Il faut remercier Christian Jamet pour avoir écrit ce livre – Le Loiret des écrivains et des artistes – qui sera un guide précieux pour tous ceux qui aiment notre département du Loiret et qui l’aiment comme terre de culture. Et il faut également remercier Corsaire Éditions pour avoir publié cet ouvrage, remarquable illustré.
J’ai toujours pensé que nos villes et villages n’étaient pas seulement faits de pierres, mais aussi des « pierres vives » – pour reprendre le titre d’une célèbre collection des éditions du Seuil – que sont les œuvres de tous ceux, écrivains, artistes – tant d’autres aussi – qui y ont vécu et y ont créé des œuvres de l’esprit qui nous accompagnent lorsque nous marchons dans les rues, lorsque nous contemplons les paysages, et rêvons à ce qui fut et sera, puisque nous ne marcherons qu’un temps dans ces rues et ne regarderons qu’un temps ces paysages qui nous survivront.
Charles Trenet a ainsi chanté l’« âme des poètes », qui flotte et flottera dans les rues après que ceux-ci ont – ou auront – disparu.
C’est ainsi que Christian Jamet nous convie à des promenades inspirées en ce Loiret qui nous est cher : des bords de Loire – qui sera insensible au méandre de Guilly et à la découverte, depuis l’autre côté du fleuve, de l’abbaye de Saint-Benoît ? – aux villes, aux villages, à la forêt, immense et intime à la fois. On dit souvent que la forêt sépare l’Orléanais du Gâtinais. J’ai toujours pensé qu’au contraire elle les rapprochait : j’y reviendrai.
Plutôt que de rendre compte de toutes les pages du livre et de toutes les histoires qu’il raconte, je préfère vous inviter à déambuler en sa compagnie – comme jadis, plutôt que naguère, je lisais à Bièvre le poème éponyme de Victor Hugo à une auditrice indulgente.
Je préfère prendre le livre au hasard. Et vous livrer quelques pépites en ajoutant que dès que vous aurez commencé à le lire, vous ne le quitterez plus.
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Jean-Pierre Sueur a soutenu en séance publique au Sénat le retour au caractère optionnel de la compétence « eau et assainissement » dans les communautés de communes.
Il a rappelé que dans la commission mixte paritaire (réunissant députés et sénateurs) sur la loi « NOTRe » un compromis avait été trouvé sur l’obligation de cette compétence à compter de 2020.
Il a dit que sa « connaissance du terrain » montrait que cette échéance était irréaliste et cela d’autant plus que de nombreux nouveaux périmètres de communautés de communes ont été fixés au 1er janvier 2017.
Il a ajouté que, dans ces communautés de communes, les modes de gestion de ces compétences étaient très divers : régies, concessions, délégations de service public, syndicats, etc. Et qu’il était impossible d’unifier cela dans de bonnes conditions dans une courte période sauf à ce que « des sociétés disposant de moyens juridiques et d’expertise importants imposent leur choix aux élus. »
Tout en réaffirmant l’objectif d’une gestion cohérente de l’eau et de l’assainissement – avec des prix identiques dans toutes les communes – restait pleinement justifié, il a plaidé, par réalisme et pragmatisme, pour une nécessaire souplesse afin de donner aux élus les moyens d’atteindre cet objectif dans de bonnes conditions.
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Jean-Pierre Sueur a posé deux questions écrites au ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux: