La République du Centre a publié, dans son édition du 7 avril 2012, un article rappelant le soutien apporté par Pierre Mendès-France à Jean-Pierre Sueur lors des élections législatives de juin 1981.
.La République du Centre a publié, dans son édition du 7 avril 2012, un article rappelant le soutien apporté par Pierre Mendès-France à Jean-Pierre Sueur lors des élections législatives de juin 1981.
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Nous tenons à rappeler qu'en vertu de la loi, la délégation au renseignement du Parlement dont nous faisons partie est tenue au secret défense.
C'est la raison pour laquelle ses membres ont décidé qu'il n'y aurait pas de conférence de presse à l'issue de sa réunion du mercredi 4 avril 2012.
Les déclarations qui ont pu être faites à la suite de cete réunion n'engagent donc que leur auteur.
Pour notre part, nous respecterons strictement le secret défense, conformément à la loi.
Didier Boulaud, Vice-président de la commission de la défense et des forces armées
Jean-Louis Carrère, Président de la commission de la défense et des forces armées
Jean-Pierre Sueur, Président de la commission des lois.
Pour comprendre le contexte dans lequel cet article a été publié :
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C’est une évidence : les choix que François Hollande et Nicolas Sarkozy proposent aux Français sont profondément différents. Pour le premier, la justice est le maître mot ; la France doit être réformée, mais les réformes ne pourront être acceptées que si elles sont justes. Pour le second, les grandes fortunes tirent l’économie et créent de la richesse ; les propositions portent davantage sur la sécurité et l’immigration que sur la réduction des inégalités.
Mais il est une autre différence qui tient à la conception de la campagne électorale.
François Hollande, après un long travail de concertation et de réflexion, a présenté son projet, ses engagements pour la France. Ce projet et ces engagements sont scrupuleusement chiffrés. Je reproduis après ce texte les deux dernières pages du programme de François Hollande qui récapitulent ses engagements chiffrés.
Rien de tel chez Nicolas Sarkozy. Depuis le début de la campagne, il annonce chaque jour de nouvelles propositions. C’est comme s’il les testait. L’une apparaît, l’autre disparait. L’une sera retenue, l’autre sera oubliée. Il est plus que probable que chacune de ces nouveautés a été mesurée par des sondages. D’où cette impression d’improvisation permanente. Ses conseillers ont dû, d’ailleurs, flairer les risques induits par une telle méthode, puisqu’on nous annonce – enfin ! – un document qui tentera de mettre en cohérence ces multiples « effets d’annonce » et qui paraîtra quelques jours avant le scrutin. Mais la tâche risque d’être bien difficile.
A vrai dire, cette manière de faire campagne n’est pas sans rapport avec la manière de présider qui a caractérisé le quinquennat qui s’achève. La crise n’explique et n’excuse pas tout. Sur de nombreux sujets, Nicolas Sarkozy a défendu successivement des positions contradictoires. Il disait le plus grand mal de la TVA sociale qu’il vient d’imposer. Les exemples sont légion. La seule constante de sa politique a été la défense des plus fortunés (en cinq ans, les 1 à 2% des Français les plus riches auront, au total, acquitté 2,5 milliards d’euros d'impôts en moins !)
Au-delà de la différence des choix politiques, il y a donc une différence de méthode qui est loin d’être neutre.
Plutôt que de virevolter et de butiner d’une mesure à l’autre et, de surcroit, d’annoncer force lois nouvelles sans parler des moyens de les mettre en œuvre, comme le fait Nicolas Sarkozy, François Hollande a présenté une ensemble de propositions – un programme – solide, charpenté, cohérent et chiffré, et il s’y tient. Ce n’est pas le moindre de ses atouts.
Jean-Pierre Sueur
>> Lire le chiffrage du programme de François Hollande
>> Télécharger le programme intégral
Jean-Pierre Sueur a demandé ce jeudi 29 mars au Premier ministre ce qu’il comptait faire pour empêcher une vente aux enchères d’instruments de torture prévue pour le 4 avril à Paris.
Il a fait part de son « indignation devant cette manifestation morbide » qui « commercialise la torture » comme l’ont écrit plusieurs associations et « est outrageante à l’égard de la mémoire des êtres humains qui ont été victimes de la torture ».
Cette vente était organisée par la maison Cornette de Saint-Cyr à la demande de la famille de Fernand Meyssonnier, décédé en 2008, qui a procédé à 198 exécutions judiciaires en Algérie en 1957 et 1962.
Jean-Pierre Sueur avait été alerté à ce sujet par plusieurs associations de défense des Droits de l’Homme.
L’Agence France-Presse a rendu publique la position de Jean-Pierre Sueur ce vendredi 30 mars en début d’après-midi.
Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand a également demandé dans l’après-midi que la vente soit annulée.
Le commissaire-priseur Bernard Cornette de Saint-Cyr a décidé le 30 mars dans la soirée de « suspendre » cette vente aux enchères (cf. la dépêche AFP de 20h44).
A la suite de quoi, Jean-Pierre Sueur a déclaré : « Il faut obtenir non seulement la "suspension" de cette vente aux enchères mais aussi son "annulation" ».
>> La dépêche AFP du 30 mars à 16h17, reprise par lenouvelobst.com
>> La dépêche AFP du 30 mars à 20h44 (reprise par lacoix.com)
>> La République du Centre du 31 mars 2012
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