou de 30 % du projet. Compte tenu de la crise que connaissent aujourd’hui les cinémas, Jean-Pierre Sueur a proposé par une question écrite à Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, de faire passer ce taux de 30 % à 50 %, conformément à la demande de la Fédération nationale des cinémas français.

     

    Aide des collectivités territoriales aux cinémas
    Question n° 20572.  M. Jean-Pierre Sueur appelle l'attention de Mme la ministre de la culture sur la loi n° 92-651 du 13 juillet 1992 relative à l'action des collectivités locales en faveur de la lecture publique et des salles de spectacle cinématographique, modifiée par la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, qui permet aux collectivités territoriales d'accorder des aides aux exploitants de salles de cinéma sous forme de subventions, dans certaines conditions. L'article R. 1511-43 du code général des collectivités territoriales dispose à cet égard que « par année, le montant de subvention accordé par une ou plusieurs collectivités locales ne peut excéder 30 % du chiffre d'affaires de l'établissement, ou 30 % du coût du projet ». Or, les salles de cinéma sont durement touchées par la crise sanitaire. Elles ont ainsi perdu 70 % de leur fréquentation en 2020 et demeurent fermées aujourd'hui. La fédération nationale des cinémas français a sollicité que le montant maximum de ces subventions puisse être porté à 50 % du chiffre d'affaires de l'établissement ou du coût du projet. Il lui demande quelle suite elle compte réserver à cette proposition, eu égard aux grandes difficultés que connaissent aujourd'hui les cinémas.
  • Territoires et Cinéma, 8 février 2021

     
  • Jean-Pierre Sueur avait posé une question écrite à Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, à propos du développement des défigurations de films par des insertions publicitaires. La ministre lui a répondu.
  • J’avais interpellé Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, à propos des subventions pouvant être apportées par les collectivités locales pendant la crise du COVID. Celle-ci lui a répondu qu’elle a proposé au Premier ministre de remonter de 30 % à 60  % le taux maximal des subventions prévues à l’article R 1511-43 du Code général des collectivités territoriales jusqu’au 31 décembre 2023 et qu’un texte réglementaire est en cours d’examen au Conseil d’État.
    J’espère vivement que cette proposition sera retenue et que le texte règlementaire paraîtra au plus vite.
    JPS
  • Jean-Pierre Sueur a déposé une proposition de loi modifiant la loi du 13 juillet 1992 relative aux aides des collectivités territoriales aux cinémas, qu’il avait présentée devant le Parlement et fait adopter au nom du gouvernement alors qu’il était secrétaire d’État aux collectivités locales.
    Cette loi du 13 juillet 1992 portant sur l’action culturelle des collectivités locales autorise les communes, les départements et les régions à apporter des aides directes aux salles de spectacle cinématographique. Elle permet l’attribution de subventions d’investissement ou de fonctionnement aux établissements cinématographiques qui réalisent moins de 7 500 entrées hebdomadaires ou qui dépassent ce seuil mais qui sont classés « Art et Essai ».
    C’est ainsi que depuis 2014, près de cinquante projets ont obtenu vingt-trois millions d’aides de la part des collectivités locales pour 190 millions d’euros investis.
    Or, le Conseil d’État a récemment considéré que la loi du 13 juillet 1992 ne pouvait servir à la création de nouveaux cinémas dans une commune par des entreprises existantes dont le siège est situé dans une autre commune. Cette décision limite fortement les effets de la loi de 1992, telle qu’elle a été écrite, présentée et adoptée.
    Jean-Pierre Sueur propose donc de la modifier en précisant dans le code général des collectivités territoriales que les communes et les départements peuvent attribuer des subventions à des entreprises existantes pour la création, l’extension, la modernisation et le fonctionnement des salles de spectacle cinématographique.
    Cette proposition de loi, co-signée notamment par Sylvie Robert et Patrick Kanner, a donné lieu à une concertation avec les représentants des instances représentatives du cinéma français.
    Alors que les cinémas ont été durement impactés par la crise sanitaire, avec une activité totalement à l’arrêt depuis plus de six mois, il est essentiel de permettre aux collectivités territoriales de leur attribuer des aides publiques, y compris pour des créations d’établissements.
  • Satellifacts, 11 février 2022

  • À la demande de l’Union départementale des écoles et sociétés musicales et artistiques (UDSMA) du Loiret, j’ai interrogé la ministre de la Culture sur les grandes disparités entre régions qui sont apparues en 2021 dans la répartition des crédits du plan en faveur des fanfares et orchestres d’harmonie. Comme on le lira ci-dessous, la « réponse » qui m’a été faite ne répond pas… à ma question. Il faudra donc y revenir.
    Jean-Pierre Sueur
  • Je vous l’assure. Avec mes collègues sénateurs, nous avons multiplié les interventions, par mail, par lettres, à l'oral et par écrit, dans l’hémicycle et en commission. Sans succès. Si bien qu’aujourd’hui, je partage l’incompréhension de tous les acteurs de la culture et des 700 000 Français qui vivent de la culture. Je ne comprends vraiment pas pourquoi les théâtres, les cinémas et autres lieux de la culture ne peuvent pas rouvrir avec des jauges réduites et dans le respect des mesures sanitaires, alors que l’on constate une promiscuité bien plus forte dans les transports en commun et dans les grandes surfaces commerciales.
    Jean-Pierre-Sueur
  • Citant le grand poète Aimé Césaire qui écrivait : « La culture, c’est tout ce que l’homme a inventé pour rendre le monde vivable et la mort supportable », ma collègue Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique, a mis en évidence les menaces qui pèsent sur les cinémas dans les Outremer (62 salles au total) en raison d’une offensive des principaux distributeurs de films qui souhaitent augmenter le taux de location que les exploitants leur reversent sur les entrées en salle. Elle a déposé, en conséquence, une proposition de loi plafonnant ce taux, que j’ai, très volontiers, cosignée.
    JPS
     
    >> Lire :

     

  • À la suite des alertes lancées par l’association « Territoires et cinéma », Jean-Pierre Sueur a interpellé, par une question écrite, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, sur le développement de la défiguration de films par des insertions publicitaires en raison de la multiplication des canaux de diffusion et de l’acquisition de catalogues de films par des entreprises extra-cinématographiques.

    Développement des défigurations de films par des insertions publicitaires
    Question n° 25221 adressée à Mme la ministre de la culture
    À publier le : 04/11/2021
    Texte de la question : M. Jean-Pierre Sueur appelle l'attention de Mme la ministre de la culture sur la préoccupation exprimée par l'association « Territoires et cinéma » quant au respect dû aux films « défigurés par des insertions publicitaires ». Cette association craint qu'en raison du fait que « les canaux de diffusion de films se multiplient » et que « des entreprises extra-cinématographiques acquièrent des catalogues de films », le film « devienne un simple produit d'appel pour les produits de consommation courante ». Il lui demande quelles dispositions elle compte prendre pour éviter une telle défiguration des films par des insertions publicitaires et veiller à ce que l'article L. 214-5 du code du cinéma et de l'image animée soit strictement appliqué.
  • Jean-Pierre Sueur avait interpellé Franck Riester, alors ministre de la Culture, sur les difficultés que connaissent les écoles nationales d’architecture et sur leur devenir.

    Roselyne Bachelot vient de lui apporter une longue réponse.

    >> Lire la question écrite et la réponse

  • Mag'Centre, 30 novembre 2022