Orléans

  • LogemLoiret Magazine, janvier-avril 2022

     
  •  La République du Centre - vendredi 12 juin 2009

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  • La République du Centre, 4 mars 2022

     
  • La République du Centre, 4 juillet 2023

     
  • La République du Centre, 14 juillet 2019

     
  • J’avais déjà ressenti une première fois l’étrange impression que suscite la désintégration d’immeubles en une ou deux secondes. C’était le 19 juin 1992. Après beaucoup de réflexions, et même d’hésitations, nous avions décidé, alors que j’étais maire d’Orléans, la démolition de « la Borde aux Mignons », une véritable «forteresse » de barres et de tours située au cœur du quartier de l’Argonne. Le procédé fut le même que celui employé hier pour la T17 à Orléans La Source. Le but était le même : modifier en profondeur le quartier concerné, le restaurer, lui donner une nouvelle jeunesse, un nouvel avenir. Ce but fut largement atteint à l’Argonne, avec, de surcroît, l’avenue Jean Zay, celle des Droits de l’Homme, et l’arrivée du tramway, qui ont rapproché ce quartier du centre-ville.

    Il n’empêche que ce n’est pas anodin - nous l’avons encore vu, ressenti, entendu, hier à La Source - que de voir démolis en une seconde des centaines de logements, d’abord voués à accueillir les femmes et les jeunes couples qui venaient de toute la France travailler aux Chèques Postaux, puis occupés par des centaines d’habitants, qui y ont vécu, s’y sont connus, s’y sont aimés, ont partagé les joies et les peines - en un mot, la vie, toute la vie. Ce foudroyage marque sinon l’échec, du moins le caractère dépassé ou obsolète de l’urbanisme des barres et des tours.

    Mais il ne faut surtout pas faire de faux jugements. À l’époque, dans les années cinquante ou soixante, il manquait beaucoup de logements, il y avait encore beaucoup de baraquements. L’Abbé Pierre lançait un appel vibrant contre la misère du mal logement ou de l’absence de logement tout court sur les ondes de « Radio Luxembourg ». Il fallait construire, construire. Alors partout les élus - nos prédécesseurs - ont construit ces barres et ces tours qui représentaient alors la modernité et un bien-être : il y avait des salles de bain ! Nous aurions fait pareil.

    Dès 1998, dans mon rapport « Demain la ville », puis dans mon livre « Changer la ville » (Odile Jacob, 1999), j’ai plaidé pour un changement radical de ces quartiers de barres et de tours.
    Ces mutations apparaissent partout de plus en plus pertinentes. Mais n’oublions pas qu’elles n’ont de sens que si elles conduisent à ce que j’ai appelé (notamment dans plusieurs rapports rédigés au Sénat) une « nouvelle urbanité », c’est à dire des quartiers à taille humaine, où les différentes fonctions (habitat, commerce, travail, culture, formation, loisirs…) cohabiteront harmonieusement, où les espaces verts auront toute leur place, en un mot, où il fera bon vivre.

    Alors, et alors seulement, on pourra dire que le foudroyage d’hier n’est pas le constat d’un échec, sur le temps, d’un projet vieux de 55 ans, mais le premier acte d’un vrai renouveau.

    Jean-Pierre Sueur
     

  • La « majorité municipale » d’Orléans ayant déclaré dans La République du Centre des 14 et 15 mars derniers que le Pont de l’Europe était « peu utilisé », je l’invite à se transporter le matin et le soir aux abords de ce pont pour constater la réalité des choses. Je lui fais observer que ce pont est aujourd’hui emprunté par 17 000 véhicules par jour, ce qui représente un déplacement de près de 30 000 personnes. Je lui fais également observer que les assertions réitérées selon lesquelles ce pont ne mènerait « nulle part » aboutissent à considérer que 30 000 habitants de notre agglomération ont chaque jour la singulière idée de se rendre « nulle part ». Je lui fais observer, en outre, que si les 17 000 véhicules qui franchissent quotidiennement le pont de l’Europe se retrouvaient sur le Pont Joffre, cela compromettrait amplement la fluidité de la circulation sur ce pont. Je me dois enfin de lui rappeler qu’après de lourdes réflexions l’actuelle majorité de l’agglomération a, dans un superbe effort, délibéré de ne rien décider avant 2014 pour ce qui est d’un éventuel nouveau franchissement de la Loire dans l’agglomération d’Orléans. Et que les promoteurs de cette puissante décision pourraient peut-être faire preuve de quelque modestie à l’égard de ceux qui ont préféré les actes aux discours creux..

