J’ai été reçu, à ma demande, par Philippe Wahl, Président du Groupe La Poste.
Je lui ai fait part de mon total désaccord avec la méthode qui a été choisie par les responsables des services financiers de La Poste pour l’avenir du Centre de Chèques Postaux d’Orléans - La Source.
La moindre des choses aurait été, en effet, avant d’annoncer la démolition du bâtiment – dont il est question depuis des mois et des années –, de trouver des solutions alternatives et d’étudier sérieusement les possibilités concrètes de relogement ou de construction nouvelle (ce qui, en l’espèce, me paraît être la meilleure solution).
J’ai rappelé à Philippe Wahl la force symbolique, la dimension humaine et le poids en termes d’emploi et en termes économiques des Chèques Postaux à La Source. La Source s’est constituée autour des Chèques Postaux. Tous les habitants ont vécu et vivent avec les Chèques Postaux.
Je lui ai fait trois demandes précises :
- Je lui ai demandé que les 1 200 emplois existants soient intégralement maintenus sur le site de La Source ;
- Je lui ai demandé que ces 1 200 salariés puissent à l’avenir exercer leur activité dans des locaux neufs et modernes à La Source ;
- Je lui ai demandé que le site actuel des Chèques Postaux soit traité afin qu’il ne devienne pas une « friche industrielle » au cœur de La Source, ce qui supposera une démolition sitôt après le transfert dans des locaux neufs et modernes à La Source.
J’ai dit à Philippe Wahl que je refuserai pour ma part la mise en cause d’un potentiel exceptionnel auquel les habitants de La Source et la ville d’Orléans ont toutes les raisons de tenir.
Philippe Wahl m’a assuré qu’il suivait de très près cette question et étudiera avec beaucoup d’attention mes propositions.
Jean-Pierre Sueur
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