Lors de l’inauguration du Centre pénitentiaire de Saran le 26 juillet, Fleury-Mérogis et les Baumettes à Marseille).
Jean-Pierre Sueur a dit que la prison « devait protéger la société, punir, mais aussi préparer la réinsertion des détenus ». Cela nécessite, pour lui, que la sortie de prison soit préparée par des aménagements de peine et des mesures appropriées. « Les "sorties sèches" produisent de la récidive » a-t-elle dit ; « le but de la détention en maison d’arrêt ou en centre pénitentiaire n’est pas que ceux qui ont vécu cette détention y reviennent », ce qui suppose un suivi des personnes détenues avant et après leur libération. Jean-Pierre Sueur a souligné, à cet égard, le rôle essentiel des personnels de l’administration pénitentiaire et des services pénitentiaires d’insertion et de probation (pour lesquels de nombreux postes sont créés).
Jean-Pierre Sueur a dit que si l’on veut qu’à chaque délit corresponde une sanction, pour lutter contre l’impunité, il fallait d’autres peines que la détention : c’est le sens de la « contrainte pénale » instaurée par le projet de loi. Il a enfin remercié Christiane Taubira pour avoir défendu cette « loi de la République » visant à une meilleure efficacité dans la politique pénale, malgré « les mensonges, les insultes et les injures ».
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Photo : Apostrophe 45
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