Orléans

  • France Bleu Orléans, 13 février 2020

     
  • Je me souviens que lorsque la Maison de Justice et du Droit (MJD) a été créée à Orléans La Source, il y a vingt ans – j’étais alors maire d’Orléans –, il y avait un certain scepticisme quant à cette nouvelle institution, certains n’imaginaient pas en effet qu’on pût recevoir les justiciables en d’autres lieux que dans les palais solennels, entre d’impressionnantes – et intimidantes ! – colonnades.
    Vingt ans après, ces craintes sont largement balayées. Grâce au dynamisme de sa directrice, Monique Ménissier, – qui vient de passer la main tout en restant présente à temps partiel –, et aux nombreux organismes, associations, professionnels et bénévoles qui y proposent des services diversifiés, adaptés, répondant aux attentes de nos concitoyens, le succès est considérable : 28 000 personnes se sont adressées à la MJD en 2020 !
    Il faut dire que la MJD rayonne sur tout le Loiret puisqu’on peut y avoir accès – par visioconférence – depuis quatorze communes du département.
    Il était très judicieux que, compte tenu de son succès, la MJD bénéficie pour son vingtième anniversaire de nouveaux locaux mis à disposition par la ville d’Orléans, facilement accessibles, face au centre commercial de La Bolière, près d’une station de tram.
    La MJD pourra ainsi encore mieux jouer son rôle qui consiste à rendre la Justice plus facilement accessible à tous, dans de meilleures conditions.
    Sous réserve, toutefois, que le ministère de la Justice lui apporte les postes et les moyens que justifient son utilité et son efficacité, désormais pleinement reconnues.
    JPS
     
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    Je connais depuis longtemps la ténacité de Michel Brard. Je garde vivant le souvenir de l’action opiniâtre qui fut la sienne durant les douze années au cours desquelles il fut adjoint au maire d’Orléans chargé des personnes handicapées, et, plus spécialement, des trente ou quarante réunions qu’il organisa avec toutes les associations concernées pour que la première ligne du tramway fût effectivement accessible. Il ne s’agissait pas de vœux pieux ou de déclarations générales. Non ! Il fallait que le matériel roulant, que chaque arrêt, chaque aménagement fussent authentiquement, effectivement accessibles. Ce fut un grand et beau travail, mené centimètre par centimètre.
    Devenu président pour le Centre-Val de Loire de la fédération des aveugles et amblyopes de France, Michel Brard s’est engagé dans un nouveau combat : la création d’une Maison de la déficience visuelle ET de l’autonomie – les deux termes sont importants, ils vont de pair –, au 7 rue Antigna – qui fut inauguré ce vendredi 2 juin. Pour mettre en œuvre ce projet ambitieux et unique en France, Michel sut, une fois encore, fédérer les énergies associatives et convaincre les collectivités locales – ville d’Orléans, département du Loiret, région Centre-Val de Loire – qui, dans leur diversité, ont su s’unir et s’engager dans ce projet.

    Ce projet, c’est une véritable plateforme de services, pleinement accessible, située près de la station de tramway Louis-Braille – sans doute était-ce prémonitoire ! – apportant tous les concours nécessaires aux personnes atteintes de déficience visuelle, dans les domaines de la santé, de la psychologie, de l’insertion et de la vie sociale. Les différentes activités sont conçues par rapport à la réalité d’aujourd’hui, celle d’un monde où le numérique a pris une grande place, pour ne prendre que cet exemple et où il faut – c’est possible ! – trouver les moyens de permettre l’accessibilité de toutes et de tous, y compris les personnes atteintes de déficience visuelle, à cet univers numérique.
    Ainsi, c’est toute une gamme de services et de prestations qui sont offertes par les seize salariés de cette Maison à dimension régionale.
    Écoutant les « usagers » de ce nouvel équipement, on mesure combien l’accomplissement des démarches administratives peut être difficile. Chacun sait que c’est loin d’être facile pour ceux qui ne souffrent pas de déficience visuelle et ce doit être l’occasion de mesurer combien c’est pour les personnes atteintes de handicap un vrai « parcours du combattant ».
    D’ailleurs, l’inauguration de vendredi a permis de mesurer – exemples et expériences à l’appui – combien les gestes simples de la vie quotidienne pouvaient devenir très problématiques pour des personnes souffrant de déficience visuelle.
    J’en conclus que cette nouvelle « maison » sera précieuse pour tous. Il est en effet essentiel que chacune et chacun puisse, dans notre société, se mettre à la place des personnes en situation de handicap. Penser la vie sociale, mais aussi l’urbanisme, en prenant pleinement en compte les difficultés qu’elles rencontrent, c’est tout simplement œuvrer pour une société plus humaine et pour donner tout son sens à ce beau mot de « citoyenneté ».
    J’en reviens au tramway. Qu’il soit accessible aux personnes à mobilité réduite, c’est bien pour elles. Mais c’était aussi bien pour tous les usagers, comme on s’en rend compte chaque jour.
    Jean-Pierre Sueur
     
