Jean-Pierre Sueur a posé une question écrite à la ministre de la santé pour relayer une demande de l’association « Réseau DES France » qui regroupe les femmes – et leurs filles – victimes des conséquences de la prescription du distilbène.
Jean-Pierre Sueur a posé une question écrite à la ministre de la santé pour relayer une demande de l’association « Réseau DES France » qui regroupe les femmes – et leurs filles – victimes des conséquences de la prescription du distilbène.
Depuis 2008, Jean-Pierre Sueur se bat, conjointement avec Gaëtan Gorce, sénateur de la Nièvre, pour obtenir la vérité quant aux conditions de la disparition d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, leader de l’opposition tchadienne (celui-ci, mathématicien, avait fait ses études à l’Université d’Orléans). Une procédure judiciaire est en cours en France.
Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, vient de répondre à une question écrite posée à ce sujet par Gaëtan Gorce.
>> Lire la question écrite et la réponse
Je signale l’article publié au sujet des « récupérations » le 2 mai dernier sur le site de l’hebdomadaire Le Point (bien entendu, au moment où j’ai fait la déclaration qui est citée sur Péguy, je n’étais pas maire d’Orléans, comme indiqué par erreur, mais ancien maire d’Orléans).
JPS
Suite aux interventions qu'il avait faites auprès d'elle, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a annoncé à Jean-Pierre Sueur qu'elle avait décidé d'attribuer 1,8 million d'euros pour reconstruire sur le site actuel de l'hôpital de Briare un nouvel EHPAD de 84 places.
> La lettre de Marisol Touraine
Devant les grandes menaces que ferait peser sur la France l’élection de Mme Le Pen, j’appelle clairement toutes celles et tous ceux qui me font confiance à voter pour Emmanuel Macron.
Les choses sont très claires.
Comme l’a écrit Robert Badinter, « Notre devoir est de combattre l’extrême droite » et « S’abstenir, c’est favoriser l’élection de Mme Le Pen. »
Je citerai aussi un élu qui n’est pas du même bord politique que Robert Badinter, mais qui partage le même attachement aux valeurs de la République. Il s’agit d’Alain Juppé qui a écrit, lui aussi, avec une totale clarté : « Quand, dans une élection à deux candidats, on veut éliminer l’un, il n’y a pas d’autre solution que de voter pour l’autre. L’abstention ou le vote blanc, c’est un coup de pouce à Mme Le Pen. »
La menace d’une élection de la représentante de l’extrême droite existe. Il serait irresponsable de le nier. Ce serait une catastrophe pour notre pays. J’écris ce texte en ce 30 avril, « Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation ». Qui peut oublier tout ce qui a été dit à ce sujet par les responsables d’hier et d’aujourd’hui du Front National ? Comment méconnaître la xénophobie de ce parti ? Comment méconnaître le fait qu’il tourne le dos aux valeurs de la République ? Et comment ignorer le désastre économique et humain où conduirait l’application de son programme et sa volonté de voir notre pays quitter l’Europe ? Oui, ce serait un désastre pour la France et pour l’Europe.
Dans ce contexte, l’absence d’appelde Jean-Luc Mélenchon et les appels d’autres à voter blanc ou à s’abstenir sont de profondes erreurs et de lourdes fautes.
Chacun peut apprécier ou non le programme d’Emmanuel Macron. Mais nul ne peut contester que c’est le programme républicain d’un candidat républicain.
Alors, ne vous laissez pas abuser.
Je terminerai en citant ces vers d’Aragon :
« Quand les blés sont sous la grêle,
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat »
Et en redisant : ne vous trompez pas. S’abstenir ou voter blanc, c’est voter Le Pen. Alors, pour que notre pays reste lui-même, continue de porter ce qui est le plus précieux en lui : votez pour Emmanuel Macron !
Jean-Pierre Sueur
>> Lire à ce sujet l'interview de Robert Badinter dans Le Journal du Dimanche du 30 avril