Jean-Pierre Sueur vient de publier son 29e compte-rendu de mandat en tant que sénateur du Loiret. Celui-ci compte 114 pages, « malgré de nombreuses coupes », comme Jean-Pierre Sueur l’explique dans l’éditorial. Il n’a, en effet, en 2017, pas pu publier cette Lettre numéro 29 en milieu d’année, comme de coutume, en raison des règles s’imposant lors des campagnes électorales.
Si bien que cette Lettre n° 29 revient largement sur son activité durant l’ensemble de l’année 2017.
J’ai participé ce samedi 2 février à la conférence organisée à la Fondation Jean-Jaurès par les amis d’Ibni Oumar Mahamat Saleh – et tout particulièrement le romancier Thomas Dietrich – afin de « ne pas oublier » la « disparation » – je mets des guillemets – de cet homme de sagesse qui fut étudiant en mathématiques à l’Université d’Orléans, recteur, ministre et finalement leader de l’opposition tchadienne.
Nous demandons toujours que la lumière soit faite sur les événements qui se sont produits le 3 février 2008 à N’Djamena. Nous demandons que les responsables, quels qu’ils soient, puissent être jugés.
On lira ci-dessous l’article de Charlotte Bozonnet paru dans Le Monde en 2014, qui présente de manière objective ce qu’on peut savoir aujourd’hui.
Le procureur de la République de Paris a été saisi. Un juge d’instruction a été nommé. Il vient d’être remplacé par un nouveau juge d’instruction. Il faudrait que soit délivrée une commission rogatoire qui lui permette d’aller enquêter sur place.
J’ai dit que la « disparition » ne permettait pas le deuil. Et que l’oubli serait une autre forme de mort. Nous ne voulons pas oublier. Et c’est pourquoi nous devons rester vigilants.
Jean-Pierre Sueur
>> Écouter l’interview de Jean-Pierre Sueur sur RFI
>> Lire l’article de Charlotte Bozonnet
>> Lire l’article de La République du Centre
On lira – et entendra – ci-dessous plusieurs réactions, dont la mienne, rapportées par Public Sénat suite aux déclarations d’Emmanuel Macron, président de la République, au sujet des nouvelles missions qu’il voudrait voir confiées au Conseil économique, social et environnemental (CESE).