  • Mag'Centre, 21 avril 2020

     
  • Magcentre, 23 juin 2019

     
  • L'Indien, février 2020

  • Figure du quartier de La Source, à Orléans, Alfred Lenglain vient de nous quitter. Personnalité chaleureuse, il était d’un grand dévouement. Il l’a manifesté dans ses engagements syndicaux, sociaux et associatifs. Il a, en particulier, œuvré avec une grande ténacité pour une fiscalité plus juste dans son quartier de La Source. Je pense à ses proches et à ses très nombreux amis.
    JPS
  • Je salue la mémoire de notre chère Ana Dols, qui a tant œuvré pour le jumelage entre Orléans et Tarragone. Linguiste, Ana s’est attachée passionnément à développer des liens entre la France et l’Espagne et la Catalogne. Elle avait créé à Orléans la Maison de Tarragone, où elle nous accueillait avec ferveur et joie les soirs de fêtes de Jeanne d’Arc. Merci, Ana !
    JPS
  • C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès de mon ami Michel Gond, qui fut durantdouze ans adjoint puis maire-adjoint à Orléans. Membre du Parti socialiste, ilétait adjoint au personnel et entretenait des rapports très chaleureux avec l’ensemble des salariés de la ville. Son dévouement, sa proximité, sa grande cordialité étaient connus et appréciés de toutes et de tous. Chargé aussi des relations avec les militaires et les anciens combattants, il y noua également de nombreuses relations amicales. Je n’oublierai jamais toutes ces journées de travail en commun avec lui et toute l’équipe des élus et adjoints, durant douze ans, de 1989 à 2001, au service d’Orléans et desOrléanais. 
    Michel Gond était typographe. Il travailla à l’Imprimerie Nouvelle d’Orléans de 1946 à 1975. Il fut militant puis permanent du Syndicat du Livre CGT, et y exerça des responsabilités nationales. Il fut durant de nombreuses années président du conseil de Prud'hommes d’Orléans. Beaucoup de salariés en gardent le souvenir. Très impliqué dans la vie associative, il fut également l’un des dirigeants du FCO, club de football de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Il était chevalier dans l’Ordre National du Mérite. 
    Enfin, Michel Gond était un grand humaniste. L’idéal humaniste le guida durant toute sa vie. Il était attaché à la figure d’Étienne Dolet qui fut, comme lui, imprimeur, et défendit toute sa vie, et au risque de sa vie, la souveraine liberté de l’esprit. 
    Merci, Michel, pour tout ce que tu nous as apporté. Nous n’oublierons ni ton humanisme ni ton amitié ! Je partage la peine de tes proches et de tous tes amis. 
    Jean-Pierre Sueur

    >> Lire la notice sur Michel Gond dans Le Maîtron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social

  • Claude Baude a été durant de nombreuses années présidente de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) dans le Loiret. À ce titre, elle défendit ardemment l’école publique et la création de nouveaux collèges dans notre département. 
    Elle fut une  conseillère municipale d’Orléans très active, très ouverte à toutes et à tous, de 1989 à 2001. Elle était présidente du conseil de son très cher quartier Saint-Marc. Elle y défendit, en particulier, la construction de la salle Albert-Camus. 
    Claude et son mari, Jacques, auront donné à leurs sept enfants le sens de l’engagement. 
    Aujourd’hui, je pense à eux et je les assure de toute mon amitié.
    Jean-Pierre Sueur
  • Je salue la mémoire d’André Dabauvalle qui fut longtemps conseiller municipal et adjoint à Orléans ainsi que conseiller général du Loiret.
    Son engagement était profondément ancré dans les valeurs et convictions spirituelles et humaines qui étaient les siennes.
    Il était très proche des habitants des quartiers des Aydes, des Blossières et Dunois, mais aussi de beaucoup d’autres.
    Engagé dans la vie sociale et associative, il était un authentique élu de terrain dans le sens plein et noble du terme.

    Jean-Pierre Sueur

  • La République du Centre, 19 mai 2020

     
  • Andrée Thomas nous a quittés. Sa longue vie – elle avait 102 ans – fut vouée à un engagement constant pour l’Éducation Nationale, depuis Sougy jusqu’à l’école du Nécotin d’Orléans, dont elle fut la directrice. Andrée était aussi une militante socialiste tellement amicale, fidèle aux valeurs de justice, de liberté, de laïcité. Elle reste, avec son cher Olivier, en nos cœurs. Merci Andrée !
     
    JPS
  • Anne-Marie Liger, qui vient de nous quitter, était le deuxième enfant d’une famille qui en compte seize !
    Née à Orléans, elle est entrée à la Poste comme agent d’exploitation et, à la force du poignet, elle accède au grade de contrôleur divisionnaire, au terme d’un concours dont elle fut la plus jeune lauréate de France, avant de devenir inspectrice principale. Parallèlement, elle devient entraîneuse départementale de basket dans le Loiret. Mais ce qui a surtout marqué des générations d’habitants d’Orléans-la-Source et de postiers, c’est l’intense et rayonnante activité qui fut la sienne à la tête du Centre culturel des chèques postaux qui, grâce à elle, fut un lieu de culture, de loisirs, de convivialité qui nous aura tous tellement marqués.
    Merci Anne-Marie !
    JPS
  • Amical'Info, mai 2019

     
  • Je tiens à signaler l’excellente page consacrée par le journal Le Monde dans son édition du 15 novembre à mon ami Antoine Prost, qui est l’un des plus grands historiens travaillant sur la société française au XXe siècle. Cette page montre combien l’histoire est précieuse pour le présent. Faut-il rappeler qu’Antoine Prost s’est pleinement engagé pour la ville d’Orléans en exerçant la fonction d’adjoint à l’urbanisme de 1989 à 2001.

    JPS

    >> Lire la page du Monde