Jean-Pierre Sueur a répondu aux questions d’Elisabeth Chavelet sur la délinquance, l’exécution des peines, la lutte contre la récidive, dans le dernier numéro de Paris Match.
>> Lire l’interview
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Jean-Pierre Sueur a répondu aux questions d’Elisabeth Chavelet sur la délinquance, l’exécution des peines, la lutte contre la récidive, dans le dernier numéro de Paris Match.
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La discussion en seconde lecture du projet de loi de décentralisation et d’affirmation des métropoles aura lieu au Sénat à partir de ce mercredi 2 octobre.
Jean-Pierre Sueur s’exprimera dans le débat mercredi après-midi (le débat peut être suivi sur www. senat.fr).
La commission des lois a examiné, sous la présidence de Jean-Pierre Sueur, le texte issu de l’Assemblée Nationale en vue de ce débat. Elle a, en particulier, adopté une version modifiée et complétée du texte qui avait été voté en première lecture par l’Assemblée Nationale sur la métropole Paris Ile de France.
>> Lire à ce sujet le communiqué publié par la Commission des lois du Sénat le 20 septembre
Ce vendredi 27 septembre, à Saint-Cyr-en-Val, de l’arrivée de l’entreprise Cargill il y a vingt ans. J’étais alors maire d’Orléans.
En vingt ans, cette entreprise est passée de 70 à 250 emplois. Nous avons donc eu raison de multiplier les démarches pour qu’elle choisisse de s’implanter dans le Loiret. Et cela d’autant plus que la présence de cette entreprise dans notre département constitue un atout pour la filière avicole, dont on connaît les difficultés.
J’ai rappelé, lors de cette manifestation, en présence des dirigeants et partenaires de Cargill, que cette réussite fut le fruit d’une forte coopération entre le Département du Loiret, la Ville et l’Agglomération d’Orléans. Depuis, la Région Centre a pris toute sa place dans ce partenariat.
Je souhaite que l’on fasse tout pour maintenir - au-delà des légitimes différences politiques - ce front uni pour l’économie et donc pour l’emploi, dans notre région, notre département, notre agglomération. Car nul ne conteste que c’est bien la priorité.
Jean-Pierre Sueur
>> Lire La République du Centre du 28 septembre 2013
.Un livre vient de paraître restituant l’itinéraire artistique de Daniel Caspar que lui-même décrit, entre dessin et peinture, en « périodes » dominées chacune par une couleur, du blanc au noir, avant le bleu et, beaucoup plus tard, le rouge – périodes qui sont aussi rapports au monde, à l’être, à l’existence, et entre lesquelles le mythe d’Icare, d’abord inscrit en creux, se déploie et se multiplie en singulières résonances. Je ne peux mieux faire que de renvoyer à l’un des deux textes qui – avec celui de Michel Enrici – ouvrent le livre. Il a été écrit par Colas Rist. On en lira des extraits ci-dessous. Je précise encore que l’on peut se procurer le livre chez Daniel Caspar, 2 ter avenue du Général-Leclerc à La Ferté Saint-Aubin.
JPS
« Au début, il y eut un désir de bleu. Sur papier il en tenta plusieurs, choisit l'outremer, en chercha des incarnations. Il dynamisa son expansion radieuse à la brosse, en étendue liée, d'un mouvement plus ou moins courbe. Plus tard le noir vint interpeller le bleu.
Apparurent des traits rompus, fusants, cherchant la verticale, puis d'autres, posés, progressifs, calligraphiques. Dans ce jeu intervenait le blanc : le déjà-là, la matière première, le papier, l'impensé. Des années durant, le peintre explora leurs accords, leurs dissonances.
Au cours de ce travail, mené dans l'inquiétude et les joies échues, les mots advinrent. Le bleu convoqua mer, ciel, lumière, sérénité, les traits noirs portèrent, selon le régime de leur tracement, le négatif, les éclairs, des chutes et des ascensions, ou le définitif, la terre, la mort, la nuit. Le langage se précipitait en tous sens. Ce bleu, ce noir, ce blanc, c'était l'univers en sa création. Et le jaune- car sa lumière apparut au cours de cette genèse- fut le soleil.
Or un jour que le peintre présentait, à Orléans, une exposition intitulée « Le Regard horizontal» dans laquelle apparaissaient quatorze « écarts» ou stations, correspondant à quatorze étapes dans son parcours, lui vint ce nom, comme un jeu de mots : Icare. Et le travail déjà réalisé s'adossa au rayonnement d'un mythe héroïque, qui n'était pas au départ son sujet.
(...)
Là-bas une brutale verticale noire, tracée avec un bâton de goudron enflammé, coupe en deux un rectangle d'un jaune lunaire: à son départ cette verticale se fronce de l'amorce d'une boucle, d'où la coulée noire reçoit l'élégance mystérieuse d'une écriture. Cette barre... la saisir par les mots : un bâillon sur la lumière ... le masque d'un arbre sur le visage de la lune... Mais j'entends le peintre me dire que c'est encore Icare tombant du soleil. Ah! c'est vrai, j'avais oublié Icare... Suivons le discours de l'auteur. Lisons à sa lumière la petite ondulation. Sa raison première est à coup sûr visuelle, c'est de singulariser le signe noir, mais le symbolique m'attire, et je nomme cette fronce : suspens anxieux avant la chute à pic.
Daniel Caspar, en termes classiques, est un peintre de paysages. Aujourd'hui les peintres de paysages désignables comme modernes sont devenus des peintres de l'existence. »
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Imaginons qu’un lycéen ait déclaré : « J’ai un instinct meurtrier à l’égard du proviseur et de sa bande ».
Il serait convoqué devant le conseil de discipline, c’est qu’il ne se soit pas rapidement excusé et que nombre de conseillers généraux de sa majorité croient devoir faire tant d’efforts pour défendre l’indéfendable.
Il est des propos qui ne sont pas des « petites phrases » parmi beaucoup d’autres.
Le comble, c’est qu’Éric Doligé se compare à Zola !
C’est un peu… excessif.
Emile Zola écrit dans sa célèbre lettre « J’accuse » : « Ah ! Le néant de cet acte d’accusation ».
Le néant, en effet.
Jean-Pierre Sueur
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