Jean-Pierre Sueur a rendu un avis budgétaire sur les crédits affectés à l’asile dans la loi de finances pour 2013.
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Jean-Pierre Sueur a rendu un avis budgétaire sur les crédits affectés à l’asile dans la loi de finances pour 2013.
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Jean-Pierre Sueur a donné une interview sur le travail parlementaire à la journaliste Pascale Stora. Celle-ci est parue dans un dossier consacré au Sénat dans le bimestriel Balthazar daté du 30 octobre 2012.
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Jean-Pierre Sueur était intervenu au sujet de la situation des collaborateurs d’avoués à la suite des dispositions de la loi mettant fin aux fonctions d’avoués. Christiane Taubira, lui a répondu.
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.Editorial du 20e compte-rendu de mandat de Jean-Pierre Sueur - décembre 2012
Il n’est pas facile de rompre avec des années d’endettement et de déficit. Durant les dix dernières années, la dette de la France a augmenté de 900 milliards d’euros. La conséquence est que le premier budget de l’Etat n’est pas, comme on le croit souvent, celui de l’Education Nationale, mais celui qui finance les intérêts de la dette. Dans un tel contexte, le budget que le gouvernement a présenté pour 2013 est un budget courageux.
C’est aussi un budget juste. Quand l’effort est nécessaire, il doit être justement partagé. Il y a dans nos « niches fiscales » et dans notre édifice fiscal tout entier, trop de rentes de situations. Il est bon, il est salutaire et nécessaire de mettre en œuvre une fiscalité plus juste et plus efficace.
Je pense, en particulier, à l’efficacité économique. Il est essentiel que notre système fiscal favorise les PME, la recherche, l’innovation, tout ce qui permet de créer les emplois d’aujourd’hui et de demain, ainsi que le réinvestissement des bénéfices dans l’entreprise elle-même plutôt que dans la rente.
La vérité, c’est que la part de l’industrie dans notre produit intérieur brut n’a cessé de régresser depuis vingt ans. Et que les mesures appropriées n’ont pas été prises au cours des dernières années pour enrayer ce mouvement - pas plus que pour réduire notre déficit du commerce extérieur.
Je salue donc à cet égard les mesures prises par le gouvernement à la suite du rapport Gallois. Et cela, même si certaines modalités pourront être revues : c’est le rôle du Parlement.
En un mot, il faut plus de solidarité. Il faut aussi plus de compétitivité. Il n’y a pas de contradiction entre ces termes, loin s’en faut !
Mais ce programme demande du courage, de la volonté et de la ténacité.
Il en faudra aussi pour accomplir d’autres réformes indispensables, comme celles que préconise Lionel Jospin et qui doivent permettre de moderniser notre vie politique.
La réforme est toujours difficile. Il est plus aisé de ne rien changer. Mais a-t-on le choix ?
Je reste à votre disposition et vous assure des mes sentiments dévoués.
Jean-Pierre Sueur
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