Jean-Pierre Sueur avait interpellé Christiane Taubira, garde des Sceaux, sur les conséquences qu’elle comptait tirer d’une décision de la Cour de justice de l’Union européenne, celle-ci a répondu.
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Jean-Pierre Sueur avait interpellé Christiane Taubira, garde des Sceaux, sur les conséquences qu’elle comptait tirer d’une décision de la Cour de justice de l’Union européenne, celle-ci a répondu.
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Ce fut une joie et une émotion que de retrouver Stéphane Braunschweig, Olivier Py et Arthur Nauzyciel ensemble ce 13 décembre à Orléans pour célébrer le vingtième anniversaire du Centre dramatique national (CDN) d’Orléans.
Ces trois metteurs en scène et créateurs ont profondément marqué la vie théâtrale à Orléans et bien au-delà puisque chacun d’entre eux, on le sait, a fait – et continue de faire – son chemin au plan national et international.
Ce fut pour moi l’occasion de rappeler que la création, en 1992, de ce CDN, fut loin d’être consensuelle. Ce fut un « combat » que nous avons mené et gagné avec Augustin Cornu, tout particulièrement.
Le Conseil municipal était divisé. L’opposition de l’époque était opposée à la création du CDN au motif qu’il existait déjà une autre structure. Mais un Centre dramatique national suppose la présence d’un metteur en scène qui s’engage dans une véritable aventure, crée des spectacles des années durant, suscite une relation singulière avec le public.
La région Centre était alors la seule de France qui fût dépourvue d’un CDN.
Il fallut convaincre les ministres. Ceux-ci surent nous entendre, au-delà des alternances politiques.
Le CDN d’Orléans a maintenant toute sa place. Il est pleinement reconnu, au plan national, au même titre que le Centre chorégraphique de Josef Nadj.
J’ajoute qu’il a fallu aussi se battre pour persuader qu’une nouvelle salle – et même deux – étaient nécessaires. De bons esprits nous expliquaient qu’il était inutile de créer de nouvelles salles de théâtre puisqu’il en existait déjà une.
Malgré ces réticences, la décision fut prise de construire la salle Jean-Louis Barrault et la salle Antoine Vitez, dont la conception fut confiée à l’architecte François Deslaugiers.
Aujourd’hui, ces salles ont démontré leur utilité. Grâce à elle, la vie culturelle dispose ici d’un équipement que beaucoup de villes nous envient. Qui s’en plaindra ?
Jean-Pierre Sueur
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Jean-Pierre Sueur tient à saluer le fait que la proposition de loi d’Eric Doligé tendant à simplifier les normes applicables aux collectivités locales ait pu être adoptée au Sénat, à une large majorité.
Cette adoption a été possible parce que la commission des lois, puis le Sénat, se sont mis d’accord sur un texte qui respecte intégralement le principe d’égalité et précise et réaffirme le rôle des centres communautaires d’action sociale.
Un accord a également été trouvé pour que les dispositions relatives à la commission consultative relative aux normes puissent être revues dans le cadre de l’examen de la proposition de loi créant une haute autorité ayant en charge le contrôle et l’application des normes applicables aux collectivités territoriales élaborée par Jacqueline Gourault et Jean-Pierre Sueur à la suite des Etats généraux des collectivités locales, ce texte et celui d’Eric Doligé étant, dès lors, complémentaires.
Le Sénat a ainsi montré qu’il pouvait œuvrer positivement en rassemblant les initiatives et les contributions sur une question qui préoccupe l’ensemble des élus locaux.
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