Ce vendredi 5 juin, la SNCF fait à la gare d’Orléans une importante opération de communication sur le TGV « Limousin – Centre-Europe ».
Je rappelle que grâce à ce TGV, il est possible d’aller par train en 1h30 de la gare d’Orléans les Aubrais à Roissy et en 2h25 à Lille, sans passer par Paris. De Lille, il est facile d’aller à Londres, à Bruxelles et dans d’autres villes européennes – et bien sûr, d’en revenir !
Cette liaison, que je soutiens depuis l’origine – et depuis sa première préfiguration – est absolument essentielle pour Orléans et son agglomération.
Je veux souligner que cette desserte n’existe que grâce au concours des régions Centre et Limousin et à l’engagement de leurs présidents, François Bonneau et Jean-Paul Denanot.
Le succès que connaît cette liaison est un démenti à tous les sceptiques.
Mais, forts de ce succès, nous devons aller plus loin. Un aller et retour quotidien ne suffit pas. Nous devons obtenir plusieurs dessertes quotidiennes.
Et il m’apparaît indispensable que tous les acteurs concernés – région, département, ville d’Orléans, agglomération, parlementaires, responsables économiques – s’unissent pour obtenir de la SNCF de nouvelles dessertes.
Pourquoi ?
• Parce que celles-ci permettraient en partant tôt le matin des Aubrais d’être à Roissy pour prendre les avions du matin, et d’en revenir plus tard le soir ;
• Parce que la liaison d’Orléans avec les capitales européennes justifie des dessertes en TGV plus nombreuses ;
• Parce que l’arrêt à Juvisy doit permettre la mise en œuvre d’une liaison rapide avec Orly ;
• Parce qu’enfin, tout cela est possible sans la construction d’un kilomètre de voie complémentaire : cela peut dont être fait dans des délais rapprochés.
On m’objectera qu’il existe un projet d’une nouvelle ligne TGV Paris – Orléans-Clermont-Ferrand. Ce projet est positif et je le soutiens. Mais si tout va bien, et si les délais inscrits dans le projet de loi sur le Grenelle de l’Environnement sont respectés, ce nouveau TGV ne verra pas le jour avant 2020 voire 2025…
Or, les toutes prochaines années sont décisives pour notre développement dans tous les domaines. Ce qui suppose le meilleur accès possible avec Orly, Roissy et les capitales européennes.
C’est pourquoi il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre. Et il faut tout faire MAINTENANT pour obtenir de nouvelles dessertes TGV entre Orléans les Aubrais, Juvisy, Roissy et Lille !
Jean-Pierre Sueur
.
Rachida Dati s’était alors engagée auprès de Jean-Pierre Sueur à lui envoyer un courrier à ce sujet. C’est chose faite puisque Jean-Pierre Sueur a reçu une réponse de Rachida Dati.
.
Jean-Pierre Sueur est intervenu au Sénat lors du débat sur le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » au sujet de la désertification médicale.
Evoquant certains cantons du Loiret comme Outarville, Châtillon sur Loire, Châteaurenard, etc., où, « si rien n’est fait il risque de n’y avoir que fort peu de médecins d’ici quelques années », Jean-Pierre Sueur a soutenu le « contrat santé solidarité » permettant l’organisation d’une solidarité entre les secteurs géographiques médicalement sur dotés et les secteurs sous dotés.
Il a également soutenu la mise en œuvre de contrats par lesquels l’Etat apportera un financement aux étudiants durant leur période d’études, les étudiants s’engageant en contrepartie à exercer durant plusieurs années dans les secteurs où une plus grande présence médicale est indispensable.
Il a exposé qu’entre « la coercition et le libéralisme exacerbé », il y avait « une voie pour avancer : celle du contrat librement consenti ». « De tels dispositifs sont nécessaires – a-t-il dit – si l’on veut garantir le droit et la liberté pour tous ceux qui vivent en France d’accéder aux soins, quel que soit le lieu où ils résident ».
>> La République du Centre du 2 juin 2009