     
  • J'ai participé ce vendredi à l'inauguration au cœur d’Orléans d’une œuvre à la mémoire de Jean Zay, « ministre de l’intelligence » - qui a payé de sa vie son attachement à la République - et de son épouse Madeleine, due à Patrick et Anne Poirier, en référence aux banquets républicains de la Troisième République, en présence de Gabriel Attal, ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse.

     
     
  • La République du Centre,10 septembre 2009

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  • La République du Centre, 18 septembre 2009

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  • Le Point, 10 mars 2022

     
  • La République du Centre, 15 mars 2022

     
  • La République du Centre, 13 octobre 2021

  • La République du Centre, 17 février 2022

     
  • Ce fut un vrai plaisir pour des milliers de spectateurs que de découvrir avec La Tosca le huitième opéra monté au Zénith d’Orléans par la « Fabrique Opéra du Val de Loire », remarquablement interprété sous la baguette du si dynamique Clément Joubert, toujours animé, avec autant d’enthousiasme, du chaleureux désir de faire partager l’art lyrique à toutes et à tous. Que toute l’équipe, tous les interprètes, tous les participants à cette belle aventure soient aussi vivement remerciés.
    Outre la qualité du spectacle, il faut saluer le fait que près de 600 jeunes, lycéens, étudiants et apprentis, issus d’une quinzaine d’établissements, ont activement participé à cette production. Amener près de 600 jeunes à aimer l’opéra, c’est une remarquable démonstration qu’il n’est pas vrai que le théâtre lyrique soit inaccessible à nos jeunes. Non ! Il faut simplement savoir le leur faire aimer.
     
    Et si le lyrique reprenait sa place au Théâtre d’Orléans ?
    J’ajouterai qu’il est bien dommage que les représentations de la Fabrique Opéra soient le seul spectacle de théâtre lyrique (opéras, opérettes, comédies musicales) qu’il nous soit donné de voir à Orléans chaque année. Il fut un temps – c’était au vingtième siècle ! – où le lyrique tenait toute sa place dans ce qui s’appelait alors le théâtre municipal d’Orléans. Et si on y réfléchissait ? Et si la Scène Nationale, qui a accueilli un nouveau directeur, contribuait à ce renouveau ? Je sais bien que le lyrique coûte cher… Mais j’ajoute une nouvelle suggestion : et si les villes de la région (et peut-être d’au-delà), et leurs institutions culturelles, s’unissaient pour financer des créations et pour redonner en notre Val de Loire toute sa place au lyrique ?
    …En tout cas, la Fabrique Opéra aura ouvert le chemin ! 
    Jean-Pierre Sueur
     
  • France Bleu Orléans, 29 septembre 2020

  • Au sujet du débat qui s’est instauré à Orléans, ma position est claire. Lorsqu’ils représentent la République, avec leur écharpe, les élus doivent respecter une stricte neutralité lors des cérémonies religieuses.
    JPS
  • France Bleu Orléans, 9 avril 2021

     
  • La République du Centre, 30 septembre 2019

     
  • France Bleu Orléans, 18 novembre 2019

     
  • Mag'Centre, 8 mai 2019

     
  • La République du Centre, 28 juin 2022

  • Il faut grandement remercier ceux qui ont créé l'Association pour le Théâtre d'Aujourd'hui à Orléans (ATAO), inspirés par Marcel Réggui, dans la foulée de l'APAC puis des Semaines Musicales d'Orléans. Il faut fortement remercier le président, Jean-Marie Caplane, pour son infatigable dévouement, jusqu'à la présentation du "Bourgeois Gentilhomme" de ce mardi soir.

    En 53 ans, l'ATAO aura présenté 323 pièces de théâtre à Orléans, contribuant à donner un nouveau souffle à la culture et à créer un public... Aujourd'hui, la "relève" n'est plus là pour "porter" l'association. Puisse cependant l'état d'esprit qui était celui de l'ATAO subsister et renaître sous d'autres formes !

    Jean-Pierre Sueur

  • Orléans Actu, 1er juin 2023