Interventions et prises de position

Vous trouverez ci-dessous les dernières prises de position de Jean-Pierre Sueur.

Eu égard à l’ampleur des feux de forêt qui ont eu lieu en France au cours des dernières années, Jean-Pierre Sueur était intervenu auprès de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, pour demander un renforcement des moyens affectés aux services d’incendie et de secours. Gérald Darmanin lui a répondu.

La directrice territoriale Centre-Val de Loire de la SNCF a informé les élus des travaux engagés pour moderniser la liaison ferroviaire Orléans-Vierzon. Ces travaux, d’un montant de 90 millions d’euros, seront réalisés entre 2023 et 2027.

Je souscris sans réserve à la tribune publiée par des parlementaires de gauche et du groupe « Renaissance » (macronistes) pour demander la régularisation des travailleurs immigrés qui sont employés dans des « métiers en tension ».
Ce sont des hommes et des femmes qui travaillent dans la restauration, l'hôtellerie, la propreté, l'agriculture, le bâtiment et des travaux publics. Sans eux, notre économie ne fonctionnerait pas, et les activités en cause seraient sinistrées.
Le ministre de l'Industrie, Roland Lescure, l'a dit carrément : « il n'y aura pas de relance industrielle – a-t-il déclaré – sans recours à l'immigration. »
Ce qui est proposé est une mesure de bon sens. Elle est demandée par les intéressés, mais aussi par les employeurs !
J'ajoute que le même texte préconise que les demandeurs d'asile bénéficient d'un droit au travail.
En effet, aujourd'hui, un délai de six mois est requis entre leur arrivée en France et l'accès à un hypothétique emploi. Mais en attendant, que peuvent-ils faire ? Comment peuvent-ils vivre ?
Je récuse absolument le discours de la droite qui considère que ces mesures simples, justes, réalistes constitueraient un « appel d'air ». Je dis aux représentants de cette droite : ces femmes et ces hommes sont indispensables puisque nombre de Français ne veulent pas assumer les tâches qu'ils assument. Que proposez-vous ? Rien. Vous jouez sur la peur. C'est une facilité dont usent de manière délétère la droite et l'extrême droite : faire peur avec les étrangers ! Mais c'est absurde. Il y aura toujours des migrations. Et, en l'espèce, elles sont justifiées pour des raisons économiques.
J'en reviens – encore ! – à ce que j'ai dit au Sénat – et j'y tiens – : ces questions liées à l'immigration, il ne faut pas les exploiter, mais les traiter.
Cela vaut aussi pour tous ceux qui, après un exténuant voyage en Afrique, après une traversée de la mer Méditerranée au péril de leur vie, se retrouvent en grand nombre sur l'île italienne de Lampedusa. Il est clair que l'Italie ne peut gérer seule la question de leur accueil. Chaque pays d'Europe doit prendre sa part.
Et l'Europe tout entière doit agir pour mettre fin à cette noria de bateaux de la mort, qui se traduit par environ deux mille êtres humains morts chaque année dans la Méditerranée. Il faudra, à cet égard, revoir le fonctionnement de Frontex, et trouver les moyens de sanctionner enfin les passeurs qui envoient cyniquement ces êtres humains pauvres, misérables, démunis à la mort et mettre fin à leur sordide activité.
Jean-Pierre Sueur

Par une question écrite, Jean-Pierre Sueur avait, à la demande de l’Association de défense des moulins de la Cléry, interrogé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur les conséquences du décret n° 2020-828 du 30 juin 2020 modifiant la nomenclature et la procédure en matière de police de l'eau. Le ministre lui a répondu.

Chacun voit bien que les annonces tonitruantes avant la rentrée des classes du président de la République et du ministre de l'Éducation nationale ne se sont pas traduites dans les faits. Et cela même si on a « bricolé » en formant à la hâte en quelques jours à peine des contractuels pour donner le change.
La réalité, c'est que si l'on veut une « école de l'exigence » donnant toute leur chance à tous les jeunes, une école de la connaissance, des savoirs fondamentaux et des autres savoirs, transmis au moyen de solides méthodes pédagogiques, un travail de fond est nécessaire.
Il faut – en effet – revoir la formation des enseignants qui doivent maîtriser pleinement la matière qu'ils enseignent – c'est le rôle de l'université –, mais aussi les méthodes de transmission du savoir. Je rappelle que Nicolas Sarkozy avait supprimé la formation pédagogique initiale des enseignants : ce fut une profonde erreur.
Il faut aussi mieux payer les enseignants et faire en sorte que leur place dans la cité, dans la nation soit davantage reconnue, mieux prise en compte. Ce ne sera pas forcément le plus simple, mais c'est nécessaire dans une société qui croit, ou plutôt qui doit croire, aux valeurs de la formation, de la connaissance, de la culture et de l'éducation.
JPS

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