Lors d’une conférence de presse avec la presse régionale, Jean-Pierre Sueur a évoqué de nombreux sujets d’actualité.
>> Lire La République du Centre du 9 février
Lors d’une conférence de presse avec la presse régionale, Jean-Pierre Sueur a évoqué de nombreux sujets d’actualité.
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Jean-Pierre Sueur, Sénateur du Loiret, Président de la Commission des Lois, a posé une question orale au Sénat à M. Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, au sujet de la transparence quant au coût des obsèques.
Il a rappelé que les familles éprouvées par un deuil devaient prendre un grand nombre de décisions en moins de vingt-quatre heures et que, pour ce faire, elles devaient pouvoir disposer, de manière simple et rapide, de l’ensemble des informations nécessaires sur le coût des prestations obligatoires ou facultatives.
Il a rappelé que cette préoccupation était au cœur du projet de loi qu’il avait fait voter alors qu’il était membre du Gouvernement en 1993. Il a également rappelé qu’il n’avait pu obtenir d’inscrire dans la loi que les entreprises funéraires soient dans l’obligation de déposer des devis modèle dans les mairies pour lesquelles elles disposaient d’un agrément qu’à la faveur de l’adoption de la loi du 19 décembre 2008. Cette même loi dispose que les mairies sont tenues de mettre les devis modèle à la disposition des habitants, soit au siège de la mairie, soit au moyen du site internet de la mairie.
Il a enfin rappelé que le ministère de l’Intérieur avait publié un arrêté fixant de manière très précise, et dans un ordre précis, la liste des prestations pour lesquelles les entreprises devaient s’engager chaque année sur un prix précis. Ainsi, les prix sont-ils comparables puisqu’il s’agit de prestations équivalentes.
Jean-Pierre Sueur a enfin dit qu’il était tout autant préoccupé par le coût élevé de certaines prestations d’obsèques que par certaines pratiques de prestations « low cost » au détriment de la dignité et de la décence qui doivent caractériser les cérémonies d’obsèques.
M. Manuel Valls a répondu qu’il partageait les préoccupations de Jean-Pierre Sueur, que le sujet était grave et que les familles qui viennent de perdre un être cher ne doivent pas voir des complications s’ajouter à leur douleur.
Il a annoncé une prochaine circulaire qui rappellera aux préfets les obligations de l’ensemble des entreprises agréées comme des communes par rapport au dépôt et à la diffusion de devis modèle pour les différentes cérémonies d’obsèques de manière à ce qu’existe la plus totale transparence en ce domaine sensible.
.Jean-Pierre Sueur était intervenu à l’Académie d’architecture, dont il est membre, lors d’un séminaire sur le patrimoine architectural du XXe siècle.
>> Lire le texte de son intervention
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Lors de l’assemblée générale des Jeunes Agriculteurs qui s’est tenue le 25 janvier à Beaune La Rolande, Jean-Pierre Sueur a pris position pour « un moratoire sur les terres agricoles ».
Il a notamment observé qu’il y a vingt ans, on disait que l’équivalent de la surface d’un département français en termes agricoles disparaissait tous les dix ans.
Il a dit qu’aujourd’hui le rythme s’était accéléré puisque c’est tous les sept ans que l’équivalent d’un département en terres agricoles qui disparait.
Pourquoi cette évolution ?
Parce que les villes et leurs périphéries s’étalent de plus en plus, parce que le « mitage » s’étend et que l’on « consomme » abusivement l’espace faute de mieux maitriser l’urbanisation et l’implantation des activités humaines.
Dans ses rapports (et en particulier le dernier, « Villes du futur, futur des villes : quel avenir pour les villes du monde ? »), Jean-Pierre Sueur a longuement montré que la « ville étalée » était coûteuse en énergie, peu conviviale, qu’elle manquait d’« urbanité » et consommait inutilement trop d’espace.
Préparer les villes du futur, repenser l’implantation des activités humaines et préserver des terres pour nourrir les êtres humains : ces objectifs, loin d’être contradictoires, sont pour Jean-Pierre Sueur tout à fait complémentaires.
>> Lire le compte-rendu de l’intervention de Jean-Pierre Sueur dans le Loiret Agricole et rural date du 1er février 2013
Participant ce samedi 2 février aux côtés de David Thiberge, à l’inauguration de l’Espace Anne-Frank, bâtiment voué à la petite enfance et à l’enfance, incluant une école maternelle, une école élémentaire, une salle multi-accueil pour les enfants de moins de 3 ans, un accueil de loisirs maternels et des espaces communs, j’ai été séduit par la beauté architecturale de cet édifice situé au cœur de l’éco-quartier du Hameau, conçu par les architectes Philippe Aureller et Jacques Dubois avec les membres de leur équipe. Cet édifice est particulièrement soigné. Le choix des matériaux - le bois notamment -, celui couleurs, des formes, des lumières et des ombres, des parcours et des circulations entre les différents espaces - tout concourt à créer une harmonie d’ensemble et un sentiment de bien-être. Nulle gratuité ni futilité dans ces choix – à l’inverse de ce que l’on constate parfois : c’est parque que la forme est ici en totale adéquation avec la vocation du lieu et les projets qu’il recèle que cette architecture est belle et forte.
Jean-Pierre Sueur
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