Au moment de présenter mes vœux à tous les habitants des 334 communes du Loiret, la précarité, l’angoisse du chômage, à celles et ceux qui, malgré beaucoup d’efforts et de démarches, ne trouvent pas d’emploi.
Je pense aussi à ceux qui œuvrent dans les communes et les collectivités locales, dans les services de l’Etat, dans les associations, pour trouver des solutions, apporter les soutiens et réconforts nécessaires.
Je sais qu’il faut faire plus encore.
Mais sans céder à la facilité, ni à la démagogie, je veux dire que les solutions passent par deux chemins qui sont indissociables et convergents.
Il faut d’abord répondre à la crise économique en recréant les conditions de la croissance. Une France plus active créera plus d’emplois. Une gestion plus rigoureuse de nos finances publiques est également nécessaire. Et, à cet égard, je salue les décisions courageuses prises par le président de la République et le gouvernement et approuvées par le Parlement qui ont pour objet de relancer l’économie, de soutenir la création et le développement des entreprises – et donc la création d’emplois -, de réduire le déficit et la dette, de relancer notre commerce extérieur. C’est le premier chemin.
Le second chemin, c’est celui de la justice. Si des efforts sont nécessaires, ceux-ci ne peuvent être compris et acceptés des Français que si la justice est un impératif absolu. Que chacun contribue à l’effort, au redressement, à la lutte contre la crise, à due proportion de ses moyens. Que l’on demande plus à ceux qui ont plus et moins à ceux qui ont moins, cela me paraît être un principe de solidarité et un principe républicain essentiel.
Que certains tentent d’accréditer le contraire et de nous faire croire qu’une politique fiscale plus juste aurait des effets « désastreux » ne m’impressionne guère. Je préfère m’en tenir à ces deux impératifs : il nous faut allier l’audace de la réforme pour que la France renoue avec la croissance et la passion de la justice pour que le principe d’égalité inscrit au fronton de nos mairies ne soit pas un vain mot !
Et puis, n’oublions pas que notre pays compte beaucoup d’atouts, que la qualité de la vie y est sans commune mesure avec celle de bien d’autres pays. Ces atouts, il nous appartient d’en tirer pleinement parti, pour le bien de tous. Ce sont autant de raisons d’être constructifs et même optimistes !
A toutes et à tous, bonne et heureuse année 2013 !
Jean-Pierre Sueur
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La revue juridique Les Annonces de la Seine publie dans son dernier numéro un compte-rendu complet du débat qui a été organisé autour de Jean-Pierre Sueur sur le thème « Faut-il réformer le Parlement » par la conférence nationale des avocats. Au cours de ce débat, Jean-Pierre Sueur a évoqué de nombreux sujets relatifs au Parlement et à la vie politique.